2 expressions relativement critiques (syndicat du livre parisien et syndicat de renault Cléon). Communiqué du Syndicat du Livre parisien:
LE 20 JUIN POUR EXPRIMER SES REVENDICATIONS
Les 20 et 21 juin se tiendront les journées de la 2e Conférence sociale. La
première a abouti à un « accord national interprofessionnel » sur l’emploi qui a
été entériné à l’Assemblée nationale par la majorité socialiste et qui détricote le
Code du travail et affaiblit considérablement les salariés face à leur employeur.
Cette seconde Conférence sociale s’ouvre en même temps que le gouvernement
et le patronat mettent en discussion l’avenir des retraites et leur financement
sur la base d’un rapport qui prévoit une augmentation de la durée de
cotisations et une baisse des pensions.
• Comment parler d’avenir industriel lorsque l’on laisse fermer des industries,
des groupes stratégiques pour le pays ? Parler défense de l’emploi dans ces
conditions est un mensonge supplémentaire.
• Quel service public veut-on mettre en oeuvre lorsque l’on retient comme
seuls valables les critères marchands et que l’on privatise ce qui peut générer
des bénéfices ?
• Quel dialogue social quand on refuse de voter la loi d’amnistie et qu’on
écarte les salariés d’une vraie place dans la gestion des entreprises ?
• Que restera-t-il de la protection sociale mise en pièces par ce gouvernement
comme par le précédent ? Les adeptes du dialogue social convenu ne vont
pas parler à la place des intéressés.
Il faut que se fassent entendre les revendications des salariés, leur colère et leurs
espoirs. Il n’est pas possible que s’ouvre une Conférence sociale sans
l’expression des travailleurs.
Pour cette raison, le SGLCE appelle ses militants à participer à la manifestation organisée par l’Union départementale CGT de Paris le 20 juin 2013.
Rassemblement à 11 h 00 devant le magasin Virgin des Champs-Élysées pour aller en manifestation, place Iéna.
Paris, le 18 juin 2013
Syndicat général du Livre et de la Communication écrite : 94 boulevard Auguste Blanqui - 75013 PARIS
Une autre expression extrêmement critique de la manière dont est abordée la Conférence sociale par notre Confédération que nous rejoignons dans les grandes lignes dans un tract de la Cgt Renault de Cléon qui se conclut par ces phrases :
"A l'opposé du “ dialogue social ” et des “ conférences sociales ” qui ne servent qu'à préparer
de nouveaux reculs, c'est à la construction d'une puissante mobilisation que nous devons nous
atteler, le plus rapidement possible, en nous fixant l'objectif de gagner.
Construire des manifestations, oui, mais avec la perspective claire de faire converger toutes
les énergies, d'unifier les diverses catégories, du public et du privé, de se convaincre qu'il est
possible, tous ensemble, de bloquer toute l’activité économique de ce pays. Et que ce sera
le seul moyen pour parvenir à faire céder le patronat et le gouvernement.
Les manifestations à répétition, même massives, ne suffiront pas, sans cette perspective de
généralisation des mobilisations et de la main mise nécessaire sur le contrôle de l'activité
économique du pays. Voilà ce qui a manqué à la mobilisation en défense des retraites en 2010,
conduisant à l'échec de la lutte.
C'est pas dans les salons qu'on obtiendra satisfaction !
C'est par la grève, l'action, la mobilisation générale qu'on obtiendra satisfaction !"
Le tract ici