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  • : Communistes Libertaires de la CGT
  • : Les communistes libertaires sont un des courants fondateurs de la Cgt, sur une base anticapitaliste et révolutionnaire. Nous entendons renouveler ce combat, en intégrant les évolutions de la société d'aujourd'hui.
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QUI SOMMES NOUS ?

Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. 

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical. 

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir. 

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt. 

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire. 

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat. 

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre. 

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable. 

C'est pourquoi nous n'entendons pas oeuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social. 

Pour tout contact avec les communistes libertaires de la CGT : 

          communisteslibertairescgt@gmail.com

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 14:29

Gern+Arntz+1Mercredi 28 mars 2012 l’union locale Cgt historique de Douai, toujours écartée par l’UD du Nord et la Confédération organisait son 28ème congrès. Force est de constater que 3ans plus tard, elle est toujours debout, puisque 120 délégués, essentiellement du secteur privé se sont retrouvés.

C’est dans une ambiance détendue que son secrétaire général, Philippe Nalewajek, a ouvert le débat avec son rapport d’introduction. Rapport qui retrace le parcours effectué depuis le dernier congrès il y a trois ans, un hommage rendu au camarade Jacques Leclerc ancien S.G décédé. Philippe Nalewajek est rentré dans le vif du sujet, c’est-à-dire « la réunification des deux UL ». Le sujet n’est pas simple, mais les camarades présents dans la salle ont réagi de façon très positive. Chaque prise de parole dans la salle allait en effet dans le sens du rapport d’introduction. « Réunis ne veut pas dire abdiquer au syndicalisme d’accompagnement, au syndicalisme réformiste mené par la confédération » a précisé Philippe Nalewajek.

La parole fut donnée à Jean pierre Delannoy (secrétaire de l’USTM 59/62). Celui-ci est intervenu en rejoignant les propos de Philippe Nalewajek, tout en précisant, comme les syndicalistes présents, de ne pas céder sur l’importance du combat de classe.

Le débat fui suivi d’un vote, « pour ou contre une réunification des UL », et à l’unanimité le « oui » l’a remporté.

Cela montre aussi à l’approche du congrès de l’UL dite Confédérée en octobre prochain, que le blocage d’une réunification ne vient pas de l’UL historique mais bel et bien du coté de l’UD et de la Confédération. En effet, ces deux dernières affirment toujours qu’il n’y a pas lieu d’avoir une réunification puisqu’elles ne reconnaissent pas l’UL historique (ne reversant pas ses cotisations aux structures interprofessionnelles UD et Confédé). Une manière formelle de ne pas reconnaître les divergences syndicales de fond qui ont opposé pendant des années l’UL Cgt de Douai face à l’UD 59 et à la Confédé, sur le tournant qualifié de réformiste par l’UL historique de ces dernières.

Après la présentation de la trésorerie de l’UL (qui en passant est très correcte pour une UL qui tourne en autogestion, ne touchant rien des cotisations que chaque syndicat rattaché a l’UL Historique continue par ailleurs de verser à la confédération), Philippe Nalewajek a été réélu SG de l’UL Historique.

 

Il est vrai que le rapprochement des deux CGT au sein même d’une entreprise, Renault Douai, a facilité le discours de réunification des UL. Le congrès des camarades de Renault étant fixé au mois de juin, nous ne pouvons à l’heure actuelle parler d’une seule CGT. Il est clair que si la situation de division qui prévaut à Renault Douai, avec l’existence de 2 syndicats Cgt, prenait fin avec l’acceptation d’un seul et même syndicat Cgt de toutes les sensibilités, cela permettrait de contribuer grandement au déblocage entre les deux UL.

Il est aussi à souligner que le départ de plusieurs personnes du syndicat Renault rattaché à l’UL historique a facilité la situation actuelle. Ces personnes ont quitté le syndicat, sous pression des plus jeunes aidés par quelques anciens qui en avaient assez de divisions qui ne profitent qu’aux patrons et syndicats jaunes.

 

Toutes ces problématiques entre les deux UL ne pourront se régler que par des discussions entre camarades. Les problèmes doivent se régler à la base et que par la base.

Les communistes libertaires de la Cgt font tout pour que la Cgt soit réunifiée dans le Douaisis, sans pour cela s’asseoir sur les divergences de vue en ce qui concerne le combat syndical. Mais, la Cgt ne peut être le théâtre permanent de coups de force politique et bureaucratique comme mode de résolution des divergences d’orientation syndicale. La force d’un syndicat comme la Cgt, c’est d’être capable de rassembler toutes les sensibilités (réformistes, révolutionnaires) sur la base du combat de classe, et donc d’être capable d’échanger avec respect nos divergences. C’est une condition nécessaire pour redonner confiance aux travailleurs du Douaisis.

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