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  • : Communistes Libertaires de la CGT
  • : Les communistes libertaires sont un des courants fondateurs de la Cgt, sur une base anticapitaliste et révolutionnaire. Nous entendons renouveler ce combat, en intégrant les évolutions de la société d'aujourd'hui.
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QUI SOMMES NOUS ?

Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. 

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical. 

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir. 

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt. 

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire. 

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat. 

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre. 

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable. 

C'est pourquoi nous n'entendons pas oeuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social. 

Pour tout contact avec les communistes libertaires de la CGT : 

          communisteslibertairescgt@gmail.com

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Liens De Nos Amis

10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 13:17

cgt goodyear amiensNous reprodusions ci-dessous les conditions de l'appel à manifester des camarades Cgt de Goodyear Amiens, manifestation qui sera rejointe par les salariés des boîtes en lutte qui s'étaient déjà donnés rendez-vous le 29 septembre dernier à Paris.

Nous invitons tous les camarades Cgt des autres professions à prendre de leur temps syndical pour être les plus nombreux et nombreuses à leurs côtés, afin de soutenir et populariser la mobilisation, sans concessions face au patronat et sans illusions face au gouvernement. Seule la lutte des travailleurs de manière déterminée et prolongée peut payer ! Elargissons les mobilisations contre les licenciements en portant haut et fort la non légitimité des patrons et actionnaires à décider de la vie des salariés, en exigeant zéro licenciement et la pleine légitimité des salariés à élaborer des alternatives basées entre autres pour les communistes libertaires de la Cgt sur l'expropriation et la gestion directe des entreprises.

 

Le 12 février 2013 nous serons très nombreux à être présents devant le siège de GDTF à RUEIL MALMAISON, nous rappelons notre objectif :

Depuis ce matin nous ne cessons d’entendre que les Goodyear vont se réunir pour en découdre avec les forces de l’ordre, le ministre de l’intérieur commente des rumeurs, JAMAIS la CGT Goodyear n’a eu cette démarche bien au contraire, nous avons toujours appelé au calme et surtout ne pas tomber dans la provocation qui sera c’est sur omniprésente…

Tous les patrons qui annoncent des restructurations ne cessent de dire que la CGT chez PSA, Goodyear, est irresponsable, alors que sans nous il y a belle lurette que les usines seraient fermées, les médias qui ne sont que le bras armé du gouvernement reprennent en boucle la désinformation totale pour continuer à criminaliser l’action de ceux qui se battent contre des patrons voyous pour leurs emplois !!!!

Nous n’entendons aucun commentaire sur la fermeture du site de CLAIROIX où les gars avaient tout accepté, rien non plus sur MOLEX, mieux encore des soit disant analystes économiques qui ne connaissent rien au dossier Goodyear, affirment sur toutes les chaines que le site de Dunlop Amiens tourne du feu de dieu, alors que nous savons tous que celui-ci à perdu 65% de sa production et que son avenir est plus qu’incertain !!!!

Nous sommes VICTIMES, d’une cabale, le MEDEF, le gouvernement et certaines centrales confédérales (cfdt, cgc, cftc) s’unissent pour essayer de détruire les seuls qui résistent à la casse organisée de notre industrie.

Ils veulent coûte que coûte nous détruire, nous avons le 29 janvier 2013 réuni plus de 20 entreprises dans la rue pour demander au gouvernement de tenir les promesses faites lors de la campagne électorale de 2011, l’union des salariés qui sont comme nous victimes est un DANGER pour tout le système, car le MEDEF comme le gouvernement et les autres qui se disent syndicalistes font cause commune !!!!

Un peu comme au temps d’une époque bien sombre de notre histoire où les résistants étaient les hommes à abattre….. Les syndicalistes CFDT de SANOFI qui ont eu le malheur de dire ouvertement qu’ils ne décoléraient pas contre BERGER et la signature de l’accord sur la « sécurisation de l’emploi » sont devant le peloton d’exécution, ils risquent d’être exclu parce qu’ils ont dit qu’ils n’acceptaient pas cette signature qui met en danger grave leurs emplois !!!!

Les Goodyear seront au siège social, nous y allons pour réaffirmer que nous nous battons pour nos emplois, nous refusons toutes provocations et demandons au gouvernement d’être à l’écoute du monde du travail et non uniquement des patrons, comme c’est le cas actuellement !!!

Le gouvernement s’aperçoit que la casse industrielle dans notre pays met des milliers de salariés et à juste titre en colère, il suffit de constater ce qu’il se passe à PETROPLUS, hier, il y avait 5 repreneurs et aujourd’hui les mecs vont recevoir des lettres de licenciements !!!

LES GOODYEAR SE BATTENT DIGNEMENT DEPUIS 2007, NOUS N’AVONS QU’UN SEUL OBJECTIF GARDER NOS EMPLOIS ET DÉFENDRE l’INDUSTRIE DE NOTRE PAYS…

De nombreux acteurs autour de ce dossier passent leur temps à vouloir détruire la CGT Goodyear, peu importe les méthodes et les propos nous RÉSISTERONS, nous ne plierons jamais, nous sommes les seuls à pouvoir affirmer que sans nous le site de Goodyear serait fermé depuis au moins 2007 !!!!

Le 12 février 2013, nous allons être provoqués et la CGT demande aux Goodyear de ne pas tomber dans le piège qui va nous être tendu, nous avons avec intelligence depuis 2007 su protéger notre usine et nos emplois, pendant des années l’ancien préfet de la somme disait « la CGT à une attitude responsable… » et il avait plus que raison, personne ne nous détournera de notre objectif principal et nous ne serons jamais les égaux de la direction Goodyear, LES VOYOUS CE N’EST PAS NOUS !!!!!

MODALITÉS POUR LA JOURNÉE DU 12 FÉVRIER 2013 :

1.# Rendez vous sur le parking usine 5.30 heures départ parking 6.00 heures.

2.# Les cars numéros 1 et 2 seront exclusivement réservés pour les salariés de l’équipe 60 (nuit)

3.# Nous aurons 13 cars au total, ils seront tous numérotés il appartiendra à chacune et chacun de reprendre le même car au retour.

4.# Aucun sac ne sera toléré dans les cars.

5.# Une vente de tee-shirt (5 €) sera effectuée pour que nous soyons tous au même couleur pour la même cause.

6.# Un BBQ sera organisé par l’union départementale CGT Somme pour que tous les participants à cette action puissent se restaurer sur place.

PRÉAVIS DE GRÈVE :

Du lundi 11 février 2013 20.00 heures.

Au mercredi 13 février 2013 6.00 heures.

Dans chaque bus il y aura des responsables, nous rappelons que cette action à pour but unique de nous mobiliser pour l’avenir de nos emplois et de notre site, de très très nombreux médias seront présents à notre arrivée, certains n’attendent qu’une chose pouvoir donner une image de salariés irresponsables et pouvoir détruire la CGT Goodyear, à NOUS TOUTES et TOUS DE LEUR PROUVER LE CONTRAIRE !!!

Des salariés de toute la France répondent à notre appel à l’action du 12 février 2013, ARCELOR, FORD, 3 SUISSES, PSA, Dunlop Montluçon, Riom, SANOFI, VALEO, RENAULT, PO, MICHELIN, FIRESTONE, CANDIA, COCA-COLA, HARIBO….la fédération de la chimie appelle à une mobilisation totale, la confédération CGT appuie le mouvement….

Cette journée aura une ampleur NATIONALE, les Goodyear sont devenus le symbole de cette France qui lutte pour l’emploi, nous résistons depuis 2007 contre une multinationale puissante, jamais nous n’avons cédé à la violence et ce malgré une provocation non STOP….

LE 12 FÉVRIER 2013, LES GOODYEAR VONT ENCORE DÉMONTRER QUE DANS NOTRE PAYS NOUS POUVONS RÉSISTER, NOUS POUVONS GAGNER LE DROIT DE GARDER NOS EMPLOIS.

Plus que jamais nous devons être mobilisés, le nombre de salariés qui se sont inscrits à ce jour pour venir défendre leurs emplois envoient un signal fort à cette direction archaïque et ceux qui l’accompagnent !!!!

LE 12 FÉVRIER 2013, LES GOODYEAR SALARIES RESPONSABLES SERONT DANS LA RUE POUR EXIGER LE DROIT D’AVOIR UN EMPLOI, NOUS SOMMES EN 2013 ET NOUS SOMMES ENCORE DEBOUT, ALORS QUE CERTAINS NOUS VOYAIENT DÉJÀ MORTS EN 2007…

PLUS QUE JAMAIS, FIERS D’ETRE DES GOODYEAR AMIENS NORD, TOUS ENSEMBLE LE 12 FÉVRIER 2013 POUR DIRE NON AUX LICENCIEMENTS ET AU PROJET DE FERMETURE DE NOTRE USINE

VOTRE CGT GOODYEAR AMIENS NORD

 

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 17:13

Gern+Arntz+1Union Locale des Syndicats C.G.T. du Douaisis

58, Rue des Vierges – 59500 DOUAI

Tél. : 03.27.88.70.07 – Fax : 03.27.99.06.29

courriel : ulcgtdouai@wanadoo.fr

 

DOUAI, le 8 Février 2013

 

 

DECLARATION DU SECRETARIAT DE L’UNION LOCALE

 

« ACCORD DE SECURISATION DE L’EMPLOI »

« ACCORD DE COMPETITIVITE CHEZ RENAULT »

 

Les derniers mois de l’année 2012 et ce début d’année 2013 ont été marqués par une offensive sans précédent du Patronat pour remettre en cause une grande partie des Acquis Sociaux des salariés du Secteur Privé !

Le 11 Janvier 2013, les négociations nationales dites de « Sécurisation de l’Emploi » se sont terminées par un projet d’accord d’une extrême gravité pour les droits des salariés, signées par les organisations syndicales CFDT, CGC et CFTC, accord condamné par la CGT et Force Ouvrière :

flexibilité renforcée, mobilités forcées,

baisse des salaires et modification des horaires à la seule volonté des employeurs sous couvert de soi-disant difficultés financières,

précarisation des travailleurs avec le « contrat intermittent » dans les PME au détriment du CDI de droit commun,

 

libéralisation des licenciements,

etc … etc ...

 

Un projet de loi doit être présenté au Conseil des Ministres pour ensuite être soumis au Parlement.

 

Cet accord qualifié d’ « historique » le serait s’il était approuvé par nos députés et se traduirait par une remise en cause sans précédent des fondements mêmes du droit du travail dans notre pays.

Nous en avons d’ailleurs une image concrète au travers du projet de « compétitivité » dans le Groupe RENAULT :

blocage des salaires sur plusieurs années,

allongement du temps de travail journalier,

suppression des pauses et de journées RTT,

imposition des mutations inter-sites avec détérioration des conditions de vie familiale,

l’acceptation de plus de 7 500 suppressions d’emplois au niveau national dont plus de 1 500 qui seraient prévues à RENAULT DOUAI,

… etc … etc …

En contrepartie, Carlos GHOSN s’engage à ne pas fermer de sites en France et de placer RENAULT en « position favorable » pour obtenir … l’affectation de projets des partenaires destinés au marché européen !!!???

Nous venons de constater que le Groupe NISSAN où RENAULT est actionnaire à 44%, vient d’affecter le marché de sa nouvelle berline estimé à 80 000 véhicules/an en … Espagne ???

Suite à cette décision, le Ministre du Redressement Productif : Arnaud MONTEBOURG, va-t-il enfin comprendre qu’il a affaire à un chantage patronal qui veut associer l’Etat, actionnaire à hauteur de 15% chez RENAULT, à un véritable marché de dupes se traduisant par un recul « historique » des Acquis Sociaux de ses « électeurs salariés » ?

L’Union Locale des Syndicats CGT du Douaisis condamne donc avec fermeté toutes ces tentatives de « recul social » et s’associe à la Région Métallurgie CGT pour réunir l’ensemble de ses militants le Mardi 19 Février 2013 à SIN LE NOBLE en Assemblée Générale.

Lors de cette assemblée qui réunira plusieurs centaines de militants, l’Union Locale proposera une journée d’actions et de grèves avec l’organisation d’une manifestation régionale à DOUAI le Mardi 5 Mars 2013 au matin, puisque l’arrondissement compte parmi ses entreprises RENAULT DOUAI, le site automobile le plus important de la Région et de France.

En effet, les décisions qui seraient prises dans ce groupe ne seraient pas sans conséquences sur l’activité et les droits sociaux de milliers de salariés chez les Equipementiers et les Sous Traitants de la Région.

Cette manifestation et les actions qui seront menées dans les entreprises permettront aux salariés d’exprimer leurs exigences en matière de Droit du Travail et de Pouvoir d’Achat, tout en rappelant aux responsables politiques leurs « droits et devoirs » pour celles et ceux qui leur ont fait confiance en Mai 2012.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 16:48

lion-cgt-psa.jpgCommuniqué de presse de la CGT PSA Aulnay

04/02/2013

Depuis le 16 janvier, plusieurs centaines de salariés de PSA Aulnay sont en grève pour faire aboutir leurs revendications face à la volonté de la direction de PSA de fermer et de casser l’usine.

Ne supportant pas que des salariés osent relever la tête, s’organisent et se défendent pour défendre leur emploi, la direction a développé la semaine dernière une monstrueuse campagne de calomnies et de mensonges pour tenter de salir les salariés et de casser la grève.

Durant toute la semaine dernière, la direction a tenté de faire régner un climat de tension en recrutant près de 200 cadres et agents de maitrise des autres sites PSA appuyé par une centaine de vigiles de deux sociétés privées habillés en treillis et rangers noirs.

Cette politique a échoué et la grève avec occupation de l’usine continue. Après l’échec de l’intimidation, la direction de PSA monte d’un cran et passe à la politique de répression :

Sept militants très actifs dans la grève ont été convoqués à la Sureté territoriale.

Cinq sont menacés de licenciement et ont été mis à pieds immédiatement.

Fidèle à sa réputation, PSA privilégie la répression à la négociation et au dialogue !

Les salariés en grève appellent à un rassemblement de soutien politique et syndical le plus large possible pour condamner cette politique de répression.

Ont répondu déjà présents, mais d’autres sont en attente de confirmation :

Pour les soutiens politiques

Marie Georges Buffet et Pierre Laurent (PCF), Martine Billard (PG), Nathalie Arthaud (LO), Olivier Besancenot (NPA), Aline Archambaut (Sénatrice EELV), Daniel Goldberg, député PS, ainsi que de nombreux élus locaux de gauche.

Pour les soutiens syndicaux

Annick Coupé (SUD), Philippe Martinez (secrétaire de la Fédération des Métaux CGT), les secrétaires départementaux du 93 CGT, CFDT, FO, SUD et FSU. Xavier Mathieu ancien prote parole des Conti, Mickael Wamen, Good Year, ainsi que de nombreuses délégations d’entreprises.

 

Mardi 5 février à 13h30

sur le parking de l’usine de PSA Aulnay.

Des prises de parole seront organisées.

 

Jean-Pierre Mercier

DS CGT PSA Aulnay et DS Central adjoint CGT du groupe PSA

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 01:33

 


http://livreparisien.com/local/cache-vignettes/L77xH100/rubon65-7a8fe.gif70 jours et 70 nuits que les salariés de Roto 93 occupent leur entreprise pour contester sa fermeture, pendant que leur ancien patron se la coule douce dans sa villa de la Costa Azahar entre Barcelone et Valence.

Ce patron voyou, trouve tout à fait normal de laisser 24 familles sur le carreau après avoir fait son beurre sur leur dos pendant plus de 20 ans. Et bien eux ne l’entendent pas de la même oreille et exigent des moyens pour la reprise de leur activité et une juste indemnisation de leur préjudice.

Pour ce faire, et au-delà de leur ténacité, ils ont besoins de moyens et de solidarité pour continuer leur action dans les meilleures conditions possibles.

Bien sur, ce monsieur a pensé prendre toutes les mesures nécessaires pour cadrer juridiquement sa retraite dorée espagnole, qu’il pense certainement avoir méritée, sans se soucier des « dommages collatéraux » pour ses ex « collaborateurs ».

Il n’en est rien ! Mais la procédure est longue et couteuse et les salariés en lutte, inscrits à Pôle Emploi se trouvent fragilisés tant financièrement que dans leur vie de famille.

Ils ne cherchent pas une prime à la valise. Au contraire, ils se battent depuis maintenant plus de 2 mois pour leurs emplois, quitte à reprendre eux-mêmes leur entreprise.

A la CGT, le mot solidarité à un sens. Chaque camarade en fait ou fera la démonstration en apportant son soutien aux « Roto 93 » par tous les moyens à sa disposition en cette période estivale.

Adressez vos dons au syndicat qui transmettra, ou mieux encore, en allant leur remettre sur place 3 rue du Parc – 93150 Le Blanc Mesnil.

Et transmettez vos messages de soutien au syndicat ou sur leur page Facebookhttp://www.facebook.com/rotos93.

Paris le 8 août 2012

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 19:12

Sur les mobilisations que nous mettons en oeuvre, la question des formes que celles-ci doivent prendre pose souvent débat. Entre nous, mais aussi avec nos collègues et l'ensemble des organisations présentes localement.

Avec le tentative de mettre en oeuvre un Comité de Préparation de la Lutte, l'expérience vécue sur PSA Aulnay apporte quelques enseignements sur le sujet, d'autant que les relations entretenues avec SIA, dont l'histoire reste liée aux syndicats CSL, n'ont pas toujours été des plus faciles.

Ci-apres une video de leur manifestation du 25 juillet au siège PSA, suivi du tract CGT PSA Aulnay du 17 sur les décisions prises par les salariés quant à la mobilisation.

 

 

 

 

PSA veut nous voler notre emploi : Nous devons nous organiser !

François Hollande a reconnu que les dirigeants de PSA avaient menti pendant 12 mois. Par contre il dit que «  le plan de PSA est inacceptable en l’état  il faut le renégocier». Il n’y a rien à renégocier. Le plan de PSA est inacceptable tout court. Aulnay ne doit pas fermer et nous n’accepterons aucun licenciement !

Une direction méprisante et arrogante. Jusqu’à la dernière minute, la direction nous a menti en affirmant que le 12 juillet, il n’y aurait pas d’annonce.

Le 12, le directeur a osé dire aux salariés, « je vous donne 1 heure pour téléphoner à vos familles et après vous reprenez le travail ». Il a ensuite affirmé que devant le choc, il payerait la journée. Au CE du lendemain, il est revenu sur sa parole. Les salariés du Ferrage en équipe A ont manifesté et ont obtenu le paiement de la journée pour tous.

Varin, après 12 mois de mensonges continue à mentir :

  • Il n’y aura pas de licenciement. Le 25 juillet, lors du CCE, les syndicats vont devoir se prononcer sur le plan de licenciements collectifs pour des motifs économiques pour Aulnay et Rennes.
  • 1500 salariés seraient reclassés à Poissy. Comment ? La direction de Poissy vient d’annoncer 702 sureffectifs en CDI (446 ouvriers/pro + 256 ETAM) !
  • 1500 créations d’emplois sur Aulnay. Le 93 détient le record de France du chômage. Si PSA a les moyens de créer 1500 emplois qu’il le fasse tout de suite et qu’il les donne à 1500 chômeurs du 93. Nous, on a déjà un emploi.

A Arcélor-Mittal Gandrange, sur 557 salariés, 60 ont retrouvé un emploi…

Jeudi 12 juillet, au changement d’équipe, près de 1000 salariés se sont retrouvés sur le parking où plusieurs décisions importantes ont été prises :

  • La lutte collective : Menée tous ensemble, c’est la seule solution pour faire reculer PSA le plus loin possible en imposant le maximum de garanties.
  • Le comité de préparation de lutte : Pour organiser efficacement notre lutte, il a été décidé de créer un comité où tous les syndicats qui le veulenttous les salariés syndiqués ou non doivent trouver leur place à égalité. C’est la meilleure garantie pour que les décisions soient prises démocratiquement, devant tout le monde, en AG réunissant tous les salariés de l’usine. C’est uniquement de cette manière que chacun d’entre nous pourra réellement contrôler le déroulement de la lutte.

PSA Rennes en grève : vendredi 13, plus de 1000 salariés se sont mis en grève contre les 1400 licenciements prévus. C’est une très bonne nouvelle pour tout le monde : nous devons faire cause commune et ne pas rester chacun dans son usine

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 08:53

manif psaNous reproduisons ci-dessous le tract des camarades Cgt de PSA d'Aulnay qui est ditribué depuis ce matin. Outre le meeting régional Cgt organisé le jeudi 22 octobre sur le parking de l'usine (la direction refuse toujours!), cette action semble s'inscrire dans une dynamique de luttes des ouvriers de l'usine.

Il reste néanmoins à mobiliser l'ensemble des entreprises du territoire du 93 ainsi que la jeunesse des quartiers populaires qui fournissent souvent les gros bataillons d'intérimaires. De même que l'élargissement de la lutte aux autres sites de PSA, en France comme en Europe, permettra d'instaurer un vrai rapport de force avec la direction (voir notre article précédent) .

 

 

Syndicat de site CGT Aulnay PCA, ISS, Géodis

 

Vendredi 23 mars : réunion du Comité de Groupe Européen

Avenue de la Grande Armée (Paris)

 

 

 

 

 

 

PCA AULNAY

www.cgt-psa-aulnay.fr

Le 13 /03/2012

 

 

A la demande de la CGT, suite à l'annonce de l'alliance GM-PSA, va se tenir vendredi 23 mars, une réunion extraordinaire du Comité de Groupe Européen au siège parisien de PSA, Avenue de la Grande Armée.

C'est l'occasion pour les salariés de PSA Aulnay de se faire entendre et de revendiquer une nouvelle fois les garanties écrites du maintien de tous les emplois.

 

Concernant la production, voilà ce que prévoit l'accord signé entre PSA et GM :

 

  • Chaque constructeur règle de son côté ses problèmes de surcapacité en Europe.

Commentaire CGT : PSA s'occupe de fermer ses usines et Opel les siennes. On sait que pour Aulnay la direction le prévoit pour 2014.

 

  • Utilisation des plates formes produites en commun pour commercialiser à partir de 2016, 4 modèles de véhicules (2 petits et 2 gros) avec une spécialisation des usines.

Commentaire CGT : Une fois les usines fermées en 2014, c'est le démarrage de la production en commun en 2016. Comme petit modèle, la remplaçante de la C3 est directement concernée. Le projet existe bel et bien. Pour les salariés d’Aulnay, ce nouveau véhicule doit être fabriqué à Aulnay, à partir de 2016 !

 

SevelNord : la réunion tripartite (Ministère, PSA et syndicats) a eu lieu

Jeudi dernier, Eric Besson, ministre de l'Industrie a organisé une réunion tripartite (Ministère, PSA et syndicats). Comme quoi, quand ils veulent, ils savent faire.

Lors de cette réunion, PSA a affirmé qu'elle était sur le point de trouver un partenaire et s'est engagée oralement à produire des utilitaires PSA. Cette production serait complétée par la production de véhicules spéciaux (utilitaires transformés en ambulance, pompiers,...). PSA ne s'est pas engagé sur le niveau de production ni sur le devenir des 2 500 salariés de l'usine.

 

Et Aulnay ?

Les déclarations de Varin et de Martin confirment que dans leur accord avec la GM, l'usine d'Aulnay fait partie des usines destinées à être fermées. Denis Martin, directeur industriel : « On pense régler nos problèmes de surcapacités d'ici 18 à 24 mois. Pour des raisons évidentes de calendrier c'est maintenant que ça se pose, ce n'est pas dans 5 ans ».

C’est part notre mobilisation que nous obtiendrons cette réunion tripartite.

 

Vendredi 23 mars, aura lieu une réunion du Comité de groupe européen. C'est pour nous l'occasion de revendiquer à nouveau une réunion tripartite avec le Gouvernement, PSA et syndicats pour obtenir des garanties écrites sur le maintien de l'emploi jusqu'à la fin 2016 et que la remplaçante de la C3 (qu'elle soit Opel ou PSA) soit produite à Aulnay.

 

Ce rassemblement doit être une étape pour une autre action en direction du gouvernement ou du Président de la République (comme nos camarades de Florange qui vont manifester devant le QG de Sarkozy, jeudi au matin).

 

Nous appelons tous les salariés et tous les syndicats qui le veulent à participer à ce rassemblement et à discuter tous ensemble à l’action suivante.

 

 

Salaire des dirigeants de PSA, ils ne se refusent rien !



Comme chaque année, PSA vient de publier la semaine dernière son « document de référence », consultable sur le site internet de PSA :

http://www.psa-peugeot-citroen.com/fr/psa_espace/info_AMF_e9.php.

On y apprend notamment (page 160 et suivantes) la rémunération des membres de la direction du groupe.

  • Le salaire du PDG Varin avait fait beaucoup de bruit en 2011 : il avait touché 8 907 € par jour, week-end compris.

Pour 2012, il a annoncé qu’il ne toucherait pas de « part variable ».

Mais pas de quoi le mettre dans la misère pour autant : cette année, Varin va encore gagner 3562 € chaque jour !

  • L’ex-directeur financier, St Geours, promu directeur des marques de PSA et toujours président de l’UIMM (la branche Métallurgie au sein du Medef), a plus que doublé son salaire entre 2010 et 2011, passant de 618 000 à 1 263 300 € ! Et il en est de même pour les autres membres du directoire du groupe.

  • Mention spéciale à Grégoire Olivier, le directeur Asie, qui a touché une « prime d’éloignement » de 309 000 € en 2011. Rien à voir avec les primes de mobilité proposées aux salariés qui acceptent une mutation dans un autre site !

Et ce sont ces gens-là qui expliquent à longueur d’interviews dans les médias que le problème n°1 en France, c’est « le coût du travail qui est trop élevé » !

Un discours qui sonne comme une provocation, venant par exemple du PDG qui l’an dernier gagnait 370 € chaque heure, sommeil compris...





Et la famille Peugeot dans tout ça ?



Si les revenus des dirigeants sont assez détaillés dans ce document de référence, il n’en est pas de même pour la fortune de la famille Peugeot. Il y est juste indiqué que :

  • Thierry Peugeot a touché plus d’un-demi million d’euros pour son poste de président du conseil de Surveillance et sa participation à quelques réunions.

  • D’autres membres de la famille ont touché chacun 40 000 € pour leur participation à 6 réunions en 2011, soit près de 6 700 € par réunion !

Mais ce n’est là que de l’argent de poche quand on sait que la famille Peugeot s’est partagée plus de 70 millions € de dividendes en 2011, et que sa fortune est estimée à près de 3 milliards €... grâce au travail de 190 000 salariés dans le monde. La famille Peugeot reste toujours la première fortune de Suisse…





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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 22:06

cgt goodyear amienscommuniqué des camarades de la Cgt Goodyear d'Amiens Nord: 

 

Hier, nous avons réussi notre journée de mobilisation, dès 5.00 heures il y avait de nombreux salariés de Goodyear présents sur les divers barrages.

Une fois encore nous avons été et de très loin les plus nombreux pour dire STOP aux mauvais coups actuels et ceux que nous préparent les dirigfeants de la zone Euro.

Notre appel à la grève a été très fortement suivi, une journée de mobilisation comme hier ne passe pas inaperçue, nous en avons profité aussi pour redonner clairement notre position au ministre du travail, personne ne viendra nous dire ce que nous avons à faire, encore moins ceux qui depuis 5 années ont cassé les droits des salariés....

La semaine prochaine, nous allons continuer de discuter avec Goodyear et Titan, nous pouvons clairement affirmer que nous avançons, nous avons comme prévu envoyé une proposition à TITAN et leurs avocats étudient notre courrier.

Nous demandons à la direction de nous indiquer par écrit quand elle va régler les sommes dans le cadre du jugement que nous avons obtenu sur le lockout.

Sur le site nous avons obtenu du concret sur de nombreux points, nous vous ferons un tract spécifique la semaine prochaine, pour la maintenance, nous devons rapidement nous revoir pour discuter de plusieurs points où la direction veut là aussi avancer sur nos demandes et tant mieux:

Grille de classifications et rémunérations:( grille mise en place en 1985 et inchangée à ce jour, nous allons négocier une nouvelle grille en conformité avec la réalité actuelle et donc des vraies valeurs par niveau d'échelon).

Salaires d'embauches et recrutement: (la direction après une étude demandée par la CGT, indique que les niveaux d'embauches sont inférieurs à la moyenne, donc nous demandons là aussi une réevaluation conforme à la réalité).

Embauches de personnel: ( la direction s'engage a recruter des professionnels afin de limiter au maximum la sous traitance).

Il aura fallu beaucoup de temps pour que la direction admette que sur ce sujet nous avions encore raison, la maintenance est la clef de voute de bien des sujets, accidents, productivité...

Nous obtiendrons du concret pour cette catégorie de salariés délaissée depuis trop longtemps, nous avons exiger de la direction qu'elle fasse le nécessaire pour les professionnels qui ont obtenu grâce à la notation interne un niveau supérieur et qui à ce jour ne sont pas payés avec leur nouvelle cotation.

Tout cela n'est pas lié au hasard, nous vous le redisons encore une fois, si la direction recule c'est parce que nous avons tout cadenassé, elle est dans l'obligation de reconnaître que nous avons fait tout pour l'obliger à discuter avec nous.

Nous allons continuer à avancer, cela fait 60 mois, 1827 jours, que nous avons dit NON à la suppréssion de nos emplois, c'est en MARS 2007 que ROUSSEAU a annoncé le PSE nous sommes en MARS 2012 et son PSE est mort!!!!

La direction ne discute pas avec la CGT parce qu'elle en a envie, elle le fait parce qu'elle n'a pas d'autre choix....

Si nous avions comme d'autres dit OUI au PSE, il y a belle lurette que la boite serait fermée, notre détermination permet de sauver le site, car même TITAN revoit sa position, il évolue par obligation lui aussi, nous avons toujours gardé en tête notre objectif initial, c'est cela le syndicalisme, le seul, le vrai.

Le projet de PSE de Goodyear est celui qui coûte le plus à une multinationale, car entre les rémunérations versées chaque mois aux 817 salariés encore goodyear grâce à la lutte ce qui représente tout de même plus de 130.000.000 €uros depuis 60 mois et les soucis importants pour finaliser l'accord avec Titan, là aussi c'est du jamais vu!!!

Goodyear ne veut plus prendre le risque de retourner devant les tribunaux, il n'a donc plus d'autre choix que de venir discuter sur nos bases, le plus important à nos yeux n'est pas que Goodyear dise qu'il n'a pas d'autre choix, mais qu'il le fasse, ce qui est le cas.

le seul coût que ne prévoient jamais les multinationales c'est le coût de la résistance,une multinationale sait qu'elle paiera en deux fois une fois à la fermeture et une fois devant les tribunaux, CONTI en est l'exemple parfais,la direction savait qu'elle allait devoir mettre du fric pour justifier la fermeture, elle craignait plus que tout une lutte longue, c'est la dessus qu'elle à gagné son parie.....

Nous le répétons car c'est essentiel, la multiplication des syndicats dans une usine ou ailleurs est une catastrophe pour les salariés et un bonheur pour les patrons, cela permet de diviser, d'avoir plusieurs possibilités de signatures.....

Chez nous, nous sommes majoritaires et grâce à cette majorité, nous avons réussi à empêcher le pire, la direction Goodyear a perdu quand vous nous avez élus à plus de 85 %!!!

Nous avons encore beaucoup de travail, mais cela ne nous fait pas peur au contraire, nous sommes en Mars 2012, soit 5 ans après les annonces de Goodyear et rien que cela pour nous est une IMMENSE Victoire.....

Bravo à vous toutes et tous, rien de cela n'aurait été possible sans vous, nous allons mettre en oeuvre toutes nos connaissances et notre savoir, dans cette période de discussions, nous avons de quoi obtenir un accord sans précédent dans le monde !!!!

LE SEUL SYNDICAT SUR AMIENS NORD, VOTRE CGT


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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 17:22

Ce projet CROUS 2020, adopté au CNOUS en janvier 2012,est un texte qui vise à définir la politique et la gestion des CROUS pour la prochaine décennie. Il a pour objectif d’accentuer la "décentralisation", c’est-à-dire renforcer leur mise en compétition, passant par une " autonomie renforcée " des CROUS, suivant la même logique que la loi LRU. Une fois de plus, le gouvernement s’attaque au service public en lui imposant les normes managériales propres au secteur privé et capitaliste : recherche accrue de rentabilité au dépend des étudiant-e-s et des personnels, mise en concurrence, logique de « marketing », caporalisation des rapports hiérarchiques, plus de poly-compétences pour les personnels…

Dans cette nouvelle configuration, nous nous attendons à une fatale augmentation des prix, une dégradation des conditions de travail, une privatisation du logement, une externalisation des postes et la poursuite des coupes budgétaires. Finalement, toutes les étapes nécessaires à une privatisation partielle ou totale des Crous dans les années à venir !!

 

Ce projet CROUS 2020 intervient dans un contexte de misère et de surveillance généralisée.

 

Outre la qualité, c’est aussi la quantité insuffisante de logements disponibles ainsi que les critères profondément discriminants (quotas, préférence nationale, résultats scolaires…) que nous déplorons. La multiplication des partenariats avec les « bailleurs sociaux » est inquiétante, livrant ainsi des logements dits sociaux aux spéculateurs. Une très grande majorité d’étudiant-e-s n’ont que le choix de rester chez leurs parents ou de payer le prix fort du loyer dans le logement privé que le gouvernement privilégie manifestement (fond de paiement des cautions).

Les restos-U, non seulement ne sont pas épargnés par la hausse des prix, mais se trouvent directement vampirisés par les banques (Crédit Agricole, CIC…), qui imposent peu à peu l’usage de la carte monéoqui avait pourtant connu un véritable flop ! En plus d’offrir une commission aux banquier-e-s sur chaque transaction, cette carte monéotransforme le CROUS et l’université en appareils de contrôle (suivi permanent des opérations, flicage des personnels et de leur productivité, « carte d’identité étudiante » donnant accès aux emprunts de livres, photocopies, médecine universitaire, vote aux élections étudiantes, informations personnelles…).

Moins d’un-e étudiant-e sur quatre bénéficie des aides financières (500 000 sur 2,3 millions), les étudiant-e-s étranger-ères y ont difficilement accès (notamment pour ceux hors-UE) et, dans le contexte de crise sociale actuelle, ce système est largement insuffisant, injuste, et se dégrade. En effet, les critères d’attribution n’ont pas fini de se durcir allant jusqu’à indexer les bourses sur la « réussite » scolaire et l’assiduité conformément à l’esprit de compétition et de sélection sociale qui s’impose à l’université. On remarque que le système est tout simplement défaillant : les retards (parfois sur plusieurs mois !) dans le versement des bourses sont dangereusement devenus habituels. De même, les demandes au FNAU (Fond National d'Aide d'Urgence) en 2011 explosent de manière spectaculaire (+ 20%), alors que le budget de ce fond n’a lui pas été augmenté d’un pouce jusqu’à aujourd’hui, et que le 10èmemois de bourse négocié par l’UNEF est encore compromis.

 

La précarité s’aggrave dans des proportions inédites mais le gouvernement préfère soumettre les CROUS à la loi du profit au lieu d’améliorer les conditions et les moyens des travailleur-euse-s du CROUS. Celui-ci n’est alors pas en mesure de remplir les missions de service public nécessaires pour garantir l’égalité d’accès aux études supérieures. En effet, un-e étudiant-e sur 2 est officiellement salarié-e, mais en comptant le travail au noir et le salariat saisonnier, on passe à 75% minimum d’étudiant-e-s salarié-e-s. Un-e étudiant-e qui doit continuellement jongler entre les cours, travail et révisions n'en est plus un-e, et le taux d'échec parmi les étudiant-e-s salarié-e-s est deux fois plus élevé que chez les non salarié-e-s (source : OVE). Ces faits démontrent incontestablement l’exacerbation de la précarité et de la sélection sociale que nous dénonçons.

C'est dans nos luttes qu'il faudra porter notre volonté d'une autre répartition des richesses, plus juste et égalitaire !!

 

L’Union Nationale CGT CROUS, les fédérations syndicales de la FSE et de SUD étudiant revendiquent de concert :

- Réengagement réel de l'Etat dans l'Enseignement Supérieur, la Recherche et les CROUS.

- Renforcement du service public des CROUS avec l'ajout de nouvelles compétences dévolues aujourd'hui aux universités: culture, sports, médecine de prévention, services sociaux, etc.

  • Gestion démocratique des CROUS : un CA avec uniquement des personnels et des étudiant-e-s.

  • La fonctionnarisation des personnels ouvriers, qui sont sur un statut d’agent non titulaire de l’Etat actuellement.

  • Une politique d’emplois adéquate, plus de personnels pour faire fonctionner les différents services aux étudiant-e-s.

  • Une politique salariale revalorisant le personnel, qui aujourd’hui a le salaire le plus bas de la fonction publique.

- L'assurance d'un 10ème mois de bourses et l'arrêt des coupes budgétaires pour les aides sociales.

- Augmentation en nombre et en montant des bourses sur critères sociaux, versées de manière régulière, sur 12 mois, avant d'instaurer un salaire socialisé ou une garantie sociale étudiante pour les étudiant-e-s se déclarant fiscalement indépendant de leurs parents, financée par les cotisations sociales.

- La suppression des critères socialement discriminatoires.

- La construction massive de logements publics de qualité (espaces, normes environnementales...).

- La rénovation des résidences universitaires, sans hausses de loyers

- La réquisition des logements vides

- La gestion des résidences "sous contrat" directement par le CROUS

- La rupture de tous les partenariats public-privé du CROUS

- La baisse significative des loyers

 le 5 mars 2012 par la Cgt CROUS, la fédération Sud-Etudiant et la Fédération Syndicale Etudiante.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 15:58

un-million-de-non-titulaires-copie-1.pngL’adoption définitive, le 1er mars dernier, du projet de loi relatif à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels ne lève en rien des ambiguïtés déjà relevées ici (lien). Résorber l’emploi précaire signifie-t-il la titularisation générale ou bien l’accroissement du nombre de CDI afin d’affaiblir le statut protecteur de fonctionnaire ? De la part de l’UMP, il ne faut pas s’attendre à l’augmentation du nombre de fonctionnaires quand la règle drastique de la RGPP a déjà entraîné depuis 2007, sous prétexte de non-reconduction d’un poste sur deux lors d’un départ en retraite, l’anéantissement de 160.000 postes de fonctionnaires.

Un peu moins de précaires mais pour beaucoup moins de fonctionnaires !


Le texte en question est plutôt long et touffu parce qu’il ne s’arrête pas seulement à la question de la précarité (il contient en effet des mesures voulues importantes pour la fonction publique territoriale comme l’instauration de quotas de femmes aux postes à responsabilités, le renforcement des droits et des moyens syndicaux comme des missions des centres de gestion, la réforme de l‘encadrement supérieur). Voté en deuxième lecture jeudi 1er mars, à l’Assemblée nationale par l’UMP, le Nouveau Centre et le PS (le Front de Gauche s’est abstenu), ce texte est en fait la transposition de l’accord signé le 31 mars 2011 entre le gouvernement et six organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et Unsa), augmenté de mesures portant notamment sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, le dialogue social, les centres de gestion, l’encadrement supérieur territorial, le télétravail, etc.

La proposition-phare du projet qui a déterminé le soutien, même critique, de la CGT, à savoir de la stagiairisation puis la fonctionnarisation aux agents non-titulaires sur besoins permanents, est soumise à conditions strictes.

Lesquelles ? Avec comme date-butoir la signature du protocole d’accord (le 31 mars 2011), la loi offre aux contractuels, en contrats à durée déterminée (CDD) comme en contrats à durée indéterminée (CDI), et présents depuis quatre ans au sein de la même collectivité, l’accès au statut de fonctionnaire par des recrutements réservés (sélections professionnelles, concours réservés et recrutements sans concours pour l’accès au premier grade de la catégorie C). Il s’agirait ici de valoriser les acquis professionnels dans le cadre d’un programme pluriannuel d’accès à l’emploi titulaire déterminé par les employeurs locaux.

Un premier chiffre avancé : entre 40.000 et 50.000 titularisations seraient prévues (mais tant pis pour les précaires recrutés après le 31 mars 2011 qui ne relèvent plus du champ de la nouvelle loi). Ce qui n’est certes pas négligeable, mais cette fourchette ne représente à peine que 5 % seulement des 891.000 contractuels recensés dans les trois fonctions publiques (d’État, hospitalière et territoriale) qui représentent d’ailleurs 17 % de l’ensemble des agents publics. On le voit, la résorption de l’emploi précaire promis ne s’effectuera que de manière très marginale comme l’avait pour sa part expliqué l’Union syndicale Solidaires qui avait ainsi motivé son refus de signer. Et cette réduction marginale n’empêchera pas vraiment, à l’instar des lois précédentes, la reconstitution de poches de précarité par ailleurs encouragées par le gel des dotations de fonctionnement d’un Etat dont la stratégie néolibérale consiste en fait à encourager l’endettement des collectivités territoriales.

L’autre problème qui est en fait la seconde (mais idéologiquement la vraie) mesure-phare de cette loi, c’est que la nouvelle loi donne un accès cette fois-ci automatique à des CDI pour les agents publics en CDD après six ans de contrats cumulés dans la même collectivité et durant les huit dernières années. Nous ne nous y étions pas trompés : il s’agit d’encourager l’accroissement de la norme contractuelle au cœur du régime du fonctionnariat afin d’en éroder progressivement le caractère relativement émancipateur. En effet, le fonctionnaire est titulaire de son grade et non de son poste comme cela est le cas pour les salariés du privé. Ce qui signifie très concrètement deux choses d’importance : que la reconnaissance des qualifications revient au travailleur de la fonction publique et non à son poste de travail ; et que cette reconnaissance induit qu’un fonctionnaire sans poste de travail demeure un fonctionnaire à qui son administration doit lui trouver un autre poste.

On imagine s’il en était ainsi pour le privé : nous serions alors véritablement en situation émancipatrice qui par ailleurs est autant encouragée par les deux grands projets complémentaires de la CGT (la SSP-Sécurité Sociale Professionnelle et le NSTS-Nouveau Statut du Travail Salarié) que par les recherches de ce spécialiste du salariat et du salaire socialisé qu’est le sociologue Bernard Friot (ici).

Ouvrir la voie à une nouvelle catégorie pérenne d’agents en contrats de droit public, hors statut et cohabitant avec des fonctionnaires et des agents recrutés sur des missions temporaires, c’est bien vouloir multiplier les cas particuliers afin de mettre en concurrence les agents les uns avec les autres. C’est bien vouloir ronger de l’intérieur la primauté statutaire du fonctionnaire qui échappe à la violence du marché du travail. Et c’est enfin vouloir réduire comme peau de chagrin un statut dont les aspects les plus protecteurs s’appliqueraient à de moins en moins de travailleurs. On l’a encore vu fin 2008 avec la fusion de l’ANPE et des ASSEDIC lors de l’institution du Pôle-Emploi : les salariés apparentés fonctionnaires ont opté progressivement (et depuis peu majoritairement) pour le passage en contrat de droit privé au nom de hausses de salaire net qui se traduisent en fait par la hausse du régime des primes et la baisse du régime du salaire brut et de la cotisation-retraite.

Cette mesure qui pourrait changer le paysage à plus long terme de la fonction publique concernerait 100.000 travailleur-se-s, toutes fonctions publiques confondues. Il faut impérativement que les équipes militantes des territoriaux de la CGT investissent ces contradictions afin de tout faire pour privilégier a maxima la titularisation à la CDIsation.


En bonus : faire passer la pilule en proposant un packagehétérogène de mesures !

D’une part, le titre III de la loi vise l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Pour atteindre cet objectif, est prévue la présentation d’un rapport annuel devant le Conseil commun de la fonction publique (et devant les comités techniques sur les données relatives). La nouvelle loi instaure un pourcentage minimum (autrement dit un quota) « de personnes de chaque sexe » et la réforme progressive (20% en 2013 et 2014, 30% de 2015 à 2017 et 40% à partir de 2018) ne s’appliquera pas aux renouvellements dans un même emploi ou aux nominations dans un même type d’emploi. Des pénalités qui seront fixées ultérieurement par décret sont prévues si ces mesures ne sont pas appliquées. Ce n’est pas encore l’égalité salariale entre femmes et hommes, loin s’en faut. Mais pendant ce temps-là, on n’oublie que la précarité ne se résout pas en substituant le contrat au statut. Et puis, les réflexions commencent à fuser s’agissant du caractère anticonstitutionnel d’un texte instaurant contre la « cécité » républicaine des quotas à l’anglo-saxonne. D’autre part, les CDG (centres de gestion) pourront s’organiser au niveau régional ou interrégional, sur la base d’une charte. Ils désigneront un centre coordonnateur et les modalités de remboursement des dépenses correspondantes. Des conventions pourront être conclues entre centres de gestion dans des domaines non couverts par la charte.

Enfin, sous l’intitulé « dispositions diverses », le chapitre VI comporte plusieurs articles sur la limite d’âge des contractuels, fixée à 67 ans. Surtout, les articles suivants correspondent à une réforme attendue par les administrateurs territoriaux et les directeurs généraux de service en instaurant une parité avec l’Etat qui a récemment réformé son encadrement supérieur. Ces mesures, longtemps revendiquées par l’Association des administrateurs territoriaux de France (AATF) et le Syndicat national des directeurs généraux de collectivités territoriales (SNDGCT), traduisent un désir mimétique des grands cadres de la fonction publique territoriale envers des hauts fonctionnaires d’Etat tant enviés. Le fait que ces dispositions ont à peine été discutées au cours du débat parlementaire prouve à quel point nous sommes loin des préoccupations syndicales du projet de loi initial de réduction de la précarité dans la fonction publique. Et puis, les décrets d’application manquent, pendant que la campagne électorale actuelle encourage à un maximum d’incertitude sur le devenir de cette loi (refondue pour être améliorée ou bien laissée telle quelle ?)


Enfin, last but not least, notons les transpositions du relevé de conclusions sur les droits et moyens syndicaux du 29 septembre 2011 déterminant le chapitre IV (articles 100 à 108) de la nouvelle loi consacré au dialogue social dans la fonction publique territoriale. 

En effet, il manquait une loi pour appliquer ces dispositions qui fixent les crédits de temps syndical accordés aux responsables des organisations syndicales représentatives. La chose est désormais faite selon deux contingents : les décharges d’activité de service (DAS) et les autorisations spéciales d’absence (ASA). Le plus consiste quand même à ce que ces dispositions garantissent aux fonctionnaires mis à disposition ou bien bénéficiant d’une décharge de service un avancement calculé sur l’avancement moyen des fonctionnaires de leur cadre d’emplois. Il est vrai que le temps de délégation syndicale représente un travail réel producteur de richesses sociales échappant à toute évaluation comptable. Le remboursement des cotisations salariales correspondant à ces mises à disposition sera assuré, pour les collectivités, par une dotation particulière prélevée sur la dotation globale de fonctionnement. Sauf si elles sont gelées comme cela devient la mode à partir du moment où l’Etat délègue la charge de la dette sur les collectivités territoriales en les soumettant aux logiques de la RGPP.

 

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 00:44

cgt psa aulnayNous reproduisons ci-dessous le dernier tract du syndicat Cgt de PSA Aulnay. Info transmise par un syndicaliste Cgt de PSA que nous remercions.

 

Syndicat de site CGT Aulnay PCA, ISS, Géodis

 

Alliance GM et PSA :

faire encore plus de profit

dans l'intérêt des actionnaires !

 

PCA AULNAY

www.cgt-psa-aulnay.fr

Le 05 /03 /2012

 

PSA et GM viennent d'annoncer une alliance. GM va entrer dans le capital de PSA à hauteur de 7%. La famille Peugeot avec plus de 25 % des actions reste l'actionnaire principal sans qui, rien ne se fait où rien ne se décide.

 

Les objectifs de l'alliance sont clairs : « elle contribuera à la rentabilité des deux partenaires et améliorera fortement leur compétitivité en Europe »

 

Les actionnaires de la GM et de PSA comptent faire encore plus de profit d'abord en faisant leurs achats en commun puis par la suite, en produisant ensemble des véhicules à partir de plateformes communes qui seront commercialisés à partir de 2016.

L'objectif attendu des actionnaires est de réaliser deux milliards de dollars d'économie par an d'ici 5 ans à se partager entre eux.

 

Les conséquences sur l'emploi ?

Quand deux actionnaires se mettent d'accord entre eux c'est toujours parce qu'ils y ont un intérêt commun. Pour les salariés et l'emploi c'est une toute autre histoire.

D'abord, avant même que l'on parle d'alliance, la direction de PSA nous a déclaré la guerreen voulant supprimer 6 800 emplois en Europe rien que pour 2012.

A cela il faut ajouter, le plan de fermeture des usines d'Aulnay, SevelNord et Madrid.

La politique de GM est la même : licenciements et fermeture d’usines.

 

Varin confirme le document secret, révélé en juin dernier.

Interrogé vendredi dernier sur RTL, sur l'avenir de l'usine d'Aulnay, Philippe Varin, le PDG de PSA a répondu ceci : « Ah mais il est clair, il y a une question sur le remplacement de la C3. J'ai pris des engagements, c'est que nous produirons des C3 jusqu'en 2014 ».

Mais ils en veulent encore plus. Les PDG de la GM et de PSA annoncent dans la presse qu'ils estiment à 20 % les surcapacités de production en Europe. Dans leur langage, cela veut dire : suppression d'emplois, licenciements et fermetures d'usines.

Il ne peut y avoir qu'un ministre (Eric Besson, Ministre de l'Industrie) qui sait pertinemment que passées les élections Présidentielles, il ne sera plus ministre, pour affirmer qu'il n'y aura pas de menace sur l'emploi.

D'ailleurs, nous attendons toujours la réponse concernant l’accord écrit entre le gouvernement, PSA et les syndicats. Cette réponse, il faudra aller la chercher nous-mêmes.

 

Pour protéger nos emplois nous n'avons pas d'autre solution que de nous mobiliser, non seulement ici à Aulnay mais dans tout le groupe PSA et maintenant dans toutes les usines Opel (GM) en Europe.

 

Les actionnaires de PSA et de la GM ont fait une alliance.

Aux salariés de la GM et de PSA de faire eux aussi leur propre alliance par delà les frontières pour protéger les emplois menacés.

En pleine semaine de chômage,

la direction annonce un samedi supplémentaire

par mois et par équipe pour avril et mai.

 

Tout d'abord cette semaine de chômage n'avait aucune justification réelle. Le seul argument de la direction était d'anticiper une possible baisse des ventes et de limiter les stocks de voitures au plus bas pour faire un peu plus d'économies et faire payer une partie de nos salaires par les caisses du chômage c'est-à-dire l’argent public.

 

Pourquoi nous faire travailler des samedis ?

C'est la stricte application du plan de fermeture de l'usine.

 

Dans le document secret révélé au mois de juin dernier, tout est expliqué.

Poissy vient de démarrer la 208. Le flux C3/DS3 doit donc ralentir pour laisser de la place à la 208 qui est en pleine montée de cadence.

Cette situation est provisoire, le temps que la production de la 208 atteigne son régime de croisière. Il faut donc s'attendre pour un temps, peut être jusqu'aux vacances à voir la direction annoncer des samedis supplémentaires parce que Poissy ne peut plus fournir autant de C3 qu'avant.

Ensuite, en juin, Mulhouse démarrera la 208 et Poissy pourra récupérer les C3 d’Aulnay. C'est la préparation du passage en une équipe sur Aulnay.

 

Pour la production de C3, Aulnay devient provisoirementincontournable.

 

Nous rentrons dans une période qui nous est favorable :

  • La direction a plus que jamais besoin de nous pour produire la C3 (véhicule le plus vendu dans la gamme Citroën).

  • Nous sommes encore nombreux près de 3 300 salariés avec les intérimaires.

  • La campagne électorale pour les Présidentielles continue encore 50 jours.

 

Nous avons donc tout intérêt à profiter des avantages que nous procure la situation actuelle pour élargir notre mobilisation et passer à la vitesse supérieure.

Nous invitons tous les salariés à venir aux réunions organisées dans tous les secteurs pour discuter, réfléchir à la prochaine action à organiser pour défendre nos emplois.

 

 

Débrayages sur les salaires dans toutes les usines Renault !

 

A Renault, les négociations salariales se sont finies sur 1,3 % ! Dès le lendemain, dans de nombreuses usines, les salariés se sont rassemblés et ont décidé de débrayer au moins deux heures chaque jour. Les jours suivants, pendant toute la semaine, de la plus petite à la plus grande, toutes les usines du groupe Renault ont été touché par des débrayages de 2 à 3h. Les actions doivent reprendre ce mardi.

 

A PSA, avec les 33 € nets de la direction, nous sommes très loin du compte.

A Renault comme à PSA nous avons tous les mêmes problèmes et nos camarades de Renault ont 1 000 fois raison de se battre pour défendre leur salaire.

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 00:17
cgt-fralib.jpgEn cette période où les capitalistes veulent faire payer la crise aux salariés, la lutte des Fralib montre que la résignation n’est pas de mise. Elle oppose la multinationale Unilever aux travailleurs et travailleuses d’une filiale française qui produit des sachets d’infusion ou de thé, vendus sous les marques Lipton et Éléphant.

En septembre 2010, Unilever annonce la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos à côté de Marseille et le transfert de la production dans d’autres usines du groupe en Belgique et en Pologne. Fralib n’est pas en faillite, ni même déficitaire. Au niveau mondial, Unilever ne connaît pas la crise, au contraire : 44,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 4,6 milliards de bénéfices en 2010. Ce qui est en jeu, c’est le partage des richesses créées par les salariés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2010 Unilever France (Miko, Amora, Knorr, Alsa, Sun, Axe, Dove, Lipton…) a augmenté la valeur ajoutée de 12,7 %, la part revenant aux salarié-e-s passant de 57 % en 2009 à 51 % en 2010 et celle des profits de 21 % à 28 %. Cela se traduit par une stagnation des salaires, une augmentation de la précarité, et une baisse des effectifs – perte de 335 emplois entre 2009 et 2010 – tandis que le bénéfice net passe de 6 à 56 millions. Concentration de la production, baisse de la masse salariale, délocalisation dans les zones à bas salaires, hausse de la productivité : Fralib est victime de la politique de « création de valeur » pour l’actionnaire.

Se battre pour conserver l’emploi

En s’attaquant aux Fralibiens et aux Fralibiennes, Unilever est tombé sur un os. Les 182 salarié-e-s refusent d’être sacrifiés sur l’autel du profit. Quand la nouvelle de la fermeture tombe, ils viennent de sortir d’une grève victorieuse de quatre semaines sur les salaires [1]. Fortement syndiqués à la combative section CGT, ils décident de se battre pour conserver l’emploi plutôt que d’obtenir des primes de licenciements élevées. Leur détermination est renforcée par l’expérience d’une cinquantaine d’entre eux qui ont déjà dû quitter le Havre pour la Provence, après la fermeture d’une autre usine du groupe en 1998.

Commence alors un combat exemplaire, entre le pot de thé et le pot de fer [2]. Unis dans l’intersyndicale CGT-CGC, les salarié-e-s utilisent tous les moyens à leur disposition : appel au boycott du thé Lipton, actions régulières pour populariser la lutte, occupation du site pour éviter le déménagement des machines, bataille judiciaire pour faire annuler le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les Fralib n’espèrent pas faire revenir la multinationale sur sa décision. Ils proposent un projet alternatif de reprise, s’appuyant sur la marque Éléphant, née à Marseille en 1892.

Un projet alternatif

Le projet veut en faire une marque provençale et populaire, synonyme de qualité. Pour cela, il est prévu de revenir à des procédés d’aromatisation naturelle qu’en 2001 Unilever a remplacé par des procédés chimiques, de créer de nouvelle filières d’approvisionnement s’appuyant sur des producteurs locaux pour les plantes aromatiques, et à moyen terme de s’appuyer sur le commerce équitable pour le thé. Plutôt qu’une Scop difficile à mettre en place, étant donné le montant des investissements nécessaires, les Fralib penchent pour une structure mixte, entre investisseurs privés, collectivités locales et salarié-e-s, avec une participation financière d’Unilever pendant plusieurs années. Plutôt que l’autogestion, ils et elles préfèrent la garanti d’un droit de veto sur les grandes décisions.

La ténacité et la créativité des salarié-e-s en lutte commencent à porter leurs fruits. Le 17 novembre 2011, la Cour d’appel d’Aix a rejeté le PSE, obligeant Unilever à réintégrer la totalité du personnel et à redémarrer l’activité. Une décision de justice qui n’est toujours pas appliquée aujourd’hui.

De son côté, le projet de reprise alternatif fait son chemin : des investisseurs privés se sont montrés intéressés et le gouvernement, indifférent jusqu’à présent, demande au préfet de l’examiner.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 16:34
cgt-psa-mulhouse.jpgCommuniqué de la CGT de l’ usine PSA de Mulhouse suite au Comité d’Entreprise du 29 février  :

La direction a annoncé une nouvelle semaine de chômage partiel du 23 au 27 avril, qui s’ ajoute à celle de la semaine prochaine. En mettant en avant la nécessité de réduire les stocks, c’ est une nouvelle fois l’Etat qui est mis à contribution et qui va sortir le chéquier pour payer cette période de chômage. Ce sont donc de substantielles économies que va réaliser PSA, alors même que pour plusieurs centaines d’ intérimaires cette baisse de cadence signifie le retour à la case chômage, tandis que les autres intérimaires qui ont encore un contrat verront leur paye de Mars et avril amputées d’ une semaine de salaire.

A également été annoncé le passage en demi-cadence de l’ équipe de nuit C4/DS4 à compter du 29 mai pour une durée prévisionnelle de 3 mois. Là encore, 200 intérimaires vont faire les frais de ce ralentissement de la production (après les 600 qui ont ou vont être licenciés suite à l’ arrêt d’ une équipe de doublage en 206+/308).

Il y aurait pourtant une solution toute simple : si la production baisse, il faut réduire les cadences en répartissant les charges de travail entre tous les salariés sans aucune suppression d’ emploi. Il faut travailler moins et travailler tous, sans baisse de salaire. Cela écornerait les bénéfices accumulés par le groupe, mais dans une période de crise et de hausse du chômage le plus important est de protéger les emplois et les salaires de tous – y compris des intérimaires et des sous-traitants – car l’ emploi et le salaire sont la seule richesse des salariés. Rappelons au passage les 457 millions dépensés par PSA l’ an dernier, en dividendes aux actionnaires et en rachat d’ actions PSA.

La CGT a également donné un avis défavorable au transfert vers Gefco en mai prochain de l’ activité de conditionnement qui emploie 45 salariés sur le site. A l’ heure ou PSA annonce l’ ouverture du capital de Gefco, quelles garanties pour leur avenir peuvent avoir ces salariés ? La direction n’ a pas levé nos doutes à ce sujet, comme sur les autres zones d’ ombre que comporte ce transfert d’ activité.

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 23:01

3 decembre paris1 cgt chômeurs Entre 300 et 500 manifestants et manifestantes, essentiellement Cgt, ont défilé le samedi 3 décembre dernier à Paris. Ils et elles étaient Venus de plusieurs régions (Bretagne, Lorrraine, PACA, Languedoc-Roussillon...), avec le renfort de militant-e-s d'unions locales et d'unions départementales. Cela devait être l'aboutissement de la campagne Budgets de vie, initiée et relayée dans la Cgt, à tous les échelons possibles. Il faut admettre que l'énergie sincèrement déployée par des dizaines de militants et militantes de la Cgt chômeurs, et d'autres de la Cgt, parmis lesquels des camarades communistes libertaires, n'a pas suffi à convaincre de la pertinence d'une telle mobilisation, et en premier lieu les rangs de notre propre confédération Cgt.

Nous aurions pu être des milliers ce jour là avec dans les semaines suivantes une démultiplication locale d'actions directes dans les pôles emploi, dans les quartiers contre les coupures d'électriçité et de gaz, devant des entreprises à réclamer du travail en réduisant le temps de travail et son intensification dans les boîtes... 

C'était la logique que nous avons défendu au travers de ce blog et à notre niveau dans les structures Cgt où nous militons.

Une autre logique a prévalu, celle de la mobilisation a minima de la confédération, mais aussi celle de la division du mouvement des chômeurs en général que nous déplorons.

Une mobilisation a minima de notre confédération, oui. Nous ne disons pas cela pour imputer la faiblesse de la manifestation à un quarteron de responsables syndicaux bien que chacun et chacune, et notamment celles et ceux qui portent des mandats interprofessionnels et fédéraux importants aient plus de "poids" lorsqu'ils et elles s'expriment. Mais bien pour interpeler tous les militants et militantes Cgt, et ce à tous les niveaux, du syndicat d'entreprise à la direction confédérale.

Comme tout le monde s'accorde à le dire, nous subissons une attaque en règle de la part des capitalistes et de leurs valets gouvernementaux et étatiques, pleinement assumée et consciente, pour abaisser nos conditions de vie et de travail, et cela dans l'unique but de sauvegarder leur système économique, leurs avantages et les pousser toujours plus loin. Bref, la bourgeoisie mène sa lutte de classe.

Le "cas" grec est exemplaire de ce point de vue là. En France, les plans d'austérité que nous connaissons ne sont malheureusement que des amuses gueules avant que nous goûtions dans les mois qui viennent, les amers plats de résistance que la Droite ou la "gauche" libérale nous conconctent.

lutteDans ce contexte là, et alors que le chômage est à la hausse depuis 3 ans, sans parler de la précarité, dans une société où environ 20% de la population active se retrouve dans ces situations, nous ne pouvons pas faire l'économie d'une réflexion stratégique sur la lutte "tous ensemble" à mener, travailleurs avec ou sans/sous emploi.

Une réflexion que ne peut en rester au stade de discussions au sein de nos collectifs d'UD emploi/formation ou politique industrielle par exemple mais bien dans la mise en oeuvre de campagnes syndicales pour le droit au travail, revendication que nous, communistes libertaires, nous entendons à l'instar du mouvement ouvrier, comme la revendication mère de toutes les revendications (réduction du temps de travail hebdomadaire et sur la vie sans flexibilité ni perte de salaire, avec embauches correspondantes ; un travail dont les conditions d'emploi et de travail soient garanties et protégées a maxima pour le bien être et l'épanouissement de chacun et chacune dans son métier ; un travail qui ait du sens, au service de la satisfaction des besoins sociaux, économiques et culturels de la société...). Bref, on comprend aisément que la revendication du droit au travail a pour équivalent une remise en cause du capitalisme, du pouvoir de la finance et des anciens capitalistes productifs dans l'entreprise, ce que nous nommons autogestion ou que d'autres courants peuvent nommer nationalisation sous contrôle ouvrier comme prélude à une socialisation totale de l'économie.

Cela implique donc que le droit au travail soit mise en perspective avec une libération de celui-ci du travail salarié et de la propriété privée des moyens de production et d'échange.

Cela implique donc que le droit au travail est une revendication large, qui concerne tout autant les travailleurs et travailleuses quelques soient leurs contrats que les privés d'emploi.

Cela implique que des actions pour le droit au travail se mènent dans nos territoires, organisées par les syndicats d'entreprise en lien avec les Unions locales et départementales, en lien avec les comités privés d'emploi Cgt.

Par exemple, lister dans une entreprise les besoins en embauche et faire déposer collectivement des demandes de privés d'emploi devant l'entreprise (voire une logique d'action similaire avec les "bureaux d'embauche" initiés par la cgt cheminots sur Paris à la rentrée de septembre 2011), avec rasssemblement et médiatisation. Ou si l'entreprise dégage des bénéfices, envisager une réduction du temps de travail dans l'entreprise et calculer le nombre d'emplois qu'il faudrait créer et associer les privés d'emploi à cette démarche revendicative.

Bref, il faut envisager la lutte contre la mise au chômage délibérée comme une lutte des travailleurs et travailleuses dans l'entreprise contre l'exploitation (intensification du travail, salaires en baisse, etc...).

Pour conclure, la lutte des privés d'emploi et des salariés précaires devrait être une lutte d'ensemble de la Cgt et une priorité stratégique pour reconstruire l'unité de tous les travailleurs, pour inverser le rapport de force dans et hors de l'entreprise.

Enfin, les faibles mobilisations des privés d'emploi (la manif du 8 octobre appelée par AC! et le MNCP ainsi que l'APEIS comme la manif du 3 décembre appelée par la Cgt) ne peuvent nous satisfaire en comptabilisant qui a rassemblé le plus. En aditionnant les 2 manifs, on arrive péniblement à 1500 privés d'emploi mobilisés.

Si nous défendons l'organisation des privés d'emploi et des précaires dans la Cgt, cela ne doit pas nous conduire à un sectarisme à l'égard des associations de chômeurs, comme ces dernières aussi ne doivent pas jouer avec cette logique sectaire. Personne n'y gagnera.

En revanche, pour ce qui nous concerne, il nous importe de renforcer, de constituer, de nous impliquer dans les comités Cgt privés d'emploi, de soutenir une logique interprofessionnelle Cgt dans la mise en oeuvre d'actions directes pour le droit au travail, à un travail libérateur et donc libéré de l'exploitation des patrons et de la domination des cheffaillons de toutes sortes. C'est en ce sens qu'on amènera les associations de chômeurs, les collectifs d'activistes contre la précarité à envisager l'outil syndical comme l'outil le plus efficace pour résister et gagner.

Les mois qui viennent doivent être mis à profit pour travailler dans cette direction, à l'heure où la pauvreté et "l'exclusion" ne peuvent malheureusement que se développer pour satisfaire le capital financier.

Renforçons les comités privés d'emploi de la Cgt, suscitons leur constitution partout où ils n'existent pas sur les bases que nous défendons, celle d'une d'une CONFEDERATION GENERALE DU TRAVAIL. Ce sigle a un sens, les mots aussi, sachons les faire vivre au quotidien pour un avenir d'égalité, de dignité et de liberté.

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 15:13

Greve-TFE-Rennes.jpgAprès avoir fait le bilan négatif des précédentes Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), les élus CGT du groupe STEF ont décidé de tout mettre en œuvre pour négocier en même temps de réelles NAO dans tout le groupe. Une majorité de directeurs d’agence n’ont pas souhaité anticiper les négociations. La CGT STEF reste persuadée que ce refus est purement stratégique.

Les syndicats CGT du groupe dérangent les dirigeants du groupe STEF car ils défendent l’intérêt des salariés, ils dénoncent et s’opposent aux décisions contraignantes prises par les dirigeants. Le dernier exemple est « M TRACK », un système d’information par téléphone obsolète, inutile, contraignant pour les salariés et surtout dangereux pour leur santé.

Afin de minimiser la force syndicale CGT STEF qui refuse d’être une organisation syndicale au service des dirigeants, les directions de site n’hésitent pas à user de stratagèmes pour essayer d’intimider les élus CGT.

Devant l’obstination des directions à ne pas écouter les revendications des salariés, devant le harcèlement, la répression que subissent certains militants CGT, les élus CGT appellent les salariés et les organisations syndicales du groupe à manifester leur mécontentement auprès de leurs hiérarchies et à participer massivement aux actions organisées par les syndicats CGT du groupe STEF.

Les militants CGT du groupe STEF précise que l’action réalisée le 13 février 2012 devant chez STEF transport Rennes est la première d’une longue série à venir.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 12:02

 

cgt-syndicat-syndicalisme-dialogue-socialSyndicat CGT des Privés d’Emploi et Précaires de PARIS Le 18 octobre 2011

 

Appel aux syndicats, aux ULs, à l’UD

 

Cher(e)s Camarades

 

Dans le cadre de la campagne lancée par la Cgt sur les salaires, le comité national CGT des privés d’emploi, mène une initiative nationale "Budget de vie".

 

Notre syndicat et le Comité National sont engagés depuis le mois de juillet 2011 dans cette campagne, pour la hausse générale des salaires, des allocations chômage et des pensions retraite. Nous sommes présents et actifs dans plusieurs actions menées pour cette campagne dans toute la France. Avec la caravane des saisonniers, au Forum pour l’emploi à paris, de Paris-plage, à Marseille, en passant par la Bretagne, de l'ouest à l'est du pays, de la manifestation de l’éducation nationale à la manifestation des retraités, dans les initiatives du 11 octobre pour une autre répartition des richesses, nous menons la caravane des chômeurs, pour rencontrer des travailleurs saisonniers, les privés d’emploi et des précaires et parallèlement faire remplir « les budgets de vie », une initiative permettant d'aller au contact des populations et de faire connaître la CGT.

Un des temps forts de la mobilisation sera de manifester le 23 novembre 2011au Puy en Velay, dont le Maire est Laurent WAUQUIEZ. Nous manifesterons notre colère suite aux propos honteux du Ministre, nous désignant comme des assistés et des profiteurs...

 

Notre objectif, est d’organiser une grande manifestation le 3 décembreprochain, à Paris (la « traditionnelle » manifestation des chômeurs, du premier samedi de décembre).

Il faut être nombreux à participer à ces deux actions fortes.

L’appel est lancé vers toute notre organisation Cgt.

Nous sommes aujourd'hui les grandes victimes d'une crise créée par les patrons et le gouvernement. L'argent qui leur sert à boursicoter ils l'ont volé à tous les travailleurs ! Refusons d'être les boucs émissaires de leur politique.

Syndicat CGT des Privés d’Emploi de PARIS, 85 rue Charlot 75003 PARIS – Tél : 01 44 78 53 83



«  La crise c'est eux, nous ne la paierons pas. » 



Pour l'organisation de cette manifestation, qui inclue transport et hébergement collectif, vous pouvez nous aider :

 

 

  • Financièrement en envoyant vos dons au : 

« Syndicat CGT des Privés d’Emploi de PARIS, 85 rue Charlot 75003 PARIS »

 

 

  • En participant à ces rassemblements, pour que nos revendications pour une augmentation générale des salaires, des allocations et des pensions, soient affirmées haut et fort.

 

 

 

Chers camarades, recevez nos salutations fraternelles

 

 

 

 

 

Alain FLORIN

Secrétaire Général

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P.S. Pour votre comptabilité, tout don, sera justifié par le retour d’un reçu

 

 

 

Syndicat CGT des Privés d’Emploi de PARIS, 85 rue Charlot 75003 PARIS – Tél : 01 44 78 53 83 

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