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  • : Communistes Libertaires de la CGT
  • : Les communistes libertaires sont un des courants fondateurs de la Cgt, sur une base anticapitaliste et révolutionnaire. Nous entendons renouveler ce combat, en intégrant les évolutions de la société d'aujourd'hui.
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QUI SOMMES NOUS ?

Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. 

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical. 

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir. 

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt. 

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire. 

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat. 

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre. 

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable. 

C'est pourquoi nous n'entendons pas oeuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social. 

Pour tout contact avec les communistes libertaires de la CGT : 

          communisteslibertairescgt@gmail.com

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Liens De Nos Amis

3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 17:31

6-fevrier.jpgNous reproduisons ci-dessous et ICI en pdf  un appel intersyndicale CGT/FSU/Solidaires en vue de l'action interprofessionnelle décidée par notre confédération depuis décembre dernier. A ce jour, c'est un des rares appels à notre connaissance, au niveau territorialn, qui aille au delà de la Cgt. Il faut dire que la majorité des structures départementales n'ont pas vraiment convoquées d'intersyndicales pour préparer cette échéance. Mais il faut dire aussi que notre direction confédérale n'a pas non plus cherché officiellement à s'adresser aux autres organisations syndicales afin de construire un camp syndical qui ne renonce pas face au virage libéral (officiel) de nos socialisses gouvernementaux (voir en ce sens l'interpellation de Solidaires).

Toujours est-il que cet appel venant de Haute-Loire aurait pu être signable et repris dans bon nombre de départements. Pas compliqué, non?

Sauf, que cela supposerait de revenir sur le discours confédéral qui depuis un an et demi nous serine que le gouvernement est sourd d'une oreille, alors qu'en réalité il mène une politique libérale depuis le début.

Sauf, que cela supposerait qu'on arrête de construire un camp syndical de l'accompagnement avec la Cfdt et l'Unsa maintenant pour rassurer ceux qui sont au pouvoir et les tièdes que la Cgt est constructive, c'est-à-dire qu'elle ne combattra pas une enième régression et qu'elle ne qualifiera pas ce gouvernement au même titre que celui de Fillon précédemment.

 

Toujours est-il que si le 6 février s'avère un échec, la direction confédérale s'en servira pour légitimer sa conception très droitière du rassemblement syndical et de l'unité. Elle pourra aussi tacler les "durs" de la Cgt pour dire à la majorité des syndicats: voyez, ça ne fonctionne pas quand on est tout seul !....

 

Bref, ni sectaire, ni l'unité syndicale d'accompagnement ne nous permettront d'indiquer aux travailleurs la voie à prendre pour construire le rapport de force et mener une lutte pour notre la classe, celle des travailleurs.

 

 

Le Capital est un coût, notre travail a un prix!

Le pacte « Hollande de responsabilité » : c’est zéro emploi, tout pour le patronat !

Le Medef (organisation patronale) utilise la crise pour imposer une régression sociale généralisée. L'austérité dans la fonction publique et la destruction de centaines de millier d’emplois pour restaurer les marges et les profits des entreprises ne sont pas acceptables !

 

Par leur travail, les salariés créent la richesse des entreprises.

La répartition des richesses entre le capital et le travail n’est que justice.

 

Notre travail a un prix : augmenter les salaires, 1 € de plus de l’heure !

 

EN HAUTE-LOIRE, les salariés de Multisac (26 salariés, Agglo du Puy) et de Barbier (plus de 550 salariés, Monistrol/Ste Sigolène) ont gagné, durant les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires), 40 cts de plus de l’heure (60 € par mois), grâce à leur lutte, à la solidarité et par la grève.

La seule façon d’améliorer la vie des salariés est de revendiquer : 1 € de plus de l’heure (150 € de plus par mois) !

S’ils ont réussi ici, on peut réussir partout !

Des solutions existent, mais il faut les imposer !

 

Oui, nous sommes dans une véritable lutte de classe et le patronat utilise tous les moyens (chômage, précarité, baisse des salaires) pour remettre en cause les conquêtes sociales obtenues par les luttes.

Pour sortir de la crise il est urgent et indispensable :

- D’augmenter les minimas sociaux et les retraites

- De porter le Smic à 1700 € brut

- D’augmenter les salaires (150 €/mois) :

- dans le public : 35 points d'indice en plus

- pour toutes et tous : 1 € de plus de l’heure !

 

Le 6 février : grève, débrayage et rassemblement à 11 heures devant le Medef (casse-croûte sur place), (Hôtel Interconsulaire, Bd Bertrand Le Puy en Velay)

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 16:36

Les délégations syndicales ont posé la question des embauches en contrepartie de la suppression des cotisations familiales lors de la réunion de la commission paritaire de la convention collective du routage ce mardi 28 février à la délégation patronale du Selced. La réponse patronale a été unanime : pas question d’embaucher ! Et d’ailleurs pas question non plus d’augmenter vraiment les salaires…

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 10:10

 

Ecotaxe, CGT, gouvernement et bonnets rouges

 

Dans une tribune en date du 8 janvier parue dans Libération, la CGT, avec des associations écologistes et la CFDT Transports-environnement, adresse «tous ses vœux à l'écotaxe».

En bref, la tribune dénonce, à juste titre, les dégâts environnementaux dus au transport routier, et «regrette de ce point de vue que l'écotaxe ait été suspendue, la considérant comme

«un premier pas» pour «[responsabiliser] grande distribution, chargeurs, gros donneurs d’ordres». Elle appelle ensuite à une «politique claire sur la volonté du gouvernement de relancer le fret ferroviaire» en complément de l'écotaxe et relève enfin que «le partenariat public-privé contracté avec EcoMouv’ est largement contesté».

 

Hélas contrairement à ce qui est affirmé dans la tribune, le gouvernement en matière de fret ferroviaire est très clair : il organise son sabotage (baisse volontaire de l'activité, fermeture de dépôts etc.) en vue de le privatiser. Or si aucune alternative au fret routier n'est proposée, quelle serait la conséquence de l'écotaxe ? Elle coulerait les petits transporteurs routiers et renforcerait la domination des gros. En quoi notre confédération devrait-elle se positionner par rapport à ça ?

 

Cette tribune est un élément de plus dans la campagne anti-bonnets rouges de la CGT. Le battage interne est simpliste depuis novembre pour condamner ce mouvement, dont on peut trouver un résumé dans le numéro d'Ensemble de décembre 2013, où la confédération réécrit l'histoire sans vergogne. Ce mouvement aurait été lancé par «FNSEA, Medef, FO» pour «s'opposer à l'écotaxe», le maire de Carhaix puis «UMP, FN et NPA» seraient ensuite venus se greffer aux manifestations géantes, alors que la CGT a au contraire choisi de «rassembler le syndicalisme», le même jour, dans la manif de Carhaix. Plus c'est gros plus ça passe !

 

Rappelons qu'en réalité, la mobilisation des bonnets-rouges est partie du comité pour l'emploi de Carhaix, issu de la mobilisation pour la défense d'une maternité il y a quelques années. Ce comité a réussi à fédérer des salarié-e-s de l'agroalimentaire de différentes boites (Marine Harvest, Tilly Sabco, Doux etc.) et a appelé à une manif. Plusieurs équipes syndicales s'y sont joint et de nombreux syndicalistes ou ouvriers en butte aux licenciements y ont participé. C'est alors que la FNSEA s'est greffée sur la mobilisation autour de ses propres mots d'ordres contre l'écotaxe, et plusieurs composantes (comme le maire de Carhaix) l'ont accepté en prétendant construire une cohérence autour de l'identité bretonne. Le FN, l'UMP et le Medef avec la complicité des médias ont beaucoup communiqué pour récupérer le mouvement mais étaient très peu présents.

 

La situation était certes confuse. Finalement la CGT, la FSU et Solidaires ont choisi de faire une contre manifestation, largement relayée par le Front de gauche, mais qui a rassemblée dix fois moins de monde. Mélenchon lui-même a traité les ouvriers de la manif des bonnets rouges d' « esclaves ». Un autre choix était possible et aurait sans doute été plus productif : construire un pôle ouvrier et anti-capitaliste dans les rassemblements des bonnets-rouges. Un pôle qui aurait pu se faire entendre des travailleurs et de la population en colère au lieu de laisser la droite tenter une récupération du mouvement. D'autant que la manifestation CGT a été suivie d'un communiqué auquel se sont joint la CFDT, l'UNSA et la CGC pour un « pacte social » pour la Bretagne, au contenu lamentable, qui se contente d'évoquer la conditionnalité des aides aux entreprises et des améliorations des mesures d'accompagnement aux salarié-e-s licenciés...

 

Plutôt que de multiplier les signes de soutien au gouvernement pour le maintien de l'écotaxe, la confédération serait bien plus avisée d'organiser le soutien aux ouvrier-e-s en lutte face aux licenciements, en s'adaptant aux formes de mobilisations que ceux-ci adoptent et en disputant le terrain face à la droite et à la FNSEA. Soutien que réclament les salariés en lutte non seulement en Bretagne mais dans tout le pays. Soutien qui signifie coordination des entreprises en lutte.

 

Quant au fond du problème, bien réel, de la pollution par un camionnage qui poursuit sa croissance la réponse ne réside pas dans une taxe de plus. Face aux délocalisations et au libre-échange, une seule solution : la réorganisation des productions au plus près des besoins réels des consommateurs ce que de nombreux courants associatifs, syndicaux ou politiques appellent : l'autonomie productive.

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 16:09

A LEPAON Thierry

Secrétaire général de la CGT

Camarade,

Comme tu le sais nous sommes dans la dernière ligne droite de notre combat que nous menons avec fierté et courage depuis 7 ans bientôt, les dernières informations véhiculées par les médias nous décrivent comme des syndicalistes jusqu’au-boutistes et irresponsables, la réalité est tout autre, les Goodyear par leur action gène au plus haut sommet de l’état, c’est pourquoi le gouvernement actuel a mis au service du groupe Goodyear toute la puissance de l’état.

 

Depuis le mois de janvier nous n’avons pas gagné un seul jugement alors que nous détenons les preuves les plus accablantes contre nos patrons, ils ont délocalisés nos outils et notre production dans des pays dit à bas coûts et tout cela illégalement bien sûr, mais la justice a semble-t-il décidé de ne plus nous donner raison du moins le temps que l’on n’est pas licencié, nous obtiendrons surement un jugement pour licenciement sans motif et une fermeture abusive une fois que nous serons au chômage comme les conti entre autre….

 

Le gouvernement veut donc se débarrasser des Goodyear, nous résistons trop et nous parlons trop, et de plus l’ANI qui se met en place serait entaché si nous venions à gagner un jugement contre le PSE alors qu’avec l’ANI les PSE se valideront devant les DIRRECTE et non plus devant les tribunaux….

 

Bref, comme tu l’a surement compris, nous gênons et il faut nous détruire et vite, le gouvernement nous allume devant les médias, considérant que retenir durant quelques heures deux dirigeants est un crime, mais foutre dehors 1143 salariés Goodyear et prêt de 2000 autres salariés indirectement serait normal et humain et tout cela avec un harcèlement non-stop !!!

 

Que dire aussi du secrétaire de la CFDT qui se permet par médias interposés de nous allumer lui aussi, mais, venant de ce type là et ce syndicat rien d’étonnant, les autres d’ailleurs suivent la même ligne, CFTC, CGC….

 

Il faut casser du CGT quand ils sont sur une ligne de lutte des classes, les CFDT, CFTC, CGC, sont à notre sens la honte du mot syndicalisme, ils n’ont plus que le nom, ils siègent dans toutes les structures, ont des postes à hauts niveaux en échange de signatures d’accords comme l’ANI et leurs anciens secrétaires et responsables ont des postes assurés dans les hautes sphères.

 

J’ai appris que tu voulais la semaine dernière venir sur notre site pour saluer les Goodyear, devant la situation plus que tendue et le fait que depuis 7 ans pas un seul responsable confédéral CGT n’ait daigné à venir nous rencontrer j’ai de suite indiqué que cette visite n’était pas très opportune car les médias auraient adoré voir des salariés s’en prendre à nos instances, ils sont si friands de cela…..

Aujourd’hui, la pression est retombée, nous sommes toujours en occupation du site et du dépôt et nous recevons énormément de messages de soutien de syndicats CGT de diverses entreprises, nous aimerions que la confédération appuie notre demande de réunir sur notre parking tous les salariés qui comme nous veulent que l’on stop les fermetures, les restructurations, les PSE, dans des groupes qui comme Goodyear font des milliards de profit, SEULE le confédération peut et doit lancer un appel pouvant réunir des milliers de salariés sur notre parking, nous sommes en lutte depuis 2007, elle va hélas bientôt se terminer, nous voudrions que pour une fois la confédération CGT lance cet appel tant attendu par les Goodyear mais aussi les autres….

 

Nous n’avons plus beaucoup de temps pour réussir à nous réunir, nous avons décidé donc de lancer un appel à la mobilisation pour le VENDREDI 17 JANVIER 2014 A 13.00 HEURES, déjà des syndicats CGT répondent favorablement à notre appel et si la confédération lance elle aussi cet appel nous serons bien plus nombreux sur notre parking, la lutte des Goodyear est un symbole et au-delà de nos frontières, la confédération doit maintenant elle aussi appeler au rassemblement sur notre parking le vendredi 17 janvier 2014 à 13.00 heures.

 

Nous comptons sur toi en qualité de secrétaire général de la CGT, pour nous aider à faire de notre journée d’action une énorme réussite.

Fraternellement….

 

POUR LA CGT GOODYEAR WAMEN MICKAEL

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 12:47

Nous publions ici le tract des camarades de Renault-Cléon qui annonce leur succès aux élections professionnelles. Lutter n'est pas ringard comme nous le répète en boucle les journalistes et tant de dirigeants syndicaux. La preuve par Cléon où la lutte contre la remise en cause des acquis avait été menée fermement.

 

Résultats des élections professionnelles du 5 décembre
Moins de 9 mois après la signature de l'Accord de compétitivité par les syndicats CFE-CGC,
CFDT et FO et alors que les nouveaux horaires s'appliquent depuis le 1er novembre, les
salariés de Cléon ont fait le choix de donner une majorité absolue au syndicat CGT.
Par rapport à 2009, tous collèges confondus, le syndicat CGT progresse de 2,7 points en DP,
(50,7% des voix exprimées) et de 2,5 points en CE (51,7% des voix exprimées), lui donnant
l'occasion de gagner un 7ème siège (gagné dans le 2ème collège) sur les 11 à pourvoir.
Par leurs votes, les salariés ont clairement exprimé leur soutien au syndicat qui a mis
toutes ses forces au service de la construction d'un rapport de force pour essayer
d'empêcher la signature de l'Accord de compétitivité, puis d'empêcher son application
avant qu'une expertise (refusée par les signataires CFE-CGC et CFDT) puisse détailler la
dégradation des conditions de travail qu'il va induire pour tous.
Rappelons que le 11 février dernier, en pleine bagarre, 1 500 salariés avaient signé, aux
portes de l'usine, une pétition appelant TOUS les syndicats à refuser de signer l'accord de
compétitivité. Les syndicats CFE-CGC, CFDT et FO n'en avaient tenu aucun compte !
Ce 5 décembre, 1 501 salariés ont voté pour les candidats CGT en DP ; 1 532 ont voté
pour les candidats CGT en CE. Pour ce dernier scrutin, dans le 2ème collège, le syndicat
CGT a même été le seul à gagner des voix par rapport à 2009, alors que la CGC en a
perdu une centaine et l'UNSA (ex-FO) plus de 70.
À l'évidence, ce vote a clairement sanctionné les syndicats qui ont conclu un accord avec la
Direction :
􀁄 pour voler jusqu’à 21 jours de congés aux salariés de Cléon (salariés en 2 x 8 )
􀁄 pour accepter la poursuite de la décroissance des effectifs de notre établissement
qui a déjà perdu 527 emplois CDI au cours des 4 dernières années
cgt.renault.cleon@wanadoo.fr
cgt.cleon@renault.com
fax: 01 76 86 78 40
Syndicat
CGT
Renault Cléon
Faire du résultat
de ces élections
un point d’appui pour
s’opposer aux mauvais coups
de la Direction !
mercredi 11 décembre 2013
UNE MAJORITÉ ABSOLUE POUR LE SYNDICAT
QUI S'OPPOSE À LA RÉGRESSION SOCIALE !
CE RÉSULTAT EST UN CLAIR DÉSAVEU
DES SYNDICATS QUI ACCEPTENT
LE CHANTAGE ET LA RÉGRESSION SOCIALE
􀁄 pour accepter le “blocage” ou la “modération” de la masse salariale au cours des 3
prochaines années.
Tout cela en échange de l'engagement d'affecter à l'usine de Cléon l'assemblage de 60 000 à
100 000 boîtes J dès la mise en oeuvre de l'accord. Un engagement dont on a aujourd'hui la
certitude qu'il ne sera pas tenu, puisque l'assemblage de cette boîte de vitesse s'effondre.
Au point que ce qui domine aujourd'hui, 6 semaines seulement après la mise en application
de l'accord, c'est l'inquiétude sur le devenir du personnel travaillant à la boîte J !
Au delà des résultats électoraux, toutes les questions posées par la CGT durant la
campagne des élections restent d'actualité, à savoir:
􀁄 activité moteurs tournée exclusivement vers le “tout diesel”, alors qu’il faut se
préparer à la fin de la prééminence du diesel en Europe
􀁄 départ d'activités d'assemblage de 60 000 moteurs M9 par an, dès 2015, vers la
Thaïlande
􀁄 absence totale de petit moteur à essence à l'horizon, tant au montage qu'à l'usinage
􀁄 activité boîtes de vitesses plus que préoccupante, avec l'absence totale de tout
nouveau projet à l'horizon et des baisses de volumes très inquiétantes sur la boite J, dès
2014, avec transfert prévisible d'activité vers la Chine, suite à la récente autorisation d'y
ouvrir une usine avec Dongfeng .
􀁄 moteur électrique en position “débrayage”, en panne de débouchés et de ventes
􀁄 menaces sur l'activité Ingénierie, avec le couperet “coeur et non coeur de métier” et
la porte ouverte vers l'externalisation à outrance et/ou la délocalisation vers les RTX
􀁄 réorganisation brutale des “protos” liée à la fermeture de Rueil et le transfert
d'activités sans embauches, en privilégiant la productivité au détriment des effectifs
Dans ces conditions, le résultat des élections ne sont que le reflet de la colère et des
inquiétudes de l'ensemble des salariés de Cléon, quelque soit leur statut !
Invectiver ou faire des procès d'intention au syndicat sur lequel se sont reportées le plus de
voix, c'est comme s'en prendre au thermomètre parce qu'il ne donne pas la température voulue
par certains. Comme si on cassait le téléviseur parce qu'il annonce de mauvaises nouvelles !
Au cours des 4 dernières années, les élus CGT n'ont pas hésité à prendre leurs responsabilités
et à utiliser tous les droits résultant de leurs mandats, en CHSCT comme en CE :
􀁄 recours à des expertises en CHSCT, comme à l'occasion de la mise en oeuvre de
l'Accord de compétitivité
􀁄 recours à une expertise en CE, comme celle en cours sur les comptes de
l'établissement et que nous allons pouvoir pousser jusqu'au bout, grâce au résultat des
élections.
Tout cela, avec pour seule préoccupation de mesurer les impacts réels sur les conditions de
travail de chaque nouvel accord et/ou réorganisation, ainsi que sur la marche de notre usine.
Au delà des élections, quel avenir
à court , moyen et long terme pour l'usine de Cléon ?
Ces questions ne sont pas nouvelles. Nous les posons depuis des années et les accords signés
n'y répondent pas vraiment et ne font plutôt qu'aggraver le déficit en termes d'emplois
et d'activités ! Ce sont tous ces défis qui nous attendent pour les années qui viennent !

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 11:14

Rassemblement intersyndical de soutien aux Goodyear

 

Ce 17 janvier un rassemblement était organisé à l’initiative des différents syndicats qui depuis plus d’un an tentent de construire un lien entre les entreprises en lutte contre les licenciements, ainsi que des rendez-vous militants au plus fort des conflits. Plusieurs centaines de militants ont convergé sur Amiens parmi lesquels deux grosses délégations de Renault-Cléon et de PSA-Aulnay, mais aussi des camarades d’Arcelor-Mittal (Florange), de Punch (Strasbourg), de Fralib (près de Marseille), de Moselle, du Syndicat Général du Livre parisien, de Ford (Gironde), des Raffineries, des Unions locales du Pas de Calais, de l’Union départementale de Paris…  En voisins différentes délégations de toute la Picardie. Xavier Mathieu est également venu pour les ex-Conti. Enfin une grosse délégation SUD des postiers du 92 et quelques représentants de la FSU. Tous unis sous une pluie tranchante sur ce parking de l’usine occupée pour apporter leur soutien et aussi construire les mobilisations ouvrières que les grandes confédérations refusent de faire émerger.

 

Mickael Wamen, le délégué syndical de l’entreprise, a fait le point. En 2013 encore les profits de Goodyear ont été colossaux. Mais la démarche juridique a connu ses limites, la CGT perdant tous ses procès alors que les contestations juridiques avaient aidé, durant sept ans, à mener la bataille pour sauver l’usine et les emplois : 1 140 tout de même ! Car pendant toutes ces années, Goodyear à construit une usine ultra-moderne en Pologne, transférant progressivement la production là-bas. Ce transfert menace également l’avenir de l’usine voisine Dunlop qui appartient au même groupe et où un accord social contraignant avait été obtenu par la direction en échange d’une promesse de charge de travail jusque fin 2014.

 

C’est donc le dos au mur et la rage au ventre que les négociations débutent chez Goodyear sur le montant des primes de licenciement, les accompagnements possibles et la reprise partielle du site par Titan. Avec des centaines de milliers de pneus en stock dans l’usine occupée, les travailleurs ont les moyens de peser fermement sur les négociations…

 

Naturellement et sans surprise, aucun dirigeant confédéral n’a fait le déplacement. Et les discussions allaient bon train, les militants des différentes entreprises faisant le point sur leurs luttes et leurs situations particulières. Mais aussi chacun insistant sur l’urgence d’une réponse ouvrière radicale et unifiante contre la casse des entreprises et la politique d’austérité du gouvernement.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 12:35

dieudonne-soral.jpgLe SGLCE-CGT entre en campagne contre les différentes composantes de l'extrême-droite. Il met ce document de quatre pages à la disposition des syndicats, UL ou UD qui voudraient s'en inspirer.

 

Le 4 pages en format PDF ICI.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 20:37

Suite à l'ANI les patrons cherchent à grignoter un à un tous nos acquis. Voici pour exemple la situation chez PSA où malgré des débrayages sur différents sites, la direction tente de passer en force. Que feront les autres syndicats ?

 

CGT-groupePSA.jpgParis

 le 11 octobre 2013

Fin des négociations sur le Nouveau contrat antisocial PSA

 

La CGT appelle les salariés à s’opposer au recul social

La réunion des 10 et 11 octobre 2013, en dépit d’adaptations à la marge, n’a pas modifié le déséquilibre de l’accord proposé.

On ne qualifiera pas d’avancées ce qui ne sont que des moindres reculs sur tel ou tel point particulier.

La CGT dénonce un contrat antisocial qui réduit la paie, réduit les droits et menace la vie des salariés par la mobilité et la flexibilité aggravée, sans apporter le moindre garantie sérieuse en matière de maintien de l’activité et programme la baisse de l’emploi en CDI.

 

Le contrat antisocial réduit nos paies

Gel des salaires, disparition de la PEG (prime d’ancienneté après 20 ans), amputation de la majoration du samedi, réduction de l’indemnisation chômage, travail gratuit dans la zone de modulation...

 

Le contrat antisocial réduit nos droits

La direction kidnappe 6 des 11 jours RTT des salariés en horaire de journée, pour les positionner à sa guise, quand la production est au chômage. Elle impose de nouvelles règles restrictives tant pour l’utilisation que pour le paiement des autres jours.

L’accord réduit l’assurance contre les aléas de carrière (ACCAC) et supprime la subrogation des indemnités de la Sécurité sociale en cas de maladie ou d’accident.

 

Le contrat antisocial menace nos vies par la mobilité obligatoire

Le contrat antisocial valide les clauses de mobilité des contrats de travail, qui n’étaient jusqu’à présent pas applicables du fait de la jurisprudence.

Les salariés embauchés après 2000, avec des clauses de mobilité nationale ne pourront donc refusés ni des mutations obligatoires dans les zones de mobilité régionales, ni les prêts forcés partout en France.

 

Le contrat antisocial menace nos vies par la flexibilité aggravée du temps de travail

Overtime: Quand on vient au travail, on ne sait pas à quelle heure on va sortir !

Allongement d’horaire et chômage à l’heure (variation en + ou en – de la durée de la journée)

 

Semaines à rallonge avec 15 samedis obligatoires par an. Possibilité ouverte du travail obligatoire les samedis après-midi et jours fériés.

 

Décalage imposée d’une semaine de congé d’été.

 

Aucune garantie sérieuse ni d’activité ni d’emploi

 

Le million de voiture produite en France n’est pas un engagement mais une « prévision qui reste dépendante de la validité des hypothèses de marchés». Sans parler des perspectives de l’usine de production à Rennes qui sont revues en baisse sensible.

 

M. Varin a précisé que le maintien des sites ne concerne pas les « déménagements » et ne signifie pas le maintien de toutes les lignes de production. Il a indiqué qu’en deçà de 250 000 véhicules sur un site, le passage en « monoflux » sera examiné. Or les prévisions de production de Mulhouse (190 à 230 000) et de Poissy (240 à 270 000) mettent ces 2 sites dans la ligne de mire.

 

L’investissement annoncé de 500 millions € par an au cours des 3 prochaines années signifie une baisse de moitié par rapport à la moyenne des 5 dernières années. A titre d’exemple cette réduction de l’investissement se traduit par :

l’abandon du projet de production de la nouvelle boite de vitesse DCT (automatique à double embrayage) qui devait être produite à Valenciennes et qui sera finalement sous-traitée et délocalisée.

 

Le non-renouvellement de la C3 à Poissy, usine dont l’activité sera réduite aux véhicules premium de segment B. , avec un risque de conséquences importantes en matière d’emploi.

La production des véhicules de segment B (hors premium) sera donc délocalisée.

 

Dans l’accord la direction ne prend aucun engagement ni sur l’emploi ni sur le nombre d’embauches en CDI

 

L’intégration du contrat de génération au sein du nouveau contrat social est une prise en otage de nos anciens puisque la direction conditionne leur cessation anticipée d’activité à l’acceptation par les syndicats d’un recul social sans précédent pour ceux qui restent.

La fin des discussions entre la direction et les organisations syndicales ne veut pas dire que « les carottes sont cuites ».

L’accord ne pourra en effet être signé qu’après la réunion du CCE qui se tiendra le 24 octobre.

De nombreux salariés attendaient la fin des discussions pour se faire une opinion définitive.

Ils sont aujourd’hui fixés.

La CGT appelle donc les salariés :

 

à s’exprimer en signant la « prise de position» que la CGT fera circuler la semaine prochaine dans tous les sites. et à participer massivement à une journée d’action et de débrayage le 16 octobre.

Paris, le 11 octobre 2013

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 12:14

Après la réussite du carrefour des luttes à Gemenos le 28 juin dernier, prochain rendez-vous le 5 septembre à Sisteron. les camarades de Sanofi accueillent.

Voir ici le communiqué de la Cgt sanofi de Sisteron.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 14:34

manif-fralib-gemenos.jpg  Nous reproduisons ci-dessous l'appel issu du carrefour des luttes appelé par la Cgt fralib le 28 juin dernier à Gemenos (voir ICI). Si on ne peut qu'être en accord avec ce que tente de porter les camarades, on ne peut en revanche qu'exprimer de sérieux doutes sur la capacité et/ou la volonté des instances de coordination des luttes que devraient être les fédérations Cgt (Métallurgie, Chimie, FNAF...) et encore moins sommes-nous très lucides sur la non volonté de notre direction confédérale et de son bureau d'être au devant des travailleurs en lutte pour les inviter à élever le rapport de force, idéologiquement et pratiquement. Il aurait été intéressant d'avoir de ce côté là un éclaircissement à l'endroit de la Confédération, éclaircissement que le délégué Cgt Fralib avait voulu avoir au congrès confédéral de Toulouse, non sans peine (fallait couper, c'était trop long selon la tribune!...).

Nous ne voulons pas ici polémiquer stérilement. Nos lecteurs et lectrices ont compris que ce n'était pas le but de notre expression. Nous ne disons pas qu'il y aurait des bases Cgt dans les entreprises, enragées et prêtes au combat de classe, bridées par des bureaucraties fédérales nationales qui empêcheraient une dynamique de généralisation des luttes ! Cette analyse qui a souvent cours dans la frange lutte de classe de notre Cgt, nous ne la partageons pas car elle ne correspond pas à la réalité: certaines équipes syndicales Cgt se battent résolument en portant l'action directe des travailleurs comme leur moyen d'action et d'expression privilégié, d'autres limitent la casse en mobilisant pour un bon plan de sauvegarde de l'emploi (ayant intégré la défaite ou tout simplement n'ayant pas les travailleurs partant pour se battre). Notons que cela correspond aux lieux où la Cgt existe, pour les autres vierges de tout syndicat, silence et rendez-vous à police emploi.

Il faut ajouter à cela que les travailleurs avec leurs syndicats Cgt qui se battent résolument comme ceux qui cherchent à limiter la casse ont des rapports étroits comme distendus, voire presque inexistants avec leurs fédérations Cgt. Et cela ne recouvre nullement la plus ou moins combativité des équipes syndicales Cgt.

Pourquoi nous souhaitons attirer l'attention là dessus? Parce qu'on ne fera pas l'économie dans nos syndicats de reprendre en mains nos fédérations syndicales, en intervenant à l'intérieur de celles-ci, en portant le débat d'orientation dans les instances fédérales qui doivent être le centre de convergence et de coordination des luttes. On peut certes (et nous ne crachons pas dessus!) avoir des déclarations combatives issues des instances de direction fédérale MAIS si ces mêmes directions n'ont pas d'appui syndical solide dans des centaines de boîtes pour les faire vivre, il y a comme un problème !

A l'inverse, les syndicats d'entreprise rencontrent souvent des barrages dans leurs fédérations pour faire circuler leurs luttes et aboutir à ce que les directions fédérales prennent des décisions d'appui, de développement de la lutte.

On le voit, on l'expérimente partout: il y a un combat à mener dans nos fédérations, dans nos syndicats nationaux et et au niveau interpro dans nos UL, UD et notre Confédé pour un syndicalisme de luttes de classe et démocratique.


L'appel: 

A l’invitation des travailleurs et des syndicats CGT et CGC de Fralib en lutte depuis 1 000 jours, pour la sauvegarde et le développement de leur emploi et de leur entreprise, contre la multinationale Unilever qui doit assumer toutes ses responsabilités, les salariés et syndicats des entreprises en lutte pour l’emploi et la défense du potentiel industriel national se sont réunis dans l’usine à Gémenos (13) le 28 juin 2013 dans un carrefour des luttes.

A cette initiative de lutte participaient l’Union locale d’Aubagne (13), l’Union départementale des Bouches-du-Rhône, la Fédération Nationale Agroalimentaire et Forestière (FNAF-CGT) et la Confédération CGT.

L’ensemble des participants ont condamné avec force les décisions et attitudes du patronat, ainsi que les politiques d’austérité du gouvernement et leur choix de casse industrielle, de casse des droits des travailleurs et d’abandons économiques.

Ils condamnent toutes criminalisations de l’action syndicale et exigent l’amnistie des militants syndicaux.

L’ensemble des syndicats réunis appelle à élever les luttes et les résistances coordonnées, à leur donner détermination et cohérence, à ouvrir des perspectives sociales, politiques et démocratiques transformatrices. Un processus durable et le plus unitaire possible de mobilisations massives est indispensable. La satisfaction des revendications des travailleurs et leur émancipation seront l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.

L’ensemble des militants présents au Carrefour des luttes appelle les salariés de leur entreprise et de tout le pays à construire et faire grandir le mouvement social, avec une participation massive aux journées nationales d’actions interprofessionnelles de grèves et de manifestations pour les salaires, l’emploi et les retraites, lancée par la CGT, prévue dés la rentrée, entre le 9 et le 12 septembre 2013. Ils s’engagent à contribuer à cette mobilisation de toute leur force.

Gémenos, le 28 juin 2013

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 09:10

h-20-1345491-1228321291Le rassemblement organisé par l'UD 75 contre la conférence sociale le 20 juin devant le magasin Virgin occupé a réuni une centaine de militants, sous une pluie aussi agressive que les voeux du Medef ! C'est bien peu face aux enjeux !

Si l'attitude de la confédé et la frilosité de l'Urif n'auront pas permis de faire mieux, il faut toutefois se féliciter que même symboliquement le coup d'envoi ait été lancé des luttes et des grèves qu'il faudra réussir à l'automne. Avec la dimension unitaire indispensable à un succès ! Devant la faiblesse des organisations syndicales qui se manifeste crûment en ce jour, les travailleurs doivent résolument s'emparer du calendrier des mobilisations et du lancement d'un profond mouvement gréviste contre l'austérité dès septembre prochain. Sous peine de défaites aussi violentes que celles subies sous Sarkozy.

 

Responsabilité des militants et militantes Cgt

En ce sens, il appartient aux militants et militantes Cgt de mettre à l'ordre du jour de leurs réunions syndicales les conditions de préparation d'un affrontement global concernant la réforme des retraites avec ce gouvernement au service des libéraux de France et de l'Union Européenne. Ce que la direction confédérale Cgt par la voix de Thierry Lepaon ne veut pas comme l'indique le discours (VOIR ICI) que ce dernier a prononcé le 19 juin aux côtés de la Cfdt et de l'Unsa (VOIR ici la vidéo très instructive surtout vers la fin). Non, on demande que le gouvernement change de cap (sous-entendu un problème de communication), que la gouvernance européenne intègre une dimension sociale (c'est comme en appeler à ce que l'OMC ait une dimension sociale!).

Nous parlons d'affrontement global sur la question des retraites car celle-ci soulève tout ce que nous dénonçons quotidiennement dans nos boîtes : conditions et organisation du travail, emplois (précarité des contrats, licenciements...), niveau des salaires rapporté au niveau des dividendes, etc...

Mais pour qu'un tel affrontement se réalise en défense et pour l'amélioration de nos conditions de vie et de travail, plusieurs conditions doivent être débattues au sein de nos structures syndicales : quelle stratégie de luttes doit être mis en place par notre confédération (calendrier de mobilisations et d'actions crecendo, unité avec qui?, l'organisation du blocage de l'économie, organisation de la généralisation de la grève...) ? Quels mots d'ordre unifiants qui posent clairement ce qu'il faut remettre en cause pour gagner ? Quels dispositifs militants interprofessionnels mettre en place dans nos territoires pour construire et élargir rapidement la mobilisation ?

Ce sont là quelques questions que nous soumettons au débat. Le fait que nous les posons de cette manière veut dire que nous considérons que, des syndicats jusqu'à l'échelle confédérale, nous n'en sommes pas encore là. L'appel à une journée de mobilisation interprofessionnelle début septembre ne constituant pas une stratégie en soi.

 

Formaliser un courant de gauche syndicale Cgt majoritaire ?

Nous n'opposons pas la base Cgt pure et combative à des directions syndicales Cgt corrompues et défaitistes. Nous le redisons, des camarades de toutes sensibilités et horizons, partagent cette nécessité d'un affrontement global avec les forces du Capital et leurs soutiers politiques. Ces camarades ont des responsabilités diverses au sein de notre Cgt. Il faut qu'ils et elles montent au créneau. Le courant syndical réformiste de la Cgt sait très bien que la majorité confortable acquise au dernier congrès confédéral ne vaut pas blanc seing à sa vision du syndicalisme car très nombreux ont été les syndicalistes Cgt combatifs à apporter leurs pierres aux textes d'orientation par de notables évolutions dans les documents adoptés.

Il y a au sein de la Cgt, un espace pour ce que nous nommons une gauche syndicale Cgt, susceptiblement majoritaire mais qui ne se donne pas les moyens de débattre et d'avancer collectivement. Si les diverses sensibilités ne s'y attellent pas, c'est le dos au mur que continueront à se battre les équipes syndicales Cgt dans les boîtes du privé soumises aux restructurations. Et in fine, c'est tout ce qui fait la combativité de la Cgt de l'extérieur qui continuera à s'affaiblir, faute de combatttants qui auront été laissés livrés à eux-mêmes.

Nous ne pourrons rejouer le mouvement de 2010, il faudra taper plus fort : mettre dès le début le blocage de l'économie à l'ordre du jour, construire dès le début les convergences avec les syndicats qui souhaitent cet affrontement là, organiser dans les UL et les UD des Assemblées générales qui décident des actions et qui débattent des revendications, ne pas leurrer les travailleurs sur une amélioration dans le cadre de négociation de sommets.

Les paramètres ont changé. La situation générale s'est dégradée à tous les niveaux sur fond de montée de solutions d'extrême droite chez une partie des travailleurs. Une course de vitesse est engagée, plus que jamais.

 

 

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 09:36
cgt-livre-yes-we-can.jpg 2 expressions relativement critiques (syndicat du livre parisien et syndicat de renault Cléon).
Communiqué du Syndicat du Livre parisien:

LE 20 JUIN POUR EXPRIMER SES REVENDICATIONS
Les 20 et 21 juin se tiendront les journées de la 2e Conférence sociale. La
première a abouti à un « accord national interprofessionnel » sur l’emploi qui a
été entériné à l’Assemblée nationale par la majorité socialiste et qui détricote le
Code du travail et affaiblit considérablement les salariés face à leur employeur.
Cette seconde Conférence sociale s’ouvre en même temps que le gouvernement
et le patronat mettent en discussion l’avenir des retraites et leur financement
sur la base d’un rapport qui prévoit une augmentation de la durée de
cotisations et une baisse des pensions.
• Comment parler d’avenir industriel lorsque l’on laisse fermer des industries,
des groupes stratégiques pour le pays ? Parler défense de l’emploi dans ces
conditions est un mensonge supplémentaire.
• Quel service public veut-on mettre en oeuvre lorsque l’on retient comme
seuls valables les critères marchands et que l’on privatise ce qui peut générer
des bénéfices ?
• Quel dialogue social quand on refuse de voter la loi d’amnistie et qu’on
écarte les salariés d’une vraie place dans la gestion des entreprises ?
• Que restera-t-il de la protection sociale mise en pièces par ce gouvernement
comme par le précédent ? Les adeptes du dialogue social convenu ne vont
pas parler à la place des intéressés.
Il faut que se fassent entendre les revendications des salariés, leur colère et leurs
espoirs. Il n’est pas possible que s’ouvre une Conférence sociale sans
l’expression des travailleurs.
Pour cette raison, le SGLCE appelle ses militants à participer à la manifestation organisée par l’Union départementale CGT de Paris le 20 juin 2013.
Rassemblement à 11 h 00 devant le magasin Virgin des Champs-Élysées pour aller en manifestation, place Iéna.
Paris, le 18 juin 2013
Syndicat général du Livre et de la Communication écrite : 94 boulevard Auguste Blanqui - 75013 PARIS
Une autre expression extrêmement critique de la manière dont est abordée la Conférence sociale par notre Confédération que nous rejoignons dans les grandes lignes dans un tract de la Cgt Renault de Cléon qui se conclut par ces phrases : 

"A l'opposé du “ dialogue social ” et des “ conférences sociales ” qui ne servent qu'à préparer

de nouveaux reculs, c'est à la construction d'une puissante mobilisation que nous devons nous

atteler, le plus rapidement possible, en nous fixant l'objectif de gagner.

Construire des manifestations, oui, mais avec la perspective claire de faire converger toutes

les énergies, d'unifier les diverses catégories, du public et du privé, de se convaincre qu'il est

possible, tous ensemble, de bloquer toute l’activité économique de ce pays. Et que ce sera

le seul moyen pour parvenir à faire céder le patronat et le gouvernement.

Les manifestations à répétition, même massives, ne suffiront pas, sans cette perspective de

généralisation des mobilisations et de la main mise nécessaire sur le contrôle de l'activité

économique du pays. Voilà ce qui a manqué à la mobilisation en défense des retraites en 2010,

conduisant à l'échec de la lutte.

C'est pas dans les salons qu'on obtiendra satisfaction !

C'est par la grève, l'action, la mobilisation générale qu'on obtiendra satisfaction !"

Le tract ici

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 14:47

ObNfuubF7YsFPirkAj6qO9PoRhqizFRwFjFfqPXeiJsSuite à l'agression mortelle du militant antifacsiste et libertaire Clément Méric, à l'émotion et à la colère légitimes suscitées par ce nouvel accès de violence des groupsucules d'extrême droite, de nombreuses organisations politiques, syndicales et associatives ont décidé d'appeler le dimanche 23 juin à une vaste mobilisation antifasciste. Le contenu de l'appel unitaire (voir ci dessous et Le Lien ici) met en cause à la fois les discours trompeurs et nationalistes des extrêmes droites françaises comme les responsabilités des gouvernements actuel et précédent dans l'application de politiques libérales, sécritaires et xénophobes qui alimentent justement les idéologies de haine et de violence raciste que le large spectre de la classe politique a hypocritement condamné récemment.

Mais quel est notre étonnement que de constater que notre Confédération n'a pas daigné signer un tel appel et la mobilisation qui en découle? A part quelques syndicats Cgt (qui se comptent sur les doigts d'une main), nous n'y figurons pas. Alors que les militants et militantes Cgt se heurtent quotidiennement aux discours fascisants et racistes qui gangrènent les esprits de bon nombre de travailleurs et de chômeurs. Que les camarades de toutes sensibilités font montre d'une incroyable inventivité sur le terrain pour damer le pion aux sirènes nationalistes et xénophobes, en tentant de tout faire pour enclencher des dynamiques de luttes sociales. 

Eh bien la Confédération dans une information aux organisations de la Cgt, provenant du secrétariat confédéral, justifie sa non signature par le fait que l'appel unitaire antifasciste ne contient pas "l'expression des valeurs auxquelles nous sommes attachés". S'ensuit un rappel de l'engagement de notre confédération à combattre le racisme et à dénoncer les thèses du FN depuis quelques années. Mais quelles valeurs dans cet appel seraient incompatibles avec celles de la Cgt?!!! Au contraire, c'est la décision de ne pas rejoindre cette mobilisation et l'appel qui est incompatible avec les valeurs de classe, antiracistes et antifascistes de la Cgt !

Cette position est incompréhensible. Elle n'est pas tenable! Nous souhaitons vivement que notre confédération revienne sur cette décision qui ne fait que semer le trouble dans nos rangs militants et jeter la suspicion sur la direction confédérale.

Nous appelons à ce que l'appel unitaire antifasciste soit débattu et rejoint par un maximum de syndicats Cgt (envoyer vos signatures à Solidaires qui centralise pour l'appel unitaire: contact@solidaires.org et clement@solidaires.org), que ces syndicats Cgt interpellent la direction confédérale afin qu'elle revienne sur sa décision, qu'elle prenne toutes les mesures adéquates pour mobiliser largement sur des bases sociales le dimanche 23 juin prochain à Paris et le samedi 22 juin dans les villes où sont prévues des rassemblements et manifestations.

Notre combat syndical pour le progrès social est indissociable de notre combat contre les idées d'extrême droite qui gangrènent et entravent notre action auprès de tous les travailleurs et travailleuses.

 

Le fascisme tue. Ensemble, combattons-le !

Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes.

Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste.

Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l'extrême droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l'occasion pour eux d'être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées xénophobes et racistes.

 

L'exclusion, le rejet de l'autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l'immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l'histoire en témoigne, conduisent au pire. L’Etat entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire d’agir avec détermination contre les commandos fascistes.

Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel. Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les personnes issu-es de l'immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers toute l'Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout temps et en tous lieux.

Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises... Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L’extrême-droite est à l’opposé de ces valeurs.

Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c’est honorer sa mémoire que de dire publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société.

Unité contre le fascisme et l’extrême-droite !

Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15h

Des manifestations seront aussi organisées en commun dans d’autres villes.

Nos organisations se réuniront de nouveau après la manifestation : éradiquer la menace fasciste nécessite un travail dans la durée et l’organisation de collectifs locaux. Nos organisations sont différentes, mais elles ont un point commun essentiel : le refus de l’intolérance, du nationalisme, de la haine, et de l’exclusion ; tout le contraire de ce que veut imposer l’extrême-droite !

Le fascisme et l’extrême-droite ne sont pas des courants politiques avec lesquels on dialogue ou on compose. Leur système est basé sur la violence physique, la haine, l’asservissement des peuples.

Premiers signataires (au 13 juin) :

AC !, Act Up Paris, Action antifasciste Paris Banlieue, Alternative Libertaire, APEIS, ATTAC France, CADAC, CEDETIM/IPAM, CGT Educ’action Versailles, CGT Educ’action Créteil, CNDF, CNT, Collectif Antifasciste Paris Banlieue, Collectif CIVG Tenon, CONEX (Coordination nationale contre l’extrême droite), Collectif de Saint Denis contre le FN et l’extrême droite, Confédération paysanne, Convergence et Alternative, DAL, DIDF, EELV, FA, FASE, FASTI , Fédération Anarchiste, FIDL, FSU, Fondation Copernic, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, GISTI, Jeudi Noir, Justice et Libertés, L’appel et la pioche, La Horde, La LMDE, Les Alternatifs, Lesbian and Gay Pride Lyon, Les Debunkers, Marche Mondiale des femmes, Marches européennes contre le chômage, MRAP, Mémorial 98, MJCF, MNCP, M’PEP, NPA, PCF, PCOF, PG, Pink Bloc Paris, Ras l’Front Marne-la-Vallée, Ras l’Front 38, République et Socialisme, Réseau pour un avenir sans fascisme, SGEN-CFDT Académie de Versailles, SLU (Sauvons l’université), SNESUP-FSU, Solidaires Etudiant-Es, SOS Racisme, Sortir du colonialisme, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, UNEF, Union syndicale Solidaires, UNSP, VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes)…

 

 

 

La réponse de la Cgt en interne: 

Information aux organisations

Secrétariat de la Direction confédérale

14 juin 2013

 

L’agression mortelle de Clément Méric a immédiatement fait réagir la CGT dans un communiqué confédéral le 6 juin dernier. Ce sont aussi de nombreuses organisations de la CGT qui se sont déclarées choquées par cette violence mortelle. Dans ce cadre, nombreuses manifestations à l’appel de plusieurs organisations, associations et partis politiques ont exprimé leur indignation et leur condamnation des thèses racistes et xénophobes.

Notre confédération a, en avril 2011, édité une brochure « Le front national ou l’imposture sociale ». Cet argumentaire reste la base de notre analyse et doit, plus que jamais, nourrir nos interventions, autant avec les autres acteurs du mouvement social, qu’avec les salariés.

La CGT a été contactée par Solidaires pour signer un appel à la manifestation du 2 juin 2013 « Le fascisme tue, combattons-le ».

La CGT a décidé de ne pas signer l’appel, dans lequel nous ne retrouvons pas l’expression des valeurs auxquelles nous sommes attachés.

Pour autant, nous considérons que le syndicalisme a une responsabilité pour mobiliser les énergies et les intelligences en direction du monde du travail, de la jeunesse, des privés d’emploi et des retraités.

Aussi, nous devons amplifier avec les organisations syndicales de salariés et de jeunesse, un travail collaboratif pour une série d’initiatives qui relient le combat contre les thèses d’extrême droite et les exigences sociales exprimées par les revendications.

Nous souhaitons le faire avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés et de jeunesse qui le décideront. La FSU a d’ores et déjà invité les organisations syndicales qui le souhaitent réfléchir à des modules de journée d’étude, de formation.

Nous le savons le terreau des idées de l’extrême droite, du racisme, de la xénophobie trouvent ses racines dans la peur de l’avenir, le chômage de masse, l’explosion de la précarité, des inégalités générées par des politiques patronales et gouvernementales qui tournent le dos depuis trop longtemps à la satisfaction des besoins du monde du travail, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et ce dont a besoin le pays pour se développer : une autre répartition de la richesse créée par le travail pour le progrès social.

C’est le sens de l’engagement de la CGT avec les salariés au quotidien. C’est le sens de l’engagement de la CGT partout où les intérêts des salariés sont en jeu, à l’exemple de la Conférence sociale les 20 et 21 juin prochains.

 

La Permanence confédérale

Béatrice CAUSSADE

Secrétariat de la Direction confédérale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 10:34

cgt fralibNous relayons ci-dessous un appel de la Cgt Fralib à un carrefour des luttes le 28 juin prochain. Si le témoignage, la mutualisation et la convergence des luttes isoéles et éparses sont nécessaires, les camarades semblent poser la question du projet à moyen et long terme (appropriation sociale, nationalisation...) dans le cadre des projets de reprise des sites fermés par les patrons de l'industrie et de la finance. Nous ne pouvons que nous inscrire dans cette démarche de débats indispensables à l'élévation du rapport de force par la mis en perspective des objectifs que peuvent s'assigner les travailleurs et travailleuses dans leurs luttes afin d'ouvrir une perspective d'ensemble alternative au libéralisme et à ses aménagements "sociaux" comme  aux fausses solutions nationalistes de l'extrême droite.

 

Le capital veut imposer aux peuples des politiques anti-sociales et anti-démocratiques. Les gouvernements accompagnent ses orientations et stratégies de casse et d’abandon. En Europe, la mise en place de politiques d’austérité répond à ces objectifs. En France, outre les volontés affirmées de s’attaquer à la protection sociale, l’emploi est sacrifié et au 1er rang l’emploi industriel.

 

Pour autant les travailleurs résistent et mènent des luttes : Arcelor Metal, Goodyear, PSA, Pilpa, Fraisnor, Val D'Aucy, Continental Nutrition, Moulins Maurel, Chocolaterie de Bourgogne, Brasserie de Champigneulles, Téréos, Kem One, Lyondel Basel, Sanofi, Ford… la liste est longue de boîtes où s’exprime la résistance à la casse. Ce mouvement dépasse l’industrie : Grand Conseil de la Mutualité, Virgin, ICTS, Air France…

 

Dans ces combats les salarié-e-s interpellent les pouvoirs publics et politiques sur les mesures qu’ils doivent prendre à tous les niveaux (ville, département, région, Etat) pour arrêter ce massacre et aider au développement des luttes, et pour ouvrir des perspectives : appropriation sociale et publique, nationalisation…

 

Une semaine après la Conférence sociale des 20 et 21 juin 2013 où la CGT portera l’urgence du changement de cap promis par le candidat à l’élection Présidentielle François HOLLANDE devenu Président de la République depuis plus d’une année, nous appelons à agir tous ensemble.

 

Sur ces bases, l’intersyndicale CGT CFE/CGC de FRALIB, vous invite à participer à un :

 

CARREFOUR DES LUTTES le Vendredi 28 juin 2013 dans notre usine

 

500 Avenue du Pic de BERTAGNE ZA de la Plaine de Jouques 13420 Gémenos

Nous accueillerons dès 9h00 toutes les délégations des entreprises en lutte sur ces questions qui auront bien voulu répondre à cette initiative.

 

Chaque délégation aura un espace pour présenter et communiquer sur leur propre conflit.

Nous aurons des espaces pour partager ensemble nos expériences.

Enfin de matinée un grand meeting de lutte se tiendra dans notre usine.

Un repas fraternel et solidaire sera organisé sur place.

Nous proposons de poursuivre nos échanges dans l’après-midi pour tous ceux qui en auront la possibilité.

 

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 10:17

je-lutte-des-classes-cgt.jpgLa conférence sociale des 20 et 21 juin ouvre la porte à une nouvelle vague d'austérité. Sans oublier la renégociation des accords Unedic qui sera traitée à l'automne et la mise en oeuvre des accords compétitivité ouverts par l'ANI, nous allons devoir affronter une nouvelle tornade "de gauche".

Malheureusement la confédération va à la conférence sans préparer de mobilisation.

Pis, c'est la veille, le 19 et avec la CFDT qu'elle organise un rassemblement. La CFDT aurait elle changé d'orientation ? Se prépare-t-elle à dénoncer l'ANI ? A combattre sur la défense des retraites ? Cela serait une bonne nouvelle mais il n'en est rien. Elle se permet même l'insolence d'énoncer clairement, au grand dam du bureau confédéral, qu'il n'y a pas de plateforme commune possible avec la CGT...

Dans cette situation nombres de syndicats ont fait entendre leur refus de la mascarade du 19 juin. Dans la même idée l'URIF a tenté de proposer une manifestation CGT le 19 qui aurait pu rejoindre le rassemblement des syndicats de la CES; ou un rassemblement le 20 comme l'UD de Paris le proposait. Mais l'URIF n'a pas osé braver l'interdiction du bureau confédéral. Seule l'UD de Paris maintient donc une réaction correcte à la tenue de cette conférence anti-sociale. Reste à en faire une démarche unitaire pour que malgré les conditions et les délais cette initiative courageuse soit un succès.

En 2010 les manifs monstres n'avaient pas suffit à stopper Sarkozy. Hollande reprend le même scénario et nous provoque en duel. D'expérience nous savons qu'il faudra taper plus fort qu'en 2010 pour gagner et bloquer de nouveaux reculs. C'est maintenant que cette riposte se prépare pour un puissant mouvement de grèves à l'automne.

 

Tract de l'Union Départementale 75 à diffuser : le tract 

Le syndicat Cgt du Livre parisien appelle à se joindre au rassemblement du 20 juin initié par l'UD CGT 75: le tract

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