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  • : Communistes Libertaires de la CGT
  • : Les communistes libertaires sont un des courants fondateurs de la Cgt, sur une base anticapitaliste et révolutionnaire. Nous entendons renouveler ce combat, en intégrant les évolutions de la société d'aujourd'hui.
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QUI SOMMES NOUS ?

Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. 

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical. 

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir. 

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt. 

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire. 

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat. 

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre. 

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable. 

C'est pourquoi nous n'entendons pas oeuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social. 

Pour tout contact avec les communistes libertaires de la CGT : 

          communisteslibertairescgt@gmail.com

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Liens De Nos Amis

6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 11:09

Nous avons déjà relaté dans un précédent article les batailles que livrent l'UL cgt d'Alès face à la direction d el'UD du Gard, soutenue par la direction confédérale.

Ci-dessous et ICI en téléchargement  l'adresse de l'UL d'Alès par rapport à la participation (?) de la direction confédérale à la mascarade sociale de la conférence sociale.

 

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 11:06

Nous relayons l'appel de la CE d el'UL Cgt du 15ème arrondissement posté par le FSC.

 

 

Adresse du Bureau de l’UL CGT du 15èmeArrondissement de Paris au Bureau Confédéral

 

Paris, le 5 Juillet 2014

 

Chers camarades,

 

Le Bureau de l’Union locale CGT du 15ème arrondissement de Paris, sur la base du point de vue exprimé par sa dernière Commission exécutive, rejoint les expressions de nombreuses organisations de la CGT : la place de la CGT n'est pas à la “conférence sociale” des 7 et 8 juillet prochains convoquée par le gouvernement.

 

Le seul objectif de ces conférences est d'obtenir la caution des organisations syndicales à la mise en œuvre des politiques au service du Capital.

 

Qu’il s’agisse de la « réforme ferroviaire », du « pacte de responsabilité » ou de la « réforme territoriale », la CGT ne peut pas s’associer à cette mascarade, même de façon critique et au nom du « dialogue social ». Elle accréditerait dangereusement l’idée du patronage d’un gouvernement « neutre », jouant un rôle « d’arbitre au-dessus des classes » alors qu’il est le principal serviteur de la politique du capital.

 

Le ministre du travail, François Rebsamen, déclare vouloir « faire le point sur le pacte de responsabilité et de solidarité ». Cette conférence constitue une nouvelle manœuvre visant à faire avaliser le pacte de « responsabilité » : une saignée de 50 milliards d’euros en 3 ans dans les dépenses publiques et sociales.

 

Qui peut croire que l'on puisse négocier des garanties – un moindre mal - pour les salariés, les fonctionnaires, les chômeurs et les retraités dans ce cadre ?

 

Le mouvement exemplaire des cheminots, tant par sa détermination que par la justesse de son contenu, a mis en difficulté le gouvernement et le patronat comme jamais depuis l’élection de François Hollande. Pour l’Union Locale du 15ème, il a ouvert la voie à une véritable contre-offensive des salariés, dans tout le pays, pour mettre en échec ce plan de casse généralisé de nos acquis et imposer la satisfaction de nos revendications. Nous gardons le souvenir des mobilisations immenses, inachevées, de 2010 contre la casse des retraites.

 

Le gouvernement a cherché lourdement à rallier la CGT à un accompagnement de sa « réforme ferroviaire ». Il a été mis en échec par le mouvement et s’est retrouvé avec ses partenaires syndicaux habituels.

 

Aujourd'hui, les salariés attendent de la principale organisation de lutte du pays une voie claire et des perspectives de lutte concrète.

 

La place des dirigeants syndicaux CGT n'est pas à la table du MEDEF sous les auspices de Hollande et de Valls. Elle est sur le terrain de l'exploitation, dans les luttes, avec les syndiqués. Des possibilités nouvelles existent d'impulser, en actes, la convergence des luttes. Chaque militant syndical de classe l’appelle de ses vœux pour préparer, dès maintenant, une rentrée de résistance et de contre-offensive.

 

Les instances confédérales ont un rôle décisif à jouer dans cet objectif.

 

Fraternellement,

 

Le Bureau de l’UL du XVème arrondissement de Paris

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 10:15

bg_bandeau_haut2.jpgLa plus grosse UD de France prend publiquement position pour le boycott et développe ses propositions en terme de luttes à la rentrée. Nous la publions avec plaisir :

 

Union des syndicats CGT de Paris
85 rue Charlot 75140 PARIS cedex 03
Téléphone : 01.44.78.53.31
Télécopie 01 48 87 89 97
Courriel : accueil@cgtparis.fr
www.cgtparis.fr
CCP 27 46 74 P Paris
Adresse de la CE de l’UD de Paris au Bureau Confédéral
La Commission Exécutive de l’UD de Paris réunie le 3 juillet 2014 a décidé de s’adresser au Bureau
Confédéral sur 3 points :
- la participation de la CGT à la Conférence « sociale »,
- la préparation d’une rentrée offensive,
- la stratégie de la CGT.
-1- Concernant la participation de la CGT à la conférence sociale.
Les conférences sociales de 2012 et 2013 n’ont eu pour effet que de répondre aux revendications
patronales :
- ANI de « sécurisation » de l’emploi,
- Exonérations d’impôts et de cotisations sociales,
- La poursuite des attaques contre nos retraites,
- ANI sur la formation professionnelle, etc.
Autant de mesures contraires aux intérêts des salarié-e-s.
Le seul objectif de ces conférences est d’obtenir la caution des organisations syndicales à la mise en
oeuvre des politiques d’austérité. Le monde du travail n’a rien à attendre de la conférence « sociale »
des 7 et 8 juillet. Elle constitue une nouvelle manoeuvre visant à faire avaliser le pacte de
« responsabilité », qui constitue une saignée dans les dépenses publiques de 50 milliards en 3 ans. Le
gouvernement cherche à associer les organisations syndicales à la régression sociale, à la casse des
services publics et de la protection sociale.
Le gouvernement a démontré ces dernières semaines sa conception du dialogue social dans les
conflits des cheminots et des intermittents en orchestrant une campagne de dénigrement de l’action
syndicale.
Qui peut croire que l’on peut obtenir des garanties pour les salarié-e-s, les fonctionnaires, les privés
d’emploi, les retraité-e-s, dans le cadre du pacte de « responsabilité » ?
La Commission Exécutive de l’UD de Paris affirme que la CGT ne peut participer à cette mascarade.
Nous considérons que la non-participation serait de nature à clarifier la posture de la CGT vis-à-vis du
patronat et du gouvernement et de donner un signe fort au monde du travail.
-2- Concernant la préparation d’une rentrée offensive.
L’heure est à la confrontation sociale ! La Commission Exécutive de l’UD de Paris estime
indispensable, au regard de la situation économique et sociale, de préparer les conditions d’une
rentrée offensive en ouvrant de nouvelles séquences de mobilisation nationale unitaire
interprofessionnelle. Elle attend de la Commission Exécutive Confédérale des décisions permettant
d’instaurer un rapport de forces dans le but de gagner sur les légitimes revendications des salariés.
-3- Concernant la stratégie de la CGT.
La Commission Exécutive de l’UD de Paris demande au Bureau Confédéral de proposer à la
Commission Exécutive Confédérale de mettre à l’ordre du jour du prochain CCN d’une part la
stratégie de la CGT, et d’autre part le bilan de l’activité de la direction confédérale depuis le 50ème
Congrès. Cette demande fait suite à de nombreuses interpellations d’organisations de la CGT. Ces
interpellations posent la question de l’impulsion des luttes, de leur convergence et de leur
coordination interprofessionnelle. Elles s’interrogent sur l’élaboration démocratique de la position
CGT livrée dans la presse, notamment par son secrétaire général.
La Commission Exécutive de l’UD de Paris considère que ce débat serait salutaire en termes de
clarification et de cohérence. La CGT en sortirait plus forte, plus unie. C’est la condition pour gagner
le rassemblement le plus large du monde du travail afin de faire aboutir les revendications et de se
libérer de l’exploitation capitaliste.
Paris, le 3 juillet 2014
Pour la CE de l’UD de Paris,
Patrick PICARD
Secrétaire Général
de l’UD CGT de Paris

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 18:33

index-1-copie-3.jpgNous publions ci-joint un extrait de l'édito du bulletin de juillet de l'UD de Haute-Loire :

 

"Par sa politique, le gouvernement répond aux exigences du Medef, mais
pas à celle des salariés. Le pacte de responsabilité n’est ni solidaire, ni
responsable, il répond aux exigences de privatiser la Sécurité Sociale.
L’exonération des cotisations d’allocations familiales d’ici fin 2017 participe
au démantèlement pur et simple de la Sécurité Sociale et la politique
familiale sera dépendante des décisions du gouvernement au même titre
que la politique militaire.
Dans ces conditions, à quoi sert une conférence sociale prévue début
juillet ?"

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 14:29

filpac cgtAprès la position en faveur du boycott adoptée par le congrès du SGLCE (Le Livre parisien) c'est le CEN de la Filpac qui se prononce non seulement pour le boycott mais également pour un débat afin d'éclaircir les positions en interne de la CGT. La motion adoptée signe publiquement un virage de la Filpac qui fut pendant des années une fédération stigmatisée pour son réformisme. A moins d'un simple mouvement d'optique : la Filpac serait alors toujours aussi peu "révolutionnaire" mais le glissement qui semble sans fin du bureau confédéral la découvre dans la gauche de la confédération ? Nous publions en tous cas la position du CEN avec plaisir !

 

Le CEN de la Filpac CGT, réuni le 3 juillet 2014, constate que le mot « social » a été soigneusement effacé de
la Conférence convoquée les 7 et 8 juillet. Le seul but de cette rencontre est d’habiller l’austérité d’un consensus
entre Medef et syndicats de salariés. Pour bien en définir les termes, le Premier ministre a démultiplié son action :
- vote à marche forcée de la loi de finance rectificative le 1er juillet, dont le deuxième volet – le Pacte dit de
responsabilité frappant la Sécurité sociale – sera adopté dès le 8 juillet,
- retrait du décret Pénibilité, repoussé sine die,
- perspective immédiate de destruction des seuils sociaux,
- serment d’allégeance au patronat dans l’interview aux Echos du 2 juillet,
- stratégie d’accompagnement des destructions industrielles (ArjoWiggins, UPM, Stora Enso, Condat,
Hersant Média etc.) et des licenciements massifs.
La seule porte d’entrée dans cette Grande Conférence n’est pas la question sociale, mais la base du
programme commun à la CFDT et au Medef, à savoir la négation de la crise du système capitaliste. La thèse de
l’accord de juin 2011 CFDT-CFTC-CGC Medef-CGPME-UPA se résume ainsi :
« Malgré l’efficience du marché et de ses entrepreneurs, c’est le déficit de compétitivité, le coût du Travail
et de la protection sociale qui sont cause des problèmes rencontrés. Et si le chômage existe, la faute en
revient au Code du Travail, au manque de formation des chômeurs et leur faible disponibilité à prendre les
emplois. »
En conséquence, alléger les cotisations des entrepreneurs, baisser les salaires et la protection sociale sont les
mesures « sans autre alternative » que le gouvernement demande aux syndicats d’avaliser les 7 et 8 juillet.
Le CEN de la Filpac CGT appelle à déjouer le piège de la Conférence des 7 et 8 juillet en n’y allant pas, à
clarifier les objectifs revendicatifs contre l’austérité, à préparer les mobilisations qui s’imposent et à
intensifier la mobilisation contre une extrême droite qui se nourrit de cette austérité.
Le CEN de la Filpac CGT constate que son analyse est partagée dans la CGT.
1. Si un doute subsiste, alors il doit être levé par une consultation démocratique des organisations de
toute la CGT, sur l’analyse de la fonction de la Conférence sociale et sur la présence de la Confédération.
Une telle consultation est encore possible, et absolument nécessaire.
Si la démocratie syndicale doit s’appliquer alors il deviendra clair pour l’exécutif confédéral qu’il n’a d’autre
mandat que celui de refuser de participer au consensus national pour l’austérité.
2. Y aller pour dénoncer les termes de cette Conférence truquée et ficelée par avance, ou ne pas y aller
tout en la dénonçant, telles sont les deux seules positions conformes au mandat très majoritaire qui
s’exprime à l’intérieur de la CGT.
Quelle raison conduit à défendre la présence de la CGT à tout prix à cette Conférence ? Une autre position
que celle du CEN de la Filpac CGT : celle qui consiste à adopter la thèse du déficit de compétitivité comme cause
de la crise actuelle, donc de considérer la politique d’austérité comme la seule possible, moyennant l’obtention de
quelques contreparties.
Si une telle position existe dans la CGT, alors elle doit être défendue comme telle par ceux qui la prône.
Inutile de poursuivre le mortel jeu de cache-cache actuel.
L’expression d’un débat contradictoire aura un effet de clarification salvatrice, de renforcement de
l’unité de la CGT et d’assainissement immédiat d’une atmosphère viciée. Encore faut-il que les tenants d’une telle
orientation l’assument dans notre confédération.
L’après Conférence sociale sera suivie d’une politique d’austérité qu’il faudra combattre avec d’autant
plus d’énergie que cette orientation sera partagée par le plus grand nombre. Une telle mobilisation contre l’austérité
et l’extrême droite qui s’en nourrit suppose un débat vigoureux qui dopera les énergies collectives de notre
confédération.
Résolution du CEN de la Filpac CGT – 3 juillet 2014
Conférence sociale, austérité et tâches de la CGT

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 09:31

 indexValls reporte à nouveau le dossier pénibilité et ouvre celui des seuils et du code du travail lui-même. Le Medef applaudit et lève ses "menaces" de boycotter la conférence sociale. Pauvre CFDT qui voit sa stratégie d'accords "donnant-donnant" s'effondrer avec la disparition des maigres compensations qui lui furent promises en échange de ses trahisons ! Et pauvre direction confédérale CGT dont la seule réaction est d'écrire à Hollande pour se plaindre de Valls !!! Le boycott de cette maudite conférence des 7 et 8 juillet est donc toujours plus d'actualité. C'est la position retenue par Solidaires. Dans FO certains l'évoquent également.  Dans la CGT le combat continue et nous publions avec plaisir la position de l'UD 93.

 

Union Départementale CGT 93
1, place de la Libération - 93016 BOBIGNY Cedex
Tél. : 01.48.96.36.37 - Fax : 01.48.30.98.69 - Site Internet : www.cgt93.fr - E-mail : contact@cgt93.fr
Bobigny, le 3 juillet 2014.
A l'attention des membres du Bureau Confédéral
Chers(es) camarades,
je n'ai pas l'habitude de m'adresser à vous par écrit mais je crois que l'urgence et la situation le mérite. Après les dernières déclarations de Manuel Valls je découvre la déclaration de la confédération et le courrier de Thierry à François Hollande suite à un Bureau Confédéral exceptionnel.
Les débats qui ont animé la Commission Exécutive Confédérale ont démontré une différence d'appréciation notable sur notre participation à cette troisième conférence dite "sociale". Par contre, un certain nombre de lignes rouges ne pouvant pas être dépassées faisaient à minima consensus et je crois qu'elles ont été franchies par le gouvernement et le patronat.
Nous pouvons vérifier aujourd'hui, s'il en était besoin, que le monde du travail n'a rien à attendre dans cette parodie annuelle de démocratie sociale qui poursuit l'unique but d'intégrer et d'associer le syndicalisme dans les décisions austéritaires et les reculs sociaux. De plus, il est étonnant d'en appeler à François Hollande pour rétablir un dialogue dit "social" étant le promoteur de cette situation et d'écrire : "Cette clarification conditionne le sens de nos échanges et celui des ateliers thématiques qui doivent se tenir le 8 juillet matin". A aucun moment nous n'évoquons l'éventualité de notre non-participation.
Bon nombre de militants et de salariés ne comprendraient pas notre entêtement à vouloir participer à cette conférence à n'importe quel prix. La CGT doit être source de clarté dans la période. L'option de s'en retirer est plus que jamais d'actualité me semble-t-il.
Recevez, chers(es) camarades, mes fraternelles salutations.
Pour l’Union Départementale CGT 93
Hervé Ossant, Secrétaire Général

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 15:37

Nous relayons ICI en PDF et ci-dessous la motion de la Cgt-Educ'action 33 qui est un écho à la position unanime de la CE nationale de la Cgt-Educ'action  qui s'est positionnée contre la participation.

 

Motion Cgtéduc'action 33
L'annonce par le président Hollande d'une conférence sociale est une manoeuvre
politique qui ne vise qu’à faire avaliser le pacte de responsabilité. On mesure dès à
présent les effets de ces politiques d’austérité : reconduction du gel du point d'indice
des fonctionnaires, coupes claires dans les budgets des services publics, remise en
cause du statut des fonctionnaires, attaques contre la sécurité sociale.
En cédant aux exigences du patronat, le gouvernement s'attaque aux salaires et à
l'emploi, c'est à dire aux exigences essentielles du monde du travail.
De cette mascarade il ne peut sortir qu'un recul des conditions de vie des travailleurs
comme l'ont prouvées, les précédentes conférences.
Il ne faut pas apporter un crédit politique à un gouvernement largement désavoué.
Ne pas cautionner cette conférence, c'est être résolument du côté des travailleurs
écoeurés à juste titre par la politique anti-ouvrière et rétrograde de Hollande.
C'est une étape essentielle pour que la CGT apparaisse clairement en opposition au
patronat.
Après les grèves du 18 mars et du 15 mai appelées par la CGT en commun avec
d’autres organisations sur le terrain de refus de cette politique, l’heure est à la
recherche de l’unité pour faire aboutir nos revendications. Dès à présent la CGT doit
organiser la riposte et exiger l’abandon du pacte de responsabilité.
La CGT Educ’Action refuse et ne cautionne pas cette « Conference social ».
La CGT Educ’Action interpelle les directions syndicales, la CGT en particulier,
pour qu’elles se retirent de cette Conference où il n’y a rien à négocier.

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 07:02

logo ugffEt encore une de plus: ICI en PDF et ci-dessous.

 

Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires CGT
Adresse de la Commission Exécutive de l'UGFF-CGT
à la Commission Exécutive Confédérale
Cher-e-s Camarades,
Lors de sa réunion, en date du 25 juin 2014, la commission exécutive de l'UGFF-CGT a décidé de
s'adresser aux membres de la commission exécutive confédérale au sujet du positionnement de la
CGT pour la conférence sociale.
Force est de constater que les précédentes conférences sociales se sont soldées par un refus d'ouvrir
de réels processus de négociations sur les propositions et les revendications des organisations
syndicales et plus particulièrement de la CGT, malgré notre participation, justifiée, très active et
offensive, aux discussions proposées.
Pire encore, les politiques initiées par le gouvernement, toujours sous l'aiguillon du Medef, se sont
avérées particulièrement régressives à l'image des lois portant sur la «sécurisation de l'emploi»
transcrivant l'accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 ou sur les retraites, pour ne citer
ici que deux exemples.
Aujourd'hui, la conférence sociale proposée intervient dans un contexte au moins caractérisé par :
 L'accentuation et la généralisation des politiques d'austérité qui ne cessent de nourrir la crise
et de générer une insécurité sociale généralisée,
 Une séquence de consultations électorales, élections municipales et européennes, marquée
par la réalité préoccupante du vote de l'extrême-droite et de l'abstention, qui montre la non
adhésion et même le rejet des politiques initiées par le gouvernement,
 La confirmation d'une situation sociale conflictuelle, la poursuite et la multiplication des
processus de mobilisation : cheminots, intermittents du spectacle, salariés de l'industrie et du
commerce, agents des trois versants de la fonction publique, retraités, journée d'action
interprofessionnelle du 26 juin...
Force est de constater l'attitude brutale, méprisante et même insultante, du gouvernement, à
l'encontre des salarié-es, des privé-es d'emploi, des retraité-es, qui impose la politique du fait
accompli et du passage en force, y compris en refusant d'ouvrir de réels processus de discussions et
de négociations sur les revendications exprimées.
Afin de répondre aux exigences toujours plus grandes des actionnaires, du Medef, des marchés
financiers, les pouvoirs publics refusent de rompre avec les politiques d'austérité.
A défaut d'une telle rupture, la feuille de route gouvernementale au titre de l'année 2014 et des
années suivantes est d'ores et déjà connue à l'image des contenus des projets de loi de finances et de
financement de la sécurité sociale rectificatives, sans parler des préconisations de la Cour des
comptes ou encore des recommandations du Conseil de l'Union européenne concernant le
programme national de réforme de la France pour 2014 et portant avis du Conseil sur le programme
de stabilité de la France pour 2014.
De fait, cette conférence sociale est un alibi de dialogue social, elle a pour objet de créer les
conditions d’une confirmation et d’une déclinaison du pacte dit de responsabilité et de solidarité,
avec un affichage de quelques contreparties d'ores et déjà majoritairement rejetées par les
organisations syndicales.
C'est pourquoi l'UGFF-CGT considère que la conférence sociale proposée par le gouvernement est
inacceptable dans ses formes, ses contenus et ses objectifs.
Du point de vue des enjeux relatifs aux politiques publiques, aux services publics, à l'emploi public,
à l'évolution des finances publiques, il va sans dire que cette conférence sera une confirmation de
l'entreprise de démolition en cours.
L'UGFF-CGT demande que la CGT se rende au rendez-vous du 7 juillet pour n'y prononcer qu'une
seule et même déclaration, dénonçant les politiques initiées par les pouvoirs publics et le Medef.
Il s'agirait aussi de rappeler quelques axes clés et forts du corpus revendicatif de la CGT démontrant
que d'autres choix sont nécessaires et possibles.
Il s'agirait enfin de réaffirmer la disponibilité de la CGT pour engager un réel processus de
discussions et de négociations s'inscrivant dans l'indispensable rupture avec les politiques
d'austérité.
A l'issue de cette déclaration, il s'agirait de quitter la conférence, sans participation aucune aux
ateliers proposés, et d'organiser une conférence de presse de telle manière à porter à la connaissance
du monde du travail le positionnement de la CGT, ses exigences et ses propositions.
Enfin, la commission exécutive de l’UGFF estime nécessaire que la CGT propose à l’ensemble des
organisations syndicales une démarche commune au sujet de la conférence sociale et plus largement
l’engagement d’un processus d’action unitaire.
La commission exécutive de l'UGFF-CGT demande à ce que la commission exécutive confédérale
du 1er juillet prochain débatte et arrête une position très claire à ce sujet.
Au cas où la commission exécutive confédérale déciderait de la participation de la CGT à la
conférence sociale, l'UGFF-CGT ne souhaite pas que son Secrétaire général fasse partie de la
délégation pour les raisons déjà évoquées ci-dessus.
Fraternellement,
Pour la commission exécutive de l'UGFF-CGT,
Jean-Marc Canon, Secrétaire Général de l'UGFF-CGT.
Montreuil, le 27 juin 2014
Ps: Copie de la présente adresse est communiquée aux membres du bureau confédéral et aux
organisations du CCN
Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires CGT
263, Rue de Paris - case 542 - 93514 Montreuil CEDEX tel: 01 55 82 77 56
mel: ugff@cgt.fr site: http://ugff.cgt.fr

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 23:05

logo-FERC.PNGDéclaration adoptée par la CE de la Ferc (fédération Education recherche Culture) CGT le 27 juin ici en PDF et ci-dessous.  La Commission Exécutive Confédérale qui se réunira mardi 1er juillet afin d'établir la position de la Cgt lors de la conférence "sociale" des 7 et 8 juillet prochains, aura-t-elle à l'esprit les diverses adresses qui lui ont été remontées ces deux dernières semaines ?

 

Montreuil, le 27 Juin 2014

Aux membres de la CE confédérale

Pour information aux Fédérations

DECLARATION ADOPTEE PAR LA CE DE LA FERC

LE 27 JUIN 2014

Face à l’agression que subit le monde du travail, tant de la part du gouvernement que du patronat,

beaucoup s’interrogent sur l’opportunité de participer à la conférence sociale.

Les deux premières conférences ont abouti aux ANI « sécurisation de l’emploi » et formation

professionnelle, tous deux transposés en lois néfastes aux intérêts des salariés et de leurs

familles, et à de nouveaux reculs sur les retraites.

La feuille de route qui sortira de cette troisième conférence sociale est déjà annoncée : la mise en

place d’un comité de suivi d’un pacte de responsabilité qui répond aux exigences du MEDEF et

vise à détruire la Sécurité sociale et le droit du travail

Ces derniers mois, le gouvernement a démontré ce qu’est sa conception du « dialogue social »

notamment lors des conflits des cheminots et des intermittents du spectacle. Il a privilégié une

campagne de dénigrement de l’action syndicale à l’ouverture de véritables négociations.

Tout dans son attitude témoigne d’une obstination coûte que coûte à maintenir une politique au

service de la finance au détriment des droits des salariés, retraités, privés d’emploi.

Dans notre propre champ d’intervention, il est resté intraitable sur les diverses questions qui

émergent : rythmes scolaires, fusions forcées d’établissements dans le domaine de

l’enseignement supérieur et de la recherche, transfert de la responsabilité sur les individus et

abandon de toute politique nationale de la Formation professionnelle, « détricotage » du monde de

l’Éducation populaire. Il applique une politique d’austérité ravageuse en matière d’emploi, de

condition de travail.

Dans ce contexte, la CGT peut-elle servir de caution au gouvernement dans sa vaste opération de

communication et d’instrumentalisation des Organisations Syndicales ?

La CGT revendique un véritable droit de négociation. Elle démontre chaque jour sa capacité à

porter les revendications des salariés pour gagner des droits nouveaux.

Mais cette conférence sociale ne peut être en l’état qu’une occasion de plus de faire croire que le

gouvernement serait « un arbitre juste » alors que ses décisions répondent presque toujours aux

demandes du MEDEF et à celles des lobbies réactionnaires.

Dans ces circonstances, la CGT doit s’adresser prioritairement aux salariés pour construire avec

eux un véritable rapport de force, les convaincre qu’un autre partage des richesses est possible et

qu’il faut une revalorisation immédiate du Travail.

En conséquence, la FERC-CGT s’adresse aux membres de la CEC pour qu’elle se prononce, lors

de sa réunion du 1er juillet, contre la participation de la CGT à la troisième conférence sociale.

En revanche, la CGT doit saisir l’occasion de l’ouverture de la conférence sociale pour occuper

l’espace médiatique, en s’adressant aux salariés, et en leur proposant de faire converger leurs

revendications et leurs luttes afin d’aller vers le mouvement d’ampleur qui sera nécessaire pour

mettre fin à la politique gouvernementale d’austérité.

Les revendications exprimées par les salariés, les propositions avancées par la CGT doivent être

entendues et elle continuera de les porter partout où il est réellement possible de négocier pour

gagner.

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 11:38

logo-cgt-amiens-nord.jpgNous relayons l'adresse de l'UL cgt d'Amiens Nord qu'un camarade nous a transmis. Une de plus qui appelle la direction confédérale à boycotter la conférence sociale et à organiser sa propre conférence des luttes!

 

 

 

Appel de la Commission exécutive de l’Union Locale CGT Zone Industrielle Nord d’Amiens

au Bureau Confédéral de la CGT

Aux instances interprofessionnelles et professionnelles de la CGT

 

 

La CE de l’Union Locale Zone Industrielle d’Amiens Nord qui s’est réunie le 20 juin 2014 a pris acte de la décision d’une journée d’action le 26 juin 2014.

Cette journée de grèves et de manifestations se situe à quelques jours d’une sois-disant « conférence sociale » prévue les 6 et 7 juillet 2014.

Cette « conférence sociale bidon » en « partenariat social » avec le Medef / CFDT est organisée par le gouvernement Valls / Hollande pour faire passer les contre-réformes et s’attaquer aux conquêtes historiques du monde du travail.

De l’ANI au pacte de responsabilité, de la mise en cause du service public ferroviaire défendu pied à pied par les cheminots, de la mise à sac du statut des intermittents du spectacle, tout est fait pour brader les acquis sociaux.

Les deux précédentes « conférences sociales » de 2012 et 2013 n’ont eu pour effet que de répondre aux revendications patronales du Medef / CFDT avec les autres organisations syndicales complaisantes CGC et CFTC agissant contre les intérêts des salariés du public comme du privé, des retraités et privés d’emploi.

Notre CE réunie ce jour demande à notre confédération, à toutes les instances de la CGT de s’engager sans ambiguïté  sur :

-          L’annonce dès maintenant du refus de la CGT de participer à un simulacre de « conférence sociale » sur des sujets décidés par le gouvernement.

-          La volonté de toutes les instances de la CGT à sa propre conférence de luttes sociales, avec rassemblement interprofessionnel sur les lieux mêmes de la conférence gouvernementale Medef / CFDT en proposant à tous les salariés du public et du privé, retraités et privés d’emploi qui partagent nos revendications d’y participer.

Aujourd’hui, nous sommes « tous des Cheminots » comme nous avons été pendant 7 ans de lutte exemplaire des « Good Year ». Seul le boycott de ces réunions réformistes où tout est organisé d’avance pour saigner les salariés, retraités et privés d’emploi au profit des actionnaires des grands groupes capitalistes doit prévaloir car assister à cette conférence c’est cautionner la poursuite des réformes scélérates engagées par le gouvernement.

 

Les cheminots, intermittents, postiers, salariés du secteur de la santé, enseignants-chercheurs, montrent le seul chemin à suivre : LA LUTTE qui seule fera reculer patronat et gouvernement.

 

 

Fait à Amiens Zone Industrielle Nord, le 20 juin 2014.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:53

Et une structure de plus qui se prononce sans équivoque. Nous publions avec plaisir la résolution du congrès du syndicat de Cléon.

 

 

Adresse du Congrès du Syndicat CGT Renault Cléon,

réuni les 20 et 21 juin 2014 au bureau confédéral de la CGT

 

Le 7 et 8 juillet prochain, le premier ministre Manuel Valls réunira les organisations patronales et les organisations syndicales de salariés pour une nouvelle Conférence sociale, après celles de juillet 2012 et de juin 2013.

 

Instaurée par François Hollande, suite à son élection, la Conférence sociale réunit chaque année patronat et syndicats autour du gouvernement pour établir la feuille de route « sociale » de l'année à venir.

 

Ce que nous avons hélas constaté, c'est qu'à l'occasion de chacune d'elle, des mesures ont été prises par le gouvernement en faveur du patronat pour diminuer le  « soi-disant » coût du travail, repousser l'âge de la retraite, démanteler nos services publics et notre protection sociale, alors que les questions urgentes sur le pouvoir d'achat et l'emploi demeurent. Voilà le bilan que l'on en a tiré.

 

Il en sera de même pour la Conférence sociale des 7 et 8 juillet au cours de laquelle le Président de la République et son 1er ministre viendront confirmer leur détermination à mettre en œuvre leur « pacte de responsabilité » et ses 30 milliards d'euros offerts au patronat au travers :

         - d'une part, de la poursuite du Crédit Impôt Compétitivité Emploi

         - d'autre part, de nouvelles exonérations partielles ou totales de cotisations          sociales mettant en péril tout notre système de protection sociale.

 

Cette conférence n'a qu'un objectif : obtenir la caution d'organisations syndicales complaisantes, agissant contre les intérêts des salariés du public comme du privé, des retraités et des privés d'emploi, pour faire valider la politique d'austérité qu'il entend mener au service du grand patronat.

 

Toute ceci fait que nous ne voyons aucun intérêt à participer à cette conférence sociale.

 

C'est pourquoi nous demandons à notre confédération d'annoncer que la CGT n'y participera pas.

 

Ce sera un moyen de dire à des millions de salariés qu'il n'y a rien à attendre du soi-disant « dialogue social » dans le cadre d'une négociation qui ne vise qu'à imposer de nouveaux reculs sociaux.

 

Et que le seul moyen de nous faire respecter, ce sera de reconstruire un rapport de force par de puissantes mobilisations, à l’image des mobilisations engagées par les cheminots et les intermittents du spectacle.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 21:42

Nous reviendrons sur les riches travaux du congrès du syndicat général du livre parisien (SGLCE). Mais nous publions déjà la résolution d'actualité qui résume les orientations principales adoptées. Dont un appel à ce que la confédération ne cautionne pas la mascarade sociale des 7/8 juillet.

 

 

XVIIe CONGRÈS
23, 24 et 25 juin 2014

RÉSOLUTION
Le XVIIe Congrès du SGLCE-CGT s’est réuni les 23, 24 et 25 juin 2014, à la Maison du
Livre, en présence de Marc Peyrade, secrétaire général de la Filpac-CGT, Emmanuel Vire,
secrétaire général du SNJ-CGT et Thierry Dumez, secrétaire de l’URIF-CGT.
Les délégués confirment leur volonté de s’opposer quotidiennement aux politiques
d’austérité qui déstructurent les acquis sociaux et enlisent chaque jour un peu plus les
salariés dans la misère.
Les conférences sociales initiées, depuis deux ans, par le gouvernement se sont conclues
par des reculs sociaux. Le SGLCE-CGT considère que la confédération ne peut cautionner
par sa présence ces opérations médiatiques au service des intérêts du Medef.
* * *
La protection sociale du salarié, notamment l’emploi et la charge de travail, est au coeur de
notre lutte.
Le SGLCE-CGT exige, face aux projets de réorganisation, ne voir aucun de ses mandants
laissé pour compte et la mise en oeuvre concrète et rapide des investissements
indispensables au maintien de la charge de travail de l’ensemble des titres et produits
complémentaires de tout ordre qui y sont liés.
Nous exigeons du patronat qu’il envisage et propose des solutions d’emplois acceptées et
acceptables pour l’ensemble des salariés.
La formation professionnelle est l’un des moyens d’atteindre ces objectifs d’actualité.
La prise en compte de la pénibilité est une revendication incontournable. Au-delà des
moyens d’y arriver, chaque salarié est concerné en fonction de son itinéraire professionnel.
…/…
Dès le mois de septembre, le SGLCE-CGT mettra TOUT en oeuvre pour obtenir les
augmentations de salaire liées à l’inflation et la hausse des prix.
* * *
Pour le SGLCE-CGT, les pouvoirs publics doivent prendre les mesures nécessaires pour
que ce qui est lu en France y soit fabriqué, avec réciprocité pour les autres pays. Le
SGLCE-CGT demandera une rencontre avec le ministère du redressement industriel sur
cette question essentielle pour l’emploi et la planète.
* * *
Depuis toujours, le SGLCE-CGT combat les idées racistes véhiculées par l’extrême droite.
Ce parti se nourrit de la crise pour arriver au pouvoir.
Les valeurs de la CGT de fraternité, de solidarité ne sont en rien compatibles avec les leurs.
* * *
Le XVIIe Congrès lance une solidarité financière pour les cheminots qui s’opposent « par la
grève » à la réforme de la SNCF qui vise à ouvrir cette entreprise à la libre concurrence, à
lui retirer sa mission de service public et à remettre en cause ses statuts.
Dans le même état d’esprit, les délégués soutiennent la lutte des intermittents, créateurs de
richesse, qui perpétuent l’exception culturelle française. Ils sont également solidaires avec
les papetiers et les salariés de Nice-Matin, dont les emplois sont menacés.
Ils appellent à participer massivement à la manifestation du 26 juin en utilisant des arrêts
de travail.
Paris, le 24 juin 2014

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 21:34

Nous publions ici la déclaration votée au congrès de l'UD 92 qui appelle à boycotter la conférence sociale et à préparer les conditions d'une grève générale.

 

 

Appel du congrès de l’Union Départementale CGT des Hauts de Seine
Préparons la confrontation sociale pour bloquer la politique du gouvernement

 

Les syndicats de la Confédération Générale du Travail, réunis dans le cadre du congrès de leur Union Départementale en appellent à tous les syndiqués CGT, à tous les salariés, femmes et hommes, en activité ou retraités, précaires ou privés d’emploi.
Nous sommes totalement solidaires de la grève des cheminots pour le retrait du projet de réforme ferroviaire.
Nous dénonçons la campagne honteuse de dénigrement dont ils sont l’objet.
Sur le fond, cet acharnement médiatique témoigne de la grande crainte éprouvée par les gouvernants devant ce conflit social de classe qui pourrait converger avec d’autres luttes tout aussi légitimes.
C’est d’ailleurs ce qu’ont exprimé de nombreux délégués en affirmant que le combat des cheminots c’est le combat des enseignants, des animateurs et des personnels de services qui s’insurgent contre la réforme des rythmes scolaires et demandent le retrait des décrets Hamon-Peillon, celui des agents de l’inspection du travail pour la défense de leurs sites, des intermittents du spectacle pour exiger l’annulation de la convention Unedic, des agents de l’équipement et des Finances publiques pour leurs postes etc.
Cette grève des cheminots fait honneur à l’ensemble du monde du travail ! Ce n’est pas une grève pour défendre des intérêts corporatistes, comme tentent de le faire croire les ragots médiatiques. C’est une grève pour défendre le service public, c’est une grève pour s’opposer à l’éclatement de la SNCF, entreprise publique nationale, en trois entités distinctes et pour affirmer que ce n’est ni aux cheminots, ni aux usagers de payer la dette de RFF.
Nous en appelons à toutes les forces vives de la CGT sur le département : pas une seule, pas un seul camarade ne peut rester passif et ne doit faillir pour soutenir leur grève. Partout un seul mot d’ordre : tous dans l’action militante pour aller à la gagne avec les cheminots ! Diffusons les tracts CGT adressés aux usagers, partout, sur nos lieux de travail et avec nos Unions Locales dans les lieux publics, faisons connaître les véritables raisons de la grève des cheminots. C’est un premier soutien indispensable.
Nous appelons tous les syndicats CGT à s’emparer de la journée d’action interprofessionnelle nationale unitaire du 26 juin, lancée par la CGT et reprise par la CGT et FO en Ile de France.
Agir le 26 juin, se mobiliser sur les revendications, se déployer sur les lieux de travail pour aller à la rencontre des salariés durant toutes la semaine du 23 au 27 juin, pour mener la bataille des idées, faire grandir l’idée du tous ensemble et le construire, ce sera la meilleure façon de manifester notre solidarité aux côtés des cheminots, pour faire reculer le gouvernement, imposer le retrait du projet de loi d’éclatement de la SNCF.
La CGT n’a rien d’utile à faire en participant à la pseudo conférence sociale convoquée par le gouvernement les 7 et 8 juillet.
Quel sens pourrait-il y avoir à participer à la Conférence sociale alors que les deux précédentes conférences ont chacune été suivies de régressions sociales majeures imposées par le gouvernement avec l’ANI réduisant les droits du travail et l’allongement de la durée de cotisation à 43 années pour prétendre partir en retraite ?
Quel sens pourrait-il y avoir alors que le gouvernement multiplie les décisions antisociales et se fait ainsi l’exécuteur fidèle des volontés du MEDEF ?
Pourtant rejeté nettement lors des élections municipales et européennes, le gouvernement poursuit dans tous les domaines sa politique réactionnaire, une politique élaborée en commun avec les autres gouvernements dans le cadre de l’Union Européenne !
Cette politique est en tout point conforme aux intérêts des grandes multinationales, de leurs actionnaires ; elle répond aux intérêts des banques et de leurs pratiques spéculatives, intérêts défendus, les uns comme les autres, par le patronat, avec le MEDEF à sa tête.
- Les conséquences de l’ANI, retranscrit dans la loi de pseudo sécurisation de l’emploi se font sentir dans les entreprises du département au travers de multiples tentatives de remises en cause des accords RTT notamment, et de vastes plans de suppressions d’emplois, comme à EADS Airbus.
- La réforme des retraites, se situant dans la parfaite continuité des loisBalladur – Fillon - Woerth augmente à 43 annuités la durée de cotisation pour bénéficier d’un droit à la retraite à 60 ans qui, de fait, n’est plus que théorique.
- Le pacte de responsabilité lancé par François Hollande et finalement signé entre le MEDEF, la CFDT et la CFTC remet en cause les cotisations sociales Famille versées par les entreprises.
C’est un changement de braquet dans la fiscalisation et le démantèlement de la Sécurité sociale. En 3 ans il n’y aurait plus de branche famille ! Cette attaque sans précédent vient s’ajouter aux 230 milliards d’exonérations accordés aux patrons depuis 1996.
C’est également pour répondre aux exigences du grand capital que le pacte de responsabilité se combine avec une réforme sur la territorialité que le gouvernement veut imposer à marche forcée.
La métropole du Grand Paris est une arme anti démocratique qui s’inscrit dans la réduction massive des dépenses publiques. Elle remet en cause les prérogatives des collectivités territoriales, les services publics de proximité, les droits des citoyens à décider pour leurs communes et leurs départements. Elle veut poursuivre la politique de désindustrialisation.
Combinée avec la réforme en cours du statut de la fonction publique sur l’inter-ministérialité la métropole visera directement les emplois de centaines de milliers de fonctionnaires et d’agents territoriaux, menacés d'être supprimés et de subir des mobilités forcées.
Dans un entretien donné au Figaro, la directrice de l’IFRAP, Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques, l’avoue crûment : la suppression des départements a pour objectif de « réduire la masse salariale ». A cet effet, elle propose de supprimer 56.000 des 360.000 emplois existant dans les collectivités territoriales des départements.
Le combat pour l’abrogation de cette loi est à l’ordre du jour : « Hollande ta réforme territoriale, on en veut pas ! » La Métropole ne devrait être créée que le 1erjanvier 2016. Nous devons donc tout faire pour empêcher sa mise en place effective.
Il est vital pour notre démocratie de bloquer la politique mise en place par le gouvernement Valls. En effet, le « pacte de responsabilité », ce plan d’austérité qui camoufle son nom est socialement inacceptable. Il doit être défait.
Les cheminots en grève ouvrent la voie et posent la bonne question : bloquer le pays pour faire reculer la politique d’austérité et imposer une alternative.
Les délégués au 18ème congrès de l’UD considèrent qu’une riposte d’ensemble est nécessaire. La question de la grève interprofessionnelle pour bloquer les plans destructeurs du gouvernement est posée. C’est pourquoi ils appellent les syndicats à mettre en débat partout, sous toutes les formes la nécessité du « tous ensemble » public privé.

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:13

Le rapport fait devant la commission exécutive confédérale du 18 juin dernier affirme que la conférence sociale des 7 et 8 juillet sera un "non-évènement". Si seulement c'était vrai !

 

Comme le rappelle justement le dernier bulletin de la Filpac, les conférences sociales inaugurées par Hollande ont surtout permis de faire signer par la CFDT les revendications du Medef. Ces conférences qui sont censées montrer l'attachement du gouvernement au "dialogue social" sont en réalité l'occasion de négocier...le cahier revendicatif du Medef.

 

La CFDT d'ailleurs ne s'y trompe pas. Elle hausse le ton pour exiger l'application des pauvres contreparties négociées en échange de ses trahisons. La crédibilité de sa posture est en jeu. Allons nous l'aider à sauver les apparences ?

 

Alors qu'iront faire nos représentants confédéraux dans cette galère ? Négocier quoi ? Avec quel rapport de forces ? Puisqu'il s'agit d'un "non-évènement" il y a un moyen simple de faire évènement : boycottons la conférence !

 

On sait que le débat agite les structures confédérales, les UD et les Fédérations. D'ailleurs le relevé de décisions de la CE confédérale le reconnait implicitement en écrivant : "on ne peut donc pas résumer notre posture à y participer ou pas". Eh bien si ! La chaise vide n'est certainement une politique en soi. Mais la chaise pleine non plus ! Dans le contexte de luttes qui se raniment mais qui peinent à s'étendre un refus de la CGT de cautionner la mascarade sociale du 7/8 juillet serait un véritable évènement. Et donnerait clairement le signal que l'époque du dialogue social s'achève pour ouvrir celle du combat social.

 

Il est encore temps de porter le débat à l'occasion des mobilisations du 26 juin. Il est encore temps que les organisations du CCN prennent position en ce sens.

 

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 23:36

conference-sociale.jpgNous relayons ci-dessous et en lien ICI un article posté par le Front Syndical de Classe. Cet appel au boycott à l'adresse du bureau confédéral doit être versé comme une contribution à toutes celles et ceux qui au sein de notre confédération oeuvre pour que les luttes soient le primat de l'action de la direction confédérale. Mais il faut souligner que cette position avait été porté par l'UD de seine maritime au dernier CCN de mai, avec les résultats que l'on connaît : toujours le chantage de la chaise vide qui ne fait rien avancer. Et à l'inverse, la chaise pleine de discours dont le gouvernement se contrefiche, ça fait avancer ?...

 

Le dispositif "social" du pouvoir "socialiste" entre conférences sociales bidon et partenariat social en complicité avec les syndicats jaunes, CFDT en tête pour faire passer leur contre-réformes et s'attaquer aux conquêtes historiques du monde du travail ça suffit effectivement!

De l'ANI au pacte de responsabilité, de la mise en cause du statut des intermittents à la contre-réforme du ferroviaire CFDT, CGC et CFTC sont de fait les relais du pouvoir contre les travailleurs et le dispositif qui sert à ces attaques c'est précisément le "dialogue social" adossé à une représentativité trafiquée.

Alors c'est tout ça qu'il convient de dénoncer et dont il est urgent de se retirer!

L'Union locale CGT du Havre appelle la confédération à boycotter la conférence sociale des 6 et 7 juillet
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