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  • : Communistes Libertaires de la CGT
  • : Les communistes libertaires sont un des courants fondateurs de la Cgt, sur une base anticapitaliste et révolutionnaire. Nous entendons renouveler ce combat, en intégrant les évolutions de la société d'aujourd'hui.
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QUI SOMMES NOUS ?

Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. 

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical. 

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir. 

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt. 

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire. 

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat. 

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre. 

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable. 

C'est pourquoi nous n'entendons pas oeuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social. 

Pour tout contact avec les communistes libertaires de la CGT : 

          communisteslibertairescgt@gmail.com

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Liens De Nos Amis

5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 21:03

1ere-de-couverture-Le-Menahes.jpgPierre Le Ménahes, secrétaire général du syndicat Cgt de la Sbfm de Caudan (près de Lorient), rebaptisée Fonderie de Bretagne depuis la reprise de Renault qui l'avait vendue en 1998 et laissée en sous-traitance avec les conséquences que l'on sait dans ces cas là (saccage de l'outil indutsriel pour maximiser les dividendes versés aux actionnaires), sort un livre intitulé La France d'en bas face à Sarkozy. L'occasion pour un camarade Cgt que nous saluons au passage et que certains d'entre nous ont l'occasion de fréquenter dans les combats Cgt du Morbihan et du pays de Lorient/Lanester/Hennebont, de revenir sur sa magistrale intervention face à Sarkozy sur TF1, de retracer du coup la lutte de tous les travailleurs et travailleuses de la Sbfm pour garantir le maintien et le dévelopement de tous les emplois et de l'outil industriel, tout en combattant les logiques d'externalisation et de sous-traitance des multinationales de l'industrie automobile.

Merci à toi Pierre, merci à tous les militants Cgt de la Sbfm, à tous les ouvriers sans distinction qui n'ont pas baissé les bras et se sont battus, redonnant toutes leurs lettres de noblesse à la fierté d'être ouvrier mais toujours debout!!

Et c'est bien cela la leçon que tous ces camarades ont réalisé. Invisibles les ouvriers ? Résignés les ouvriers ? Abrutis par la télé et le star system ? Prêts à croire toutes les promesses de certains partis politiques, opportunistes et à cent mille lieues de la réalité du peuple travailleur ?

Et bien, ce livre comme les combats que les ouvriers de la Sbfm ont mené, témoignent du contraire. Fiers d'être ouvriers, debout, sans fleurs ni couronnes, simplement des hommes et des femmes dignes qui se battent pour vivre mieux et avec l'espoir d'un lendemain qui chante. Pas de chi chi, des actes et des paroles qui s'y accordent.

Des combats de la Sbfm, des syndicalistes cgt et des ouvriers de la Sbfm, il y en a d'autres en France, quelques uns plus ou moins, ou pas du tout médiatisés.

Il en faudrait des millions, c'est ce à quoi les communistes libertaires de la Cgt, dans l'unité, travaillent dans leurs syndicats et unions interprofessionnelles.

Spéciale dédicace à  Pierre Le Ménahes : Créer une, deux, trois Sbfm !

 

Liens vers d'autres sites qui chroniquent le bouquin :

http://bretagne.france3.fr/info/un-itineraire-de-luttes-ouvrieres-71002152.html?onglet=videos&id-video=000332334_CAPP_Caudan56MehanesfaceSarkozy_261020111525_F3

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Du-face-a-face-avec-Sarkozy-Pierrot-a-fait-un-livre-_3639-2004831_actu.Htm

 

http://lorient.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/lorient-ex-sbfm-pierre-le-menahes-le-fondeur-frondeur-se-livre-26-10-2011-1478829.php

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 09:34

 

cgt goodyear amiensNous reproduisons ci-dessous un des derniers communiqués de nos camarades Cgt de Goodyear Amiens Nord :

 

Les salariés de Goodyear ont remporté 3 nouvelles victoires contre la direction du groupe et ça pique !!!

 1. En premier lieu, et c’est le plus important, la restructuration et les licenciements sont suspendus du fait des conditions illégales de leur mise en œuvre.

 2. En second lieu, Goodyear est condamné à fournir à l’expert du comité d’établissement d’Amiens nord toutes les informations notamment sur le chiffre d’affaire de l’usine que la direction et Titan s’obstinent à ne pas communiquer.

 3. En troisième lieu, nous avons obtenu l’autorisation d’assigner la société mère luxembourgeoise afin de juger le fait qu’elle est le véritable employeur des salariés du groupe en France.

 Depuis moins de 15 jours ça tombe, jugement du tribunal correctionnel gagné sur les HAP/CMR, refus des 4 demandes de licenciements et aujourd’hui 3 nouvelles ENORMES victoires !!!

 Prochaine étape ANNULATION définitive de la restructuration, NOUS à LA CGT on GAGNE  pour vous PARCE QUE NOUS à LA CGTon se BOUGE pour vous!!!!

 A suivre….

 LE SEUL SYNDICAT SUR LE SITE AMIENS NORD, LA CGT

 

Commentaire de la Cgt Goodyear sur les jugements : 

L’ORDONNANCE EST TRES CLAIRE


Votre  CGT Goodyear vous fait  une copie des motivations précises qui confirment que nous avons gagné un exceptionnel jugement qui nous permet une fois encore de dire que la direction a perdu sur toute la ligne.

Vous pouvez lire que la juge ordonne à Goodyear de nous fournir avant tout démarrage d’une nouvelle procédure les éléments suivants :

Le nombre d’emplois pérennes après la reprise de Titan

Le plan d’affaire des activités de Titan après la cession

Le chiffre d’affaire prévisionnel de l’activité agraire

Le compte de résultat prévisionnel de l’activité agraire après la reprise par Titan

Cette fois-ci la juge a dit très clairement qu’elle commence à saturer de constater que Goodyear ne respecte pas ces ordonnances, cela fait des mois que la CGT Goodyear dit que la direction ne cesse de violer le code du travail et la seule réponse que nous avons, ce sont des menaces et du harcèlement.

La justice nous donne raison une fois encore, bien que la direction obtienne la nomination du cabinet d’expertise elle est condamnée à stopper net et immédiatement toutes procédures.

Elle est condamnée pour la 5é fois depuis 2007 à suspendre le PSE pour vice de procédures, la CGT Goodyear vous informe que nous n’attendrons pas que la direction réagisse à ce jugement et nous avons déjà démarré une nouvelle procédure visant deux nouvelles actions juridiques.

Cette fois-ci nous allons faire condamner non seulement le groupe français mais aussi et surtout le groupe Europe, voici notre réponse à ceux qui nous voyaient déjà mort et enterré.

La CGT Goodyear promet qu’elle ne lâchera rien et nous serons les premiers au monde à obtenir l’interdiction de licenciements dans une multinationale.

Nous avons été choqués par les propos tenus par un mandaté (syndicaliste) qui a affirmé que la CGT ne gagnait que du temps et que tout cela aurait du être terminé en moins de 6 mois, si lui ou d’autres qui appellent au plan social ne se sentent pas bien chez Goodyear qu’ils s’en aillent et vous laissent tranquilles, nous venons de gagner un jugement énorme qui nous permet à tous de garder notre emploi pour encore un très long moment.

La situation dans la zone euro et plus largement dans le monde se détériore de jour en jour, les chiffres des demandeurs d’emplois s’affolent dans une période aussi néfaste pour le monde du travail, nous devons donc tout faire pour garder nos emplois, le syndicalisme est de se battre pour l’emploi et non le pôle emploi.

Les annonces des plans sociaux se multiplient, hier encore le groupe PSA annonce qu’il va supprimer 5000 postes en France pour investir massivement au Brésil, le groupe Volkswagen annonce un investissement de 2 milliards d’euros dans ce même pays, face à de tels comportements irresponsables et des politiques laxistes, la seule solution est la résistance.

En 2012, nous serons encore des Goodyear et notre objectif est d’obliger rapidement le groupe Goodyear monde à abandonner son projet de restructuration faute de quoi l’acharnement coûtera au groupe sa perte, nous sommes proches de gagner la guerre que nous avons démarré il y a bientôt 5 ans.

La direction peut bien essayer de minimiser l’impact du jugement que nous venons de gagner, mais au lieu de s’acharner sur ceux qui se battent elle ferait mieux de stopper son projet de restructuration pour qu’ensemble nous puissions travailler à un projet d’avenir industriel et social sur notre usine.

 Jamais un projet de restructuration n’a coûté aussi cher à un groupe que celui de la direction Goodyear, soit la direction pose les armes et travaille avec nous à un avenir concret, soit le groupe Goodyear plonge, nous sommes déterminés comme personne à s’opposer à une restructuration totalement farfelue, s’il existe un responsable Goodyear Monde avec un peu d’intelligence il doit immédiatement stopper le projet que nous subissons depuis 2007, soit la direction accepte notre deal soit elle va dans les mois à venir comprendre que la CGT Goodyear a encore énormément d’arguments à développer, le jugement d’hier même s’il est très fort n’est rien à coté de ce qui va arriver.

Dépenser des fortunes dans des pages de publicité dans le Courrier Picard, s’acharner contre des représentants du personnel et vouloir leur peau, négliger la santé des salariés, tout cela se paye et se payera encore plus d’ici peu, sans la CGTchez Goodyear aucun jugement n’aurait été gagné, pas plus sur les HAP/CMR que sur le Plan social, nous sommes là et pour un bon moment, n’en déplaise à la direction et à ses sbires.

Pour votre information, nous vous confirmons que cette année vous aurez droit à votre 13é mois et votre colis de fin d’année, car partout où elle est la CGT Goodyeartient ses engagements, aussi bien au CE que dans toutes les autres instances. 

Il y a donc la CGT, et les autres.

Merci de votre confiance, de votre soutien, fier d’être des vôtres, fier d’être des Goodyear. 

 

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 21:57

cortege-Cgt-11-cotobre-2011-paris.JPGLes manifestations interprofessionnelles du 11 octobre dernier ont confirmé ce que l’on disait ces dernières semaines, à savoir une volonté de centaines d’équipes syndicales Cgt à des degrés divers (UD, UL, syndicats) d’en faire une journée de convergences des luttes revendicatives dans le public et le privé, de se servir de cette journée malgré les divisions syndicales enregistrées dans les deux dernières semaines (divisions dont la responsabilité incombent à la CFDT et l’UNSA qui ont refusé jusqu’au bout un appel à une grève franche et unitaire nationale, sans même parler de FO qui a martelé paradoxalement qu’il fallait une grève nationale mais qui n’y appelait pas… comprenne qui pourra…).

Alors certes, si le nombre de manifestants (environ 270 000) n’était pas à la hauteur des manifestations de l’automne dernier, comme les médias des marchés et de la gauche social-démocrate l’ont souligné (comme pour mieux s’en réjouir ?), il n’en reste pas moins vrai qu’il y a eu une réelle mobilisation dont on aurait tord de ne pas en analyser les formes, les contenus et le profil des secteurs professionnels mobilisés.

Ainsi, on a assisté à une présence très forte des travailleurs et travailleuses du secteur privé, emmenés très largement par la Cgt, comparativement à une faible mobilisation du secteur public mais avec des pointes à souligner du côté des territoriaux… et dans un certain nombre de régions de cheminots Cgt.

Des cortèges dans leur majorité qui étaient plutôt jeunes, dynamiques, loin des manifs traîne savate que l’on connaît habituellement sur ce genre d’initiatives.On peut, sans démagogie aucune, considérer que la majorité des travailleurs et travailleuses se sont retrouvés dans les cortèges de la Cgt.

 

Bilan stratégique et construction de la Cgt

Il faut rappeler que cette journée correspondait au mandat donné dès juin par le CCN à la direction confédérale pour l’organisation d’une initiative interprofessionnelle de rentrée. Mandat qui liait par ailleurs les secteurs les moins mobilisés en notre sein. Rappelons nous aussi qu’une majorité de structures Cgt avaient critiqué la timidité de l’intersyndicale et avaient avancé le fait que la Cgt devait le cas échénat y aller seule. C’est pourquoi bon nombre d’Unions départementales en avaient fait depuis début septembre un rendez-vous revendicatif, et que ces dernières ont réalisé un réel travail de mobilisation par des diffusions massives de tracts sur les zones industrielles et commerciales au cours du mois de septembre, anticipant pour certaines d’entre elles le refus de la CFDT et de l’UNSA d’appeler à la mobilisation et de se donner les moyens de la réussir.

Là où les manifestations ont été les plus fortes sont là précisément où les équipes Cgt n’on pas attendu le verdict de l’intersyndicale du 15 septembre pour enclencher une dynamique de mobilisation. De nombreux contacts ont été pris dans le privé lors des diffusions de tracts (notamment et c’est à souligner dans les TPE et les PME).

Il importe que ces contacts fassent l’objet d’un réel suivi afin d’élargir l’implantation de la Cgt, condition d’un élargissement du rapport de force qui ne pourra que passer entre autre par une force syndicale solidement implantée dans le privé, et en particulier dans les secteurs surexploités et syndicalement désertifiés. Les UD, les unions locales ont une réelle responsabilité en ce sens.

psa-aulnay-11-octobre-2011-paris.JPGSur le fond, la majeure partie des défilés et en particulier des cortèges Cgt étaient sur des revendications propres aux entreprises mobilisées. Au niveau général, la revendication d’un autre partage des richesses, comme le titraient les tracts et 4 pages confédéraux, servait de ciment aux revendications particulières. Nous nous sommes déjà exprimés là-dessus : nous ne pouvons en rester là. En effet, il nous faut préciser les revendications dans un sens qui unifie les différents secteurs professionnels, sur les salaires, l’emploi, la protection sociale. Si les discussions dans la Cgt au retour des manifs étaient constructives, sur le besoin de prolonger cette journée dans les entreprises, de poursuivre le déploiement de la Cgt dans les déserts syndicaux, elles étaient assez faibles sur le contenu revendicatif et la boussole d’un projet de transformation sociale. Sur ce dernier point, la seule boussole que l’on entend est celle que l’on retrouve dans les expressions confédérales, à savoir une société de "développement humain durable". Orientation du 49ème congrès qui met délibérément de côté l’antagonisme fondamental qui existe entre le salariat et les capitalistes, laissant entendre par voie de conséquence qu’un capitalisme à visage humain serait envisageable, un capitalisme avec des gardes fous sociaux et environnementaux.

 

Quelle stratégie et quelles perspectives syndicales ?

A un autre niveau, la stratégie syndicale (plutôt bonne dans les services publics mais qui reste à concrétiser, à savoir un travail et une mobilisation commune sur des revendications communes aux salariés des 3 fonctions publiques) est très en deçà (le mot est faible) dans les entreprises du secteur privé notamment dans celles soumises à la concurrence européenne et internationale. La confédération ne joue pas son rôle d’impulsion et de coordination des luttes. Mais bon nombre d’Unions départementales non plus, comme du reste les équipes syndicales de syndicats d’entreprises qui ne mènent pas la bataille pour la coordination des luttes dans leurs fédérations professionnelles respectives. Les responsabilités sont partagées. N’attendons pas que tout vienne d’en haut car cela ne viendra pas ! Les syndicats sont la base de direction de la Cgt, aux syndicats de reprendre leur place et se faire entendre dans leurs fédérations, unions départementales et locales. Nous ne disons pas que cela est simple et facile, mais c’est la voie à suivre pourtant. C’est que nous avons écrit à propos des camarades de l’automobile ou de la chimie par exemple.

Enfin, le refus de payer la dette doit être une bataille de tous les courants et militant-e-s de lutte de classe de la Cgt dans la Cgt.

Comment peut-on envisager de défendre, développer et renforcer les services publics sans remise en cause de la dette, de toute la dette ?!

Comment peut-on prétendre revendiquer des augmentations de salaire uniforme, sans remise en cause de la dette, de toute la dette ?

Ces deux exemples pour expliquer que l’on ne peut accepter d’un côté de payer la dette et de l’autre revendiquer travailleurs-immigres-Cgt-paris-11-octobre-2011.JPGprécisément de meilleures conditions de vie pour tous, car le paiement de la dette implique de fait de rogner sur les conditions de vie et de travail des travailleurs et travailleuses en France. Les exemples grecs, espagnols, portugais, irlandais, anglais…. sont suffisamment éloquents.

Refuser de payer la dette, cela signifie l’expropriation des grands groupes capitalistes, bancaires, assurantiels et industriels. Cette expropriation, c’est-à-dire leur nationalisation immédiate, doublée d’un contrôle des travailleurs et des travailleuses, pour enclencher un processus de pouvoir autogestionnaire ne peut qu’être notre boussole (voir point 4 reconstruire le projet syndical de transformation sociale). Cette orientation ne peut que rencontrer un écho bien au-delà de la France tant les travailleurs et travailleuses de toute l’Union Européenne sont logés à la même enseigne.

Sur tous ces aspects, il nous faut avancer dans nos syndicats, nos unions et fédérations, en prouvant dans nos luttes quotidiennes et dans la pratique syndicale la justesse de telles orientations. Les discours ne suffisent pas !

 

Avant et après les présidentielles, la Cgt sur les rails de la mobilisation ?

Enfin, nous avons noté avec un certain intérêt que les discours de bon nombre de syndicalistes Cgt (et cela jusqu’au niveau confédéral) ont été émaillé d’appel ferme à ce que les travailleurs et travailleuses ne comptent que sur leurs propres forces pour faire aboutir leurs revendications, qu’il n’y avait rien attendre des Présidentielles de 2012. Faut-il y voir pour une partie de notre direction confédérale l’analyse selon laquelle les revendications Cgt ne prendront pas preneurs même face à un gouvernement PS qui sortirait gagnant des Présidentielles ? Et donc une préparation psychologique à la lutte après la séquence électorale ? Ou bien le fait qu’une majorité de syndicalistes Cgt pensent qu’un gouvernement dit de gauche devra être bousculé par la mobilisation du monde du travail ? On peut penser les deux.

Pour une majorité de travailleurs et travailleuses, il faut dégager Sarkozy et sa clique. Et ce sera tant mieux ! Mais la Cgt ne devra pas rester l’arme aux pieds avec une gauche socialiste aux ordres des diktats de l’Union européenne, et donc de la régression sociale. Rappelons-nous, il y a 30 ans, l’arrivée de la gauche au pouvoir et les discours de l’époque qui nous disaient de « laisser le temps que les camarades fassent ». On sait ce qu’il en a coûté au monde du travail que les organisations syndicales de l’époque, Cgt en tête, cadenassent les secteurs ouvriers syndicalistes qui voulaient se mobiliser avec le tournant libéral de 1983…

Il n’y aura aucun immobilisme à avoir.

La gauche de la Cgt,  dont les communistes libertaires sont une sensibilité, a des responsabilités à avancer dès aujourd’hui une telle perspective, et notamment dans l’optique du 50ème congrès de la Cgt en mars 2013, soit 9 mois après les Présidentielles.

 

Communiqué CGT sur le 11 octobre :

http://www.cgt.fr/Une-journee-dynamique-pour-les.html

 

Vidéos manifs Paris et Marseille du 11 octobre :

http://www.cgt.fr/Une-journee-dynamique-pour-les,38683.html

 

Photos: droits réservés. Manifestation parisienne du 11 octobre 2011.

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 08:46

504909093Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de presse de la Cgt cheminots de Paris Saint Lazare du

6 octobre dernier suite à l'action du bureau d'embauche initiée par la Cgt cheminots de St Lazare en lien avec l'Union Départementale Cgt de Paris.

Intéressant à plus d'un titre, puisque ce communiqué appelle à poursuivre l'action engagée pour l'embauche de salariés en faisant pression sur la direction de la SNCF, à partir de la légitimité d'une action syndicale. Une action coordonnée entre la Cgt Cheminots, le comité national des priévs d'emploi Cgt et l'UD Cgt 75. D'autre part cette action s'inscrit dans la logique de mobilisation contre les plans d'austérité le 11 octobre et dans le cadre des manifestations interprofessionnelles.

Nous le disons sur ce blog depuis que la date du 11 octobre a été (enfin) fixée, que les travailleurs et travailleuses ont tout intérêt à inscrire cette mobilisation dans le cadre des actions revendicatives en entreprises si nous ne voulons pas en faire une simple démonstration sans lendemain dans les rues de France. C'est sur cette base là que se construira le développement d'un rapport de force plus conséquent en faveur du monde du travail, qui doit pouvoir retrouver confiance en l'action collective et disposer d'outils syndicaux résolument orientés vers la lutte et l'action directe.

 

Communiqué de presse du Secteur Fédéral des cheminots de Paris St Lazare

 

C’est dans un contexte de forte mobilisation sociale avec un rendez-vous social important le 11

octobre 2011, dans tout notre pays, que la CGT cheminots de la région SNCF de Paris St Lazare

(actifs et retraités) aidée de l’Union Départementales du 75, des Unions Locales des 8ème,9ème, 17ème

arrondissements, et du Comité National CGT des privés d’emplois a organisé un vaste déploiement

de ses syndiqués dans toute la gare St Lazare ce mercredi 5 octobre 2011 de 7h00 à 16h00.

Deux objectifs à cette action syndicale citoyenne qui rassemblé 75 syndiqués CGT :

· La tenue d’un bureau d’embauche CGT (près de la bulle ROME / gare St Lazare) pour

dynamiser un recrutement SNCF en souffrance alors que nos besoins pour un meilleur

service public sont énormes. Nous y avons accueilli des citoyens en recherche d’emplois, les

avons informé sur les besoins SNCF pour notre région enfin avons recueilli leurs CV et lettres

de motivation.

- Pari gagné, 227 CV papier récupérés entre 7h00 et 16h15

- Pour rappel, la CGT cheminots de PSL revendique 550 embauches au statut pour l’année

2011, la direction n’en concède à ce jour que 242, avec seulement 193 réalisations

effectuées au 31/08/2011 et cela après nos mobilisations de 2010 et du 1er semestre

2011.

- D’autres CV nous parviennent depuis et peuvent nous être adressés par mail à

cgtpsl@free.fr et peuvent nous être envoyés par courrier avant le 10 octobre 12h00 à

Secteur Fédéral CGT des cheminots de Paris St Lazare 3 rue d’Edimbourg 75008 Paris.

- Nous avons déjà pris rendez-vous avec la direction régionale afin de leur remettre tous les

dossiers.

- Le secteur fédéral CGT et ses syndicats CGT feront tout ce qui est en leur pouvoir, pour

que ces dossiers de candidatures soient traités par la SNCF.

· La distribution de 30 000 tracts « ça suffit » de la confédération CGT, aux

usagers et passants de la gare St Lazare et ses alentours, afin de les informer, les sensibiliser

à la nécessité d’agir dans tout le pays le 11 octobre 2011, pour d’autres politiques liées à

l’emploi, au niveau des salaires, à l’industrialisation de notre pays enfin à la défense de nos

services publics malmenés par des coupes budgétaires insupportables ayant des

conséquences désastreuses pour un grand nombre d’entre nous dans la société.

Alors que près de 69% des salariés de notre pays sont d’accord pour se mobiliser, les syndicats CGT de

cheminots de la région de Paris St Lazare appellent l’ensemble des cheminots à s’inscrire dans la journée

de grève et de manifestation du 11 octobre sur les préavis de grève (fédération des cheminots et locaux).

Le secteur fédéral CGT et ses syndicats CGT appellent les cheminots à venir très nombreux au

rassemblement régional CGT du 11 octobre à 11h30 cour d’Amsterdam pour aller remettre à la direction

régionale à 12h00 tous les dossiers de candidatures reçus par la CGT à cette date.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 21:36

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de presse de l'UD Cgt 75 qui organise de concert avec la cgt Cheminots de Paris Saint Lazare un bureau d'embauche le 5 octobre prochain.

Nous ne pouvons que soutenir une telle démarche syndicale qui vise entre autres à imposer face aux directions d'entreprise la légitimité des travailleurs et de leurs organisations syndicales à agir directement pour le droit au travail. Ce type d'initiative a déjà eu lieu par le passé, d'autres sont en préparation sur Paris au sein de la SNCF.

Un exemple dont les syndicalistes de lutte de classe devraient s'inspirer dans d'autres entreprises, du public et du privé. On se souvient des réquisitions d'emploi symboliques qu'AC! (Agir ensemble contre le chômage) et des syndicats avaient organisé dans les années 1990 en région parisienne.

Affaire à suivre et à faire circuler.

 

 

 

logo cgt 75Union Départementale Cgt de Paris

85 rue Charlot 75003 Paris

01 44 78 53 31

cgt.paris@wanadoo.fr

 

 

 

La SNCF refuse d’embaucher

La CGT s’y emploie

 

 

La région SNCF de Paris Saint-Lazare a le feu vert de la direction générale pour la création de 242 postes de cheminots.

 

A ce jour, seulement 156 embauches ont été réalisées et la direction ferme le banc en prétendant que les candidats ne seraient pas employables, ils n’auraient pas le bon profil.

 

Pourtant des candidatures remplissant tous les critères ont été déposées, la direction n’y répond pas, alors que le service rendu aux usagers se dégrade de jour en jour, faute de personnel.

 

C’est pourquoi la CGT organise un bureau d’embauche ouvert au public le 5 octobre Cour de Rome devant la gare Saint-Lazare. Elle appelle les salariés à la recherche d’un emploi à venir y déposer leur C.V.

 

La CGT s’engage à déposer et à suivre chaque dossier de candidature auprès de la direction jusqu’à ce que les embauches soient réalisées.

 

Il est insupportable de laisser des emplois vacants alors que des milliers de franciliens subissent le chômage.

 

Une Conférence de Presse sera organisée sur place de 8 heures à 9 heure.

 

Paris, le 29 sept. 2011

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 14:16

Gern+Arntz+1Déclaration des camarades de la Cgt de Goodyear Amiens Nord au rassemblement de soutien le 20 septembre dernier (environ 400 à 500 personnes en journée).

 

 

LE MONDE DU TRAVAIL VIOLEMMENT AGRESSE LE 20/09/2011

 

La CGT dans son ensemble mais plus largement le monde du travail subit ce jour une agression sans précédent sur notre région.

4 élus CGT Goodyear sont la cible d’un patronat à bout d’arguments.

En 2007, c’est-à-dire il y a 4 ans jour pour jour, le PDG de l’époque, c’est-à-dire Rousseau, annonçait aux médias que la CGT serait responsable de plus de 400 suppressions d’emplois sur Amiens du fait de son refus d’accepter et signer les 4x8, doit on rappeler que les 4x8 ont été rejetés à l’époque par plus de 83% du personnel posté, la CGT a donc, et contrairement à d’autres, respecté le choix des salariés, c’est cela la syndicalisme.

En 2007 et 2008, nous avons à plusieurs reprises mis en échec la direction et bloqué son plan de restructuration qui annonçait déjà la mort de notre usine.

En 2008, profitant d’une crise créée par les actionnaires et les financiers du monde entier, Goodyear a annoncé une nouvelle restructuration avec cette fois ci la totalité des emplois tourisme c’est-à-dire 817 emplois menacés.

Depuis et grâce à une lutte sans faille pas un seul salarié n’a perdu son emploi du fait de cette hémorragie annoncée, nous avons gagné tous nos jugements et socialement les Goodyear ont toujours su se mobiliser à chaque grand rendez vous, à chaque fois que nous avons du nous déplacer devant les tribunaux de Nanterre, nous l’avons fait accompagné de centaines de salariés motivés à bien se battre jusqu’au bout pour garder le droit de vivre.

Nous pouvons l’affirmer aujourd’hui, nous serons encore des Goodyear en 2012 et au-delà, qui aurait mis un euro sur la table il y a 4 ans en pariant sur le fait que nous serions encore tous ici présents ?

Cette détermination sans faille, agace de plus en plus une direction à la dérive et va même bien au-delà des simples frontières de Goodyear Amiens Nord, ce combat est sans doute unique au monde, depuis 4 ans nous tenons tête au leader du pneumatique dans le monde.

Ce groupe qui réalise des bénéfices colossaux est ridiculisé par des salariés qui agissent avec détermination et beaucoup de courage, notre lutte est devenue emblématique et commence à donner des idées à d’autres, c’est pourquoi il faut casser ceux qui mènent ce combat quitte à les faire passer pour des bandits.

Nous avons pu constater que d’autres luttes sont menées en France et dans notre région, à Ham en particulier où des salariés se battent avec force contre une entreprise et des employeurs sans scrupules, nous appuyons leurs revendications légitimes à tout faire pour garder leur boulot, mais nous sommes scandalisés quand des forces de l’ordre française aident des dirigeants malhonnêtes à fuir leur responsabilité.

Prenons juste un peu de temps pour revenir rapidement sur le projet de fermeture de notre usine, car il s’agit bien d’une fermeture et non d’un projet ambitieux, TITAN a passé dans un accord global et mondial un accord avec Goodyear pour sous traiter la fermeture définitive du site.

TITAN exige la fermeture du tourisme et 817 suppressions de postes avant de concrétiser la reprise de l’agraire, au nom de qui et de quelle logique ce groupe peut il exiger un tel massacre, il s’agit bien là d’un accord entre les 2 parties, repris en cœur hélas par certains représentants de l’Etat mais, tout cela n’est rien d’autre qu’un nouveau moyen de pression.

Il faut aussi indiquer que depuis peu ils nous ont inventé une date butoir celle du 30 novembre 2011, cette date est comme tout le reste un artifice complet, TITAN ne peut pas dire qu’au 1er décembre 2011 il retirera son offre pour Amiens Nord car l’offre entre les 2 groupes est globale, là aussi vous aurez compris qu’une fois encore il s’agit d’une mascarade de mauvais goût.

Faut il rajouter que TITAN annonce et l’écrit que le coût d’achat du site d’Amiens Nord comprenant la reprise de l’usine, le parc machine, la marque Goodyear, le réseau de distribution et éventuellement 500 salariés qui resteraient, ce coût serait de 3 millions de dollars alors qu’il y a moins d’un an il indiquait que son offre pour l’usine d’Amiens Nord était de 36 millions de dollars, un chiffre divisé par 12, soit Taylor ferait le holdup up du siècle soit c’est Harry Potter.

Sur ce sujet et d’autres Fiodor va prendre la parole pour vous expliquer techniquement les dangers du projet Goodyear /TITAN, mais nous savons que déjà vous avez une analyse pertinente de cette arnaque made in Goodyear.

Le 05 octobre 2011, nous serons de nouveau au Tribunal de Nanterre, nous avons aussi préparé et finalisé de nouvelles actions juridiques visant  à obtenir de la justice qu’elle donne son avis sur le  projet en entier et nous restons persuadés que cette fois encore nous obtiendrons gain de cause.

La CGT Goodyear et vous l’avez tous compris, du fait de votre présence en nombre, est victime d’une machination ou d’un complot peu importe comment on l’appelle, nous l’avons écrit et dit à de nombreuses reprises la direction ne sait plus comment faire pour se sortir de cette situation où elle est mise en échec systématiquement par la justice française.

Depuis 2007, nous avons gagné tous nos jugements, la justice ne donne jamais raison à ceux qui ont tort, la direction ne compte que sur son fric pour essayer de nous écraser, nous sommes victimes depuis des années de harcèlement syndical, un de nos camarades Vincent en a fait les frais lui aussi, cette fois ci la direction s’en prend à 4 autres élus de votre syndicat, en attaquant le secrétaire du syndicat et celui du CE ainsi que 2 autres membres actifs de cette instance.

Au-delà des 4 élus CGT c’est vous qui êtes directement visés, la direction pense depuis longtemps que si elle arrive à affaiblir suffisamment la CGT, elle pourra enfin obtenir ce qu’elle veut depuis 4 ans, d’ailleurs certains « syndicats » se disent prêts depuis longtemps à accepter le dialogue dans l’intérêt de la direction.

Sans notre combat, depuis 2007, que serions nous devenus ?

Il y a fort à parier qu’un grand nombre d’entre nous serait déjà au RSA et que nous aurions constaté que les promesses d’embauche faites par ci ou par là, seraient en réalité de la poudre aux yeux, nous sommes dans une région sinistrée où le patronat a tapé de toutes ces forces depuis une dizaine d’années, et de très nombreuses entreprises n’existent plus.

Aujourd’hui la seule chance d’avoir un emploi est de garder le nôtre, nous vous le répétons sans cesse, nous devons continuer à nous battre pour que nous ayons un avenir professionnel et que pour demain nos enfants aient le droit eux aussi d’avoir un travail, nous apportons la preuve qu’aujourd’hui en France il est possible de se battre contre une multinationale c’est ce que nous faisons depuis 2007.

La direction de Goodyear ne cesse de dire qu’elle a les moyens de nous laisser partir, nous lui demandons juste de mettre en place les moyens de nous maintenir, les plans sociaux coûtent des centaines de millions d’euros aux grands groupes.

Alors qu’ils refusent des investissements qui eux coûteraient cent fois moins et garantiraient le développement industriel de la France, car au-delà de la misère qui est créée par les restructurations dans les entreprises il faut ajouter celle des dommages collatéraux, qui détruisent des pans entiers de notre industrie et de nos services publics.

Les gouvernements successifs depuis plus de 30 ans, n’ont jamais voté de lois interdisant les licenciements boursiers, le groupe Goodyear a annoncé il y a 1 mois que son bénéfice venait de croître de près de 43% et que jamais le groupe n’avait connu d’aussi bons résultats depuis sa création, TOTAL, CONTINENTAL, PROCTER et bien d’autres, tous les grands groupes annoncent des résultats scandaleux au vue de la politique anti sociale qu’ils mènent dans leurs usines.

On nous bassine depuis des semaines avec la crise mondiale et la Grèce, plus que jamais le monde du travail et de la souffrance a de quoi s’unir et exiger l’arrêt de ce gâchis humain.

Pendant que les dirigeants des soit disant plus grand pays organisent des G8 ou des G20 qui coûtent à eux seuls des fortunes, des millions d’Africains crèvent de faim et on entend parler de centaines de milliards d’euros reversés aux banques alors qu’avec mille fois moins on pourrait sauver des millions de vies.

Dans ce monde d’égoïsme et du chacun pour soi nous les salariés de Goodyear faisons exception, ce qui depuis 2007 nous permet d’être encore debout d’avoir encore le droit de vivre, de se soigner et d’être digne c’est le tous ensemble que nous avons toujours su mettre en œuvre dès qu’il le fallait.

La CGT Goodyear réitère sa demande d’une action coordonnée de toutes les industries et de tous les salariés de notre pays, nous devons aussi réunir les demandeurs d’emploi, les retraités, bref tous ceux qui aujourd’hui en ont plus que ras le bol de cette opulence financière qui écrase un monde du travail appelé à disparaître sans réactions massives.

Les femmes et les hommes qui se lancent dans un futur combat politique doivent tenir compte de cette situation, les salariés de Goodyear et de bien d’autres endroits d’ailleurs n’ont que faire des querelles internes à certains partis ou encore même des débats autour d’une dette dont le monde du travail n’est en rien strictement responsable mais victime, il ne faudra pas nous faire des promesses mais il faudra cette fois ci les tenir, depuis 5 ans les agressions contre le monde du travail ont été terribles et nous exigeons d’être traités comme des humains et non pas de vulgaire carte bleue ou autres cartes types électoralistes.

La CGT Goodyear n’a pas pour habitude d’avoir sa langue dans sa poche, dans un monde aseptisé où il ne faut plus rien dire et s’écraser, nous, nous avons décidé au contraire de dire haut et fort ce que nous pensons, et ce que pense une large majorité de salariés qui veule que dès demain soit au cœur du débat leurs préoccupations.

Nous demandons au secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, d’écouter notre message d’un syndicat de luttes des classes, il n’y a pas que la direction Goodyear qui aimerait nous voir disparaître, bien d’autres sans le dire pensent que sans la CGT Goodyear il n’y aurait plus de blocage de zone dans les moments importants, plus de voix discordantes et surtout plus personne pour donner un exemple que la lutte dans notre pays est source de victoire et de fierté.

Aujourd’hui la CGT Goodyear et parce que vous l’avez souhaité c’est plus de 35 élus qui tous les jours se battent à vos côtés dans une lutte démarrée depuis des années et que nous mènerons tous ensemble à son terme.

Nous ne pouvons pas intervenir ce jour sans avoir une pensée aux salariés d’AZF qui, il y a 10 ans, perdaient leur vie par négligence de l’employeur, la course au profit, les économies faites sur la sécurité au travail, ont créé le 21 septembre 2001 le plus grand drame industriel du 21é siècle, 10 ans après, force est de constater que les patrons continuent de bafouer les règles élémentaires de la sécurité des salariés, mieux que cela encore les délocalisations sont bien souvent du fait non plus d’un gain financier mais le fait de pouvoir aller exploiter les pauvres gens dans des pays où il n’existe aucune réglementation sur la santé au travail, celui qui dit que l’esclavage a été aboli, ne connaît donc rien aux conditions misérables dont sont soumis ces salariés.

Nous aussi chez Goodyear nous connaissons l’insécurité au travail, en 2009, nous avons eu à déplorer plus de 220 accidents du travail, en 2010, encore plus, certains de nos collègues, Ludovic, Alain et d’autres ont été gravement atteints du fait d’une négligence totale de cette direction haineuse.

Le groupe Goodyear a décidé il y a au moins 10 ans d’arrêter d’investir sur notre site, car il ne faut pas croire que notre situation est liée au hasard, de ce fait l’outil de travail se délabre peu à peu, mettant ainsi en danger toute la population de cette usine :

Quand nous demandons à la direction comment compte t’elle mener une politique de réduction de risques des accidents elle nous répond acceptez les 817 suppressions d’emplois et ainsi vous réduirez d’autant les risques, cette réponse est certes violente mais c’est ce à quoi nous avons le droit de la part de ceux qui nous méprisent.

La CGT Goodyear est donc sur tous les fronts, nous sommes les premiers à attaquer cette multinationale au cœur même de sa maison mère, en effet, depuis que nous avons découvert en 2007 que les composants utilisés pour produire les pneumatiques de notre marque contenaient des produits hautement cancérogènes nous avons décidé d’attaquer le groupe pour non respect de ses obligations et notamment le décret de 2001, à partir du moment où nous avons découvert ce problème grave de santé pour les salariés et leurs familles et que nous l’avons exposé médiatiquement, nous avons entendu la direction parler de restructuration.

Nous pensons que la situation dans laquelle nous sommes est liée en grande partie au fait que Goodyear pense qu’en se débarrassant de l’usine il pourrait se débarrasser des poursuites en cours, d’ailleurs dans le projet entre Goodyear et TITAN, nous pouvons lire d’après notre traduction la stratégie suivante :

Goodyear commence par licencier 817 salariés affectés tout ou partie à l’activité tourisme, ensuite il passe un contrat avec TITAN qui  créé une structure sans capitaux propres, le groupe TITAN annonce au bout de 6 mois qu’il ne peut construire un avenir sur Amiens Nord et qu’il est donc dans l’obligation d’annoncer la fermeture de notre usine, au-delà de l’aspect social nous y voyons clairement une idée de solution pour Goodyear afin de se débarrasser définitivement des salariés, de leurs familles et de leurs graves soucis de santé.

Si aujourd’hui 4 d’entre nous sont en mises à pied conservatoire, convoqués à des entretiens préalables faisant l’objet d’une procédure de licenciement pour faute grave, c’est parce que nous gênons et que nous sommes devenus ceux à abattre.

La direction ne se cache plus pour confirmer qu’elle est prête à tout pour obtenir notre peau, nous regrettons que certains se prêtent à ce jeu malsain en inventant des stratèges visant à nous détruire, coute que coute.

Les ficelles de ce nouvel épisode sont certes très grosses mais comme nous vous l’avons indiqué en début de ce discours, les élus CGT par ce qu’ils représentent deviennent un danger et bien au-delà de notre usine.

Nous ne faisons rien de mal si ce n’est de s’opposer comme personne à un système capitalisme où seuls les actionnaires ont le droit de vivre, si la direction Goodyear arrivait un jour à mettre en place sa volonté à vouloir nous détruire, ce sont 1300 familles qui seraient immédiatement détruites et au-delà il y aurait des milliers d’emplois induits et donc des milliers de vies de famille qui elles aussi seraient impactées par ce génocide voulu par un groupe qui réalise des milliards de chiffres d’affaires.

Notre seul tort est de lutter tous les jours dans l’intérêt des emplois des salariés de l’usine Goodyear Amiens, nous ne comptons plus les remerciements qui nous sont faits par des femmes de salariés ou même des enfants d’ex salariés, ceci nous motive à chaque fois un peu plus pour mener à son terme ce combat contre une fermeture inexplicable et surtout injustifiée.

Nous avons su dire NON à l’esclavage des 4x8 car le bien être familial ne doit pas appartenir uniquement à ceux qui sur notre dos se font des fortunes indécentes, nous avons su dire NON à la mort de nos emplois, nous avons su rester souder malgré une recherche de division de la direction, nous avons su pérenniser et garder notre outil de travail alors que la direction elle ne rêve que d’une explosion sociale qui lui permettrait de justifier administrativement la fermeture du site.

Il est vrai qu’il est parfois difficile de rester calme quand nous voyons avec quel mépris nous sommes traités, mais nous savons que plus nous resterons calmes et déterminés plus la direction enragera, elle veut coute que coute nous faire passer pour des syndicalistes archaïques, depuis des années, des élus CGT sont sanctionnés parce qu’ils ne se soumettent pas au désirata de dirigeants à la ramasse.

Ce que nous inflige une nouvelle fois la direction Goodyear est une preuve supplémentaire de l’impuissance totale de ce groupe à obtenir satisfaction sur son projet morbide, la direction sait plus que jamais que son énième projet va exploser devant les tribunaux mais pour autant elle n’a pas le droit de sanctionner sans aucune preuve des militants CGT qui ne font que leur travail.

Dumortier a confirmé lors d’une interview sur une chaîne locale, qu’il ne peut plus tolérer que des syndicalistes bloquent un processus en cours, voilà ce qu’il nous est reproché, la direction aurait tant aimé que suite à nos mises à pied vous pétiez un câble, à chaque fois qu’elle porte atteinte à un élu elle sait pertinemment qu’elle vous provoque et que le but de toutes ces manœuvres antisyndicales dont nous sommes victimes depuis trop longtemps est d’obtenir une explosion de colère, mais une fois encore c’est raté.

La CGT Goodyear vous le dit souvent et vous le redit aujourd’hui « ne faisons pas plaisir à cette bande d’incapables », nous devons, malgré toute la haine et l’énergie déployées par la direction à nous détruire, arriver à toujours relativiser et se dire que seuls les dirigeants en perdition peuvent utiliser des méthodes aussi pitoyables.

Le DRH de l’usine Amiens Nord se permet même de dire à 3 élus, si vous voulez que cela s’arrange écoutez bien nos messages, la direction ne décolère pas.

Non seulement elle est la risée des salariés du groupe Goodyear mais en plus elle devient un boulet pour les autres grands groupes qui n’aimeraient pas que les Goodyear donnent des idées à leurs salariés.

Un jour peut être et comme nous l’écrivons souvent la direction en arrivera à des méthodes plus radicales et pour faire taire la CGT elle utilisera peut être des méthodes en cours dans des pays où ceux qui ont le malheur de contester les puissants finissent au fond de lacs !!!

Bien sûr certains diront nous ne sommes pas dans cette situation mais quand régulièrement certains responsables disent « faites bien attention sur la route du retour, regardez dans vos rétros », cela n’est en rien de la paranoïa car les propos tenus confirment que la direction du groupe pense à se débarrasser de ceux qui gênent y compris par des moyens radicaux.

Nous 4 sommes aujourd’hui victimes de notre succès syndicales, la direction ne digère toujours pas l’excellent résultat de votre choix aux dernières élections, Smith avait même dit que son syndicat maison allait nous battre à plate couture, une preuve de plus qu’ils ne connaissent absolument rien de cette usine et de son personnel.

C’est avec beaucoup d’émotions que nous constatons que votre fidélité est sans faille, nous ne savons pas si d’autres syndicats peuvent être aussi fiers que nous le sommes en ce moment, vous êtes des salariés dignes et nous sommes fiers d’être vos représentants.

La CGT Goodyear c’est une équipe d’amis, de collègues, c’est avant tout et surtout derrière chaque élu une famille et dans cette épreuve que nous traversons nos familles justement elles aussi subissent cette injustice sans nom, certains se demandent comment fait on pour être aussi déterminés, c’est simple il suffit de se sentir entouré, aidé, aimé, apprécié et surtout pouvoir tous les matins se lever, se regarder dans un miroir puis être fier de ce que l’on fait.

Notre syndicat a des valeurs fortes, normal car il est composé de forts caractères, cette équipe, bon nombre de directions doit en rêver surtout la nôtre, chacun avec ses compétences et son envie forment à ce jour le syndicat qui résiste le plus à une multinationale.

 

 

Aujourd’hui c’est Mickaël, Franck, Reynald et Sébastien qui sont les cibles à abattre, mais derrière c’est toute la CGT Goodyear qui est touchée, nous nous bâterons jusqu’au bout pour démontrer que nous sommes victimes d’un complot honteux et nous pouvons affirmer que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

Merci à toutes et tous de ce soutien dont nous avons réellement besoin, la direction confirme qu’elle est dans l’incapacité à obtenir ce qu’elle veut depuis 2007 et donc elle utilise des méthodes de voyous pour essayer d’arriver à ces fins, nous sortirons encore plus forts de cet épisode et nous vous en faisons la promesse aujourd’hui nous gagnerons tous ensemble,

VIVE LES SALARIES GOODYEAR, VIVE LA CGT GOODYEAR, VIVE LA LUTTE, TOUS ENSEMBLE NOUS GAGNERONS.

Fiers d’être des vôtres, fiers d’être des Goodyear, bravo à vous toutes et tous et merci pour tout.

 

 VOTRE SYNDICAT GAGNANT, VOS ELUS CGT

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 13:59

Nous reproduisons ci-dessous l'appel lancé le 5 septembre dernier par les camarades de la Cgt Goodyear d'Amiens Nord, qui tienne tête depuis 4 ans maintenant au leader mondial du pneumatique dans son projet de fermeture du site.

Cet appel nous paraît intéressant dans la démarche syndicale que nous entendons mener les uns et les autres pour redonner des couleurs au syndiicalisme de luttes dans la Cgt et vis à vis des autres syndicats et salariés. En effet, la Cgt Goodyear, comme l'UL Cgt d'Amiens Nord, est parfaitement consciente que la mobilisation doit se construire à partir des réalités des boîtes, de ce que vivent les travailleurs, et inscrire dans le territoire des zones industrielles et commerciales la mobilisation et l'organisation de tous ceux et toutes celles qui subissent la loi du capital. Cet exemple n'est pas unique. Des remontées de divers départements indiquent qu'il y a bien une réflexion (enfin!) qui s'engage dans de nombreux syndicats et unions locales et départementales, sur la manière de construire le rapport de force, à partir des lieux de travail, des "territoires", sous l'impulsion de syndicats combatifs localement. Car en définitive, on peut gloser des heures sur la désunion syndicale (qui ne favorise guère la participation du plus grand nombre certes) ou se lamenter de l'état de la confédération Cgt (comme du reste de l'état du syndicalisme en France, reflet de l'état du niveau de conscience et de combativité des travailleurs aussi!), ce qui nous importe et ce qui est décisif, c'est notre capacité à avancer concrètement nos idées sur le terrain. Car c'est bien là que se vérifient la validité des positions politiques et syndicales des uns et des autres. En ce sens, nous ne pouvons qu'inviter l'ensemble des révolutionnaires et au delà des militants et militantes Cgt, à oeuvrer dans leurs syndicats et unions interprofessionnelles pour construire ce genre de rassemblement, reconstruire les réflexes de solidarité et de luttes.

 

 

 

 

cgt goodyear amiens

 

La CGT Goodyear vous informe que le 11 Octobre 2011, journée choisie par les confédérations comme journée d'action contre la situation actuelle, nous appellerons l’ensemble du grand bassin Amiénois à une mobilisation historique.

Le site de Goodyear Amiens est sans aucun doute le symbole de la résistance contre une multinationale qui fait d'énormes bénéfices et qui pour autant s'acharne à délocaliser la production et détruire des centaines d’emplois directs et des milliers indirects!!!

Il n'y a plus un jour où l'on nous annonce des fermetures d'usine, des licenciements par centaines et c'est à chaque fois le même discours : "il faut délocaliser pour augmenter la profitabilité des entreprises...."

A chaque fois ce sont des salariés qui sont visés, des vies de familles détruites, des familles mises dans la détresse et la misère, certains même se suicident parce qu'ils perdent tout ce qu'ils ont construit!!!

 Chez Goodyear les salariés ont décidé depuis 2007 de dire NON, NON à la délocalisation d'une activité pérenne, NON à la mort de 817 emplois, NON à la destruction de milliers d'emplois indirects, NON à une fermeture de site où un groupe vient d’annoncer une augmentation de 43% de son bénéfice!!!!

 

Les actionnaires de Goodyear se félicitent des extraordinaires résultats du groupe, les meilleurs jamais connus à ce jour. Dans de très nombreux groupes c'est la même chose, les actionnaires se mettent un max dans la poche et ils annoncent des fermetures d'usine sacrifiant au passage des milliers d'emplois en France!!!

Allons nous encore les laisser faire sans s'unir pour dire STOP à la casse de notre PAYS, le gouvernement ne cesse de dire qu'il faut lutter contre le chômage, c'est ce que nous faisons chez Goodyear depuis des mois, la justice ne cesse de nous donner raison, preuve que notre lutte contre la misère sociale est légitime!!!



 

La CGT Goodyear et les salariés de Goodyear Amiens, appellent la population du grand Amiens à venir devant le site de Goodyear le 11 Octobre 2011 dès 10.00  heures.



 

Nous devons nous unir pour demander des droits nouveaux, obtenir une loi pour interdire les licenciements boursier, sur Amiens d'autres entreprises sont dans le collimateur des actionnaires, Whirlpool, Valéo, Procter, Carbonne Lorraine.

Partout ça délocalise et le gouvernement n'a rien trouvé de mieux que de nous taxer pour éponger une dette dont il est le seul responsable, combien de temps encore allons nous accepter de payer les erreurs des autres???

Qu'allons-nous laisser à nos enfants si nous ne réagissons pas????



Nous devons le 11 Octobre 2011 dire notre ras le bol de voir nos emplois partir parce que des actionnaires le décident à l'autre bout de la planète, si demain Goodyear arrive à mettre à mort notre usine l'onde de choc sera terrible pour tout le bassin d'emploi de notre région...

Nous appelons tous les habitants de la région, les mères de famille, les chômeurs, les retraités, les précaires, les salariés menacés de chômage, à se réunir devant notre usine le 11 Octobre 2011 à 10.00 heures.



De même nous interpelons les politiques qui se disent de gauche à nous rejoindre, non pas dans des discours mais des actes, dire que l'on nous soutien c'est bien mais le faire c'est mieux tous les politiques de gauche doivent être à nos cotés et exiger avec nous une loi qui mette un terme à la mort industrielle de notre FRANCE...



S’il y a plus de 56 Mois que nous luttons avec succès, nous pouvons le faire partout, la direction Goodyear aidée de certains aimerait nous voir abdiquer pour lui permettre de verser encore plus de FRIC aux actionnaires et aux dirigeants!!!Nous avons un devoir de continuer la lutte contre ceux qui veulent notre peau, mais aujourd'hui il faut que tous les habitants de notre région s'unissent pour faire front commun et exiger l’arrêt du projet de restructuration sur Goodyear mais aussi ailleurs!!!



Nous avons TOUS ENSEMBLE les moyens d’exiger et obtenir l'arrêt de la casse industrielle et la mort de nos emplois!!!



C'est aujourd'hui que nous devons nous unir, c'est aujourd'hui que nous devons gagner, ne pas croire que nous n’avons pas les moyens de faire céder les entreprises, c'est TOUS ENSEMBLE que nous pouvons inverser la situation, nous avons l'obligation de nous mobiliser, il faut le faire en commençant par la journée du 11  Octobre 2011.


Les salariés de Goodyear Amiens vous appellent donc à une union vitale pour EUX mais aussi pour VOUS, TOUS ENSEMBLE nous ferons changer le monde que l'on veut nous imposer, nous sommes dans une période ou les politiques n'ont d'autres choix que de nous entendre, au delà des promesses et grands discours nous devons obtenir du concret, faute de quoi dans 10 ans nous serons toutes et tous des STF (Sans Travail Fixe).

Nous n'avons plus le choix, nous devons agir, nous comptons donc sur la présence du plus grand nombre devant le site Goodyear Amiens le 11 Octobre 2011.

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 19:23

affiche-cgt-racisme-poison-du-patronat.jpgTous et toutes, à Auchel, vendredi 23 septembre, 17h !

 

 

 

Nous avions relaté en juillet dernier ce que les militants et militantes de la Cgt du Nord et des unions locales autour d'Auchel avaient lancé comme initiative face au pprojet d'ouverture d'un local des identitaires (extrême droite régionaliste). Des camarades communistes libertaires de la Cgt en étaient à l'époque partie prenante et à l'initiative. c'est avec satisfaction que la Cgt et ses unions locales dans le Nord prennent le "problème" àà bras le corps, sur le terrain. nous y reviendrons.

En attendant, faites circuler !

Ci-dessous le texte d'appel des 5 unions locales Cgt :

 

 

Chers-es camarades,

  Nous venons d’apprendre que les fascistes de la maison identitaire de l’artois se réuniront le vendredi 23 septembre à 17h00 au monument des mineurs d’Auchel. Rappelons que ceux (les nazis que ces identitaires ultra-nationalistes vénèrent) avaient réprimés, nos grands-pères-grand-oncles-cousins et camarades, par la terreur, la prison, la déportation et la torture… des centaines de mineurs CGT en 1941…

 

auchel et son passc3a9 minierPourquoi le 23 septembre ?

  C’est en effet une nouvelle provocation contre la CGT, car le 23 septembre 1895 était créée la CGT ! Les identitaires entendent faire barrage à la CGT interpro, en tentant de créer des syndicats dans les entreprises « pour défendre les salariés français dupés par la CGT qui défend l’immigration au même titre que le Medef » « la France des Blancs, l’Europe des Blancs… » on connaît la fin de l’histoire….100 millions de morts ! Camarades, Cette situation est de plus en plus grave pour notre démocratie soit-elle sous la tutelle des riches et des financiers. Les identitaires sont des voyous et la CGT est une cible car elle a la capacité de rassembler et de lutter pour la classe ouvrière et l’ensemble des salariés, des chômeurs et des retraités, et cela sans se soucier de la couleur de peau ou de la religion.

 

Camarades,

 

Le vendredi 23 septembre à AUCHEL, soyons le plus nombreux possible pour montrer que ces voyous fascistes nazillons ne feront pas la loi en semant la terreur et les illusions autant en Artois qu’ailleurs, Camarades, nous devons faire la démonstration que notre CGT de 116 ans a la capacité de se rassembler pour contrer la bête immonde qui a massacré 75 000 d’entres nous entre 1941 et 1945, Camarades, nous avons cette tâche historique de démontrer que l’internationalisme prolétarien n’est pas un vain mot et que les ultras nationalistes doivent dégager de notre territoire dont l’histoire est celle de l’héroïque classe ouvrière en lutte. Camarades la présence de tous les militants, adhérents, sympathisants de la CGT de notre territoire des 5 ULs élargi au maximum, est indispensable, plus même, nécessaire ! Les fascistes tout comme quelques politiciens à la tête de la mairie d’Auchel ne feront pas mettre un genou par terre à notre CGT ! JAMAIS !

 

Alors camarades,

 

DEBOUT, TÊTE HAUTE ET EN MASSE LE VENDREDI 23 SEPTEMBRE A 17H00 A AUCHEL

 

UNIS-DEBOUT-DÉTERMINÉS CONTRE CETTE BANDE DE VOYOUS SANS CERVELLE, DONT LES INTÉRÊTS

 

SONT DE DÉFENDRE LES MULTINATIONALES ET LES PATRONS VÉREUX ET EXPLOITEURS, EN SE

 

SERVANT DE LA MISÈRE MONTANTE QUI ALIMENTE LE TERREAU DE LA HAINE ET DU RACISME !!!

 

les 5 ULs CGT

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 14:41

un million de non titulairesOn fait le boulot, on veut les droits !

Pour une titularisation générale des précaires dans la fonction publique : l'exemple du 93

 

Un protocole d'accord entre le gouvernement Fillon et six organisations syndicales (CGT, CFDT, UNSA, CFTC, CFE-CGC, FO), signé le 31 mars dernier, concerne le « Projet de loi gouvernemental portant sécurisation des parcours professionnels des agents contractuels dans les trois versants de la fonction publique ». Le projet en question vient de passer en conseil des ministres, et il sera probablement adopté dans le courant de l'automne pour être effectif au printemps de l'année prochaine. Et s'il semble vouloir apparemment s'inscrire dans une logique de résorption de l'emploi précaire dans l'ensemble des fonctions publiques, on sait aussi aujourd'hui qu'il existe deux manières radicalement différents d'entendre ce à quoi le mot de résorption renvoie : ou bien à la titularisation des précaires dans toutes les fonctions publiques (ce que nous voulons) ; ou bien à leur « CDIsation » afin d'accélérer le processus de relégation du statut de la fonction publique dans les oubliettes de l'histoire du salariat (ce que nous combattons et combattrons).

 

Pas de statut « bis » : résorption de l'emploi précaire = titularisation !

 

Un statut « bis », c'est précisément ce que nous ne voulons pas. On rappelle ici que le 14 juin dernier, les organisations syndicales signataires et non signataires du protocole sur la résorption de l'emploi précaire dans les 3 fonctions publiques ont motivé leur départ de la séance du Conseil Supérieur de la fonction publique de l'Etat avant son terme, et ce au nom du désaccord portant sur les conditions d'accès à la titularisation des précaires (voir ici).

 

Nous avions déjà convenu de la situation suivante (voir ici) : certes, un CDI c'est mieux qu’un CDD, mais un CDI c'est moins bien que le statut de fonctionnaire. Le projet de loi porte en lui, au nom de la résorption de l'emploi précaire, la possibilité de la mise à mort lente de l’exception statutaire qui extirpe plusieurs centaines de milliers de salarié-e-s de la brutalité du marché de l’emploi. La politique de préférence de la « CDIsation » au détriment de la titularisation dans la fonction publique prolonge de toute évidence la logique néolibérale de la RGPP (Révision Générale des Politique Publiques) visant à inscrire dans les normes économiques de la rentabilité comptable le principe de gratuité régissant le principe des services publics. La « CDIsation » redouble donc dans le domaine salarial l'actuelle dynamique de privatisation des services publics. Ce qui signifie aussi la privatisation rampante des personnels travaillant dans les trois fonctions publiques.

 

Des analyses faites par la base et dans l'unité des titulaires et des non-titulaires

 

Ce constat a été tiré par un certain nombre de syndicats CGT, dans les UL et même certaines UD, et des analyses ont été proposées afin de mieux comprendre ce que recèle le projet de loi. Par exemple, le syndicat CGT de la ville de Paris qui a initié une pétition afin de dénombrer les non-titulaires (voir ici), ainsi que le collectif CGT des non-titulaires du conseil général (CG) de la Seine-Saint-Denis (93). Ce dernier a d'ailleurs réalisé un quatre-pages plutôt bien fait dont l'efficacité consiste justement à mettre en parallèle en les distinguant « CDIsation » d'un côté et titularisation de l'autre (voir ici). Ainsi, on comprend que l’emploi du CDI de la Fonction Publique est totalement attaché à son poste. A n'importe quel instant, il peut y avoir interruption du CDI en raison de la suppression ou du transfert du poste, et même de sa remise en concurrence ! Le CDI-Fonction publique ne propose de surcroît aucun droit non plus en matière d’évolution professionnelle, de mobilité (pas de portabilité des droits), de niveau de rémunération (pas de droit à revalorisation, pas d'avancement d'échelon au même rythme que les fonctionnaires). La conclusion à tirer est donc claire : les droits d’un CDI Fonction-Publique sont très inférieurs à ceux d’un CDI privé ou à ceux d’un fonctionnaire.

 

Concernant la question de la titularisation, les exclus de l'accès au dispositif sont très nombreux : ceux recrutés après le 31 mars 2011 ; ceux qui ont exercé moins de 2 ans au 31 mars 2011 ; ceux qui ont exercé plus de 2 ans au 31 mars 2011 mais qui n’atteindront pas les 4 années de contrat requises, du fait de la non reconduction de leur contrat ; ceux qui ont exercé plus de 2 ans au 31 mars 2011 mais qui n’atteindront pas les 4 ans de contrat à la date de clôture des inscriptions aux examens ou concours professionnalisés ; les contractuels de soutien (remplaçants et renforts) hors-poste, c’est-à-dire non-reconnus « sur emploi permanent » ; les contractuels de nationalité hors-CEE ; les vacataires ; les contrats aidés ; les assistantes familiales et maternelles. La liste est longue, le Projet de Loi gouvernemental excluant plus de 80% des 1,2 million de non-titulaires de la Fonction Publique du plan de titularisation.

 

Une stratégie générale soutenant des actions locales

 

Ces analyses, aussi juste soient-elles, resteraient inutiles si elles n'étaient pas relayées pratiquement par toute une série d'actions inscrites dans une même stratégie d'ensemble empêchant ainsi la dispersion habituelle. De ce point de vue-là, la rentrée des équipes syndicales et militantes est chaude. Exemples sur Paris et dans le 93 dans la fonction publique territoriale.

 

Ainsi, un courrier a été envoyé le 23 juin dernier à Claude Bartolone en ses qualités de Président du Conseil Général de Seine Saint-Denis et de député de Seine-Saint-Denis, afin de connaître ses intentions quant à l’application des mesures de ce projet de loi au sein de sa propre collectivité (identification des « emplois permanents », création de postes pour les contractuels de soutien, définition d’un dispositif transparent d’intégration basé sur la qualification et l’expérience). Tous les députés de Seine-Saint-Denis ont également été interpellés pendant le mois de juillet dans une démarche identique, en faveur d’une loi de titularisation générale et de la parité des droits salariaux pour tous les agents de la Fonction Publique. Plus précisément, le secrétaire de l'UD CGT du 93, Hervé Ossant, a envoyé un courrier le 17 août dernier à tous les députés du département en leur proposant de relayer à l'assemblée nationale cinq positions suivantes, parmi lesquelles : la titularisation de tous les agents précaires sur des besoins permanents et l'obligation par la fonction publique de création de postes publics satisfaisant à l'intégration des non-titulaires.

 

Ce courrier est l'expression d'une logique départementale d'action qui se décline dans la pratique de plusieurs manières. Sur le département a par exemple été institué par la coordination syndicale départementale du 93 (CSD – l'échelon départemental de la fédération CGT des services publics) un collectif précarité qui fait le lien entre les syndicats de toutes les collectivités territoriales que compte la Seine-Saint-Denis. Lieu de centralisation des informations, ce collectif est aussi le support d'une coordination des luttes qui s'engagent ensemble afin de peser plus fort dans la négociation. C'est qu'il s'agit maintenant de passer en l'acte en coordonnant toutes les actions prévues ou en cours afin de donner plus de poids aux mobilisations présentes et à venir. Effectivement, sur le plan strictement local (comme au Blanc-Mesnil : voir ici), se préparent plusieurs initiatives de rentrée en faveur de la reconduction des contrats, de la création de postes de soutien, de la parité de rémunération titulaires/non-titulaires et de la parité des droits sociaux (maladie, retraite, etc). La grande idée du moment, inspirée par la réussite du syndicat des territoriaux de Noisy-le-Sec dont l'action avait débouchée sur la titularisation (en deux vagues, en 2009 et 2010) de quasiment 200 agents non-titulaires (voir ici), c'est de mettre en place des bureaux d'embauche. Les équipes CGT sont ainsi invitées à faire le relevé de la situation des agents précaires afin de les mobiliser pour leur titularisation. Leur mobilisation devra alors devenir la mobilisation de tous les agents, titulaires et non-titulaires, attachés à préserver la force protectrice du statut contre la marchandisation toujours plus accentuée du travail sous la forme de l'emploi.

 

Sur la base de la mise en mouvement des précaires et des titulaires qui ont compris que le précariat des uns sera bientôt le leur, mais aussi des initiatives voisines communales et départementales, et bien sûr du contexte de la loi en d'être discutée, le rapport de forces peut alors être établi qui permettra de rappeler aux collectivités territoriales leurs propres contradictions. Et si nous héritons de leurs contradictions en termes de précarisation, nous n'en sommes pas les auteurs, exactement comme avec la question de la dette souveraine ! La perspective est donc celle d'une titularisation générale qui n'est pas synonyme d'autre chose que de préservation du statut de fonctionnaire et des missions de service public qu'ils incarnent. Parce que les services publics représentent le patrimoine de ceux qui n'ont pas de patrimoine.

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 08:10

cgt-psa-aulnay.png

 

   http://www.cgt-psa-aulnay.fr/

 

 

 

Les camarades du syndicat ont réactivé leur site internet (tracts, documents divers et vidéos).

A consulter pour celles et ceux qui veulent faire circuler les infos concernant la défense de la vie des ouvriers de l'automobile qui s'annonce entre le marteau de la délocalisation/licenciements et l'enclume du toujours plus produire jusqu'à épuisement.

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 09:09

Ce qui s'est passécgt-antifa.jpg mardi 26 juillet est à saluer car plusieurs unions locales Cgt de la région et des militant-e-s de l'UD Cgt du Nord, rejoints par la CNT, ont décidé de prendre à bras le corps comme un problème majeur le développement de la mouvance identitaire (néo-facsiste à la mode régionaliste) dans le Nord.

Ce qui nous importe, c'est bien le contenu de l'expression de nos camarades du Nord qui ont tout axé sur une dénonciation de classe  des valeurs et des idées de l'extrême droite radicale.

Malgré les comptes-rendus de la presse bourgeoise régionale, renvoyant dos à dos Cgt et fascistes, - car des affrontements ont éclaté sur le marché -, les habitant-e-s d'Auchel ont découvert surtout le vrai visage des identitaires, un visage haineux, néo-nazi et peu respectable comme ils tentent de le faire dans leur implantation (ouverture de locaux dits maison des solidarités comme à Lille, Lyon...).

 

 

 

Tract diffusé par la Cgt sur le marché d'Auchel :

 

C’est contre le patronat, la misère et le chômage qu’il faut lutter. Pas contre les immigrés et les pauvres !

 

LA CGT brise 6 MENSONGES de l’INTOLERANCE et de la HAINE pour faire face aux chants des sirènes de l’extrême droite populiste et identitaire et ses alliés !

 

1) « Les immigrés ont la priorité pour obtenir les logements HLM »

 

Mensonge. Trois ménages immigrés sur quatre vivent dans les logements privés. Les étrangers occupent 7 fois plus souvent des logements précaires et 4 fois plus souvent des logements surpeuplés que les Français de même condition sociale. Un quart des familles manquent soit d’un W.C. soit d’une installation sanitaire. Un dixième seulement des HLM est occupé par une famille étrangère. Il y a encore 10 ans, 9,5 % des HLM étaient occupés par des cadres supérieurs. Le gouvernement Balladur avait augmenté en 1993 le plafond d’accès aux HLM, défavorisant ainsi encore plus les familles les plus nécessiteuses. Dans le même temps, alors que des milliers de familles prioritaires attendent un logement, il y a des milliers de logements vacants, malgré la loi.

 

2) « Les immigrés coûtent cher à la Sécu »

 

Mensonge. Jacques Chirac avait repris ce mensonge en affirmant que grâce aux aides sociales, une famille d’immigrés vivait mieux qu’une famille française. Une enquête des élèves de l’ENA (l’Ecole Nationale d’Administration qui forme les élites) démontre que les étrangers cotisent plus qu’ils ne perçoivent dans les deux secteurs déficitaires de la Sécu. Ils cotisent à hauteur de 7,6 % pour le régime maladie alors qu’ils ne touchent que 6,3 % des prestations. De même ils cotisent à hauteur de 7,9 % pour les retraites alors qu’ils n’en perçoivent que 5 %. Par ailleurs, ayant rarement les moyens de cotiser à une mutuelle complémentaire, le taux de remboursement des dépenses médicales n’est que de 51% pour les immigrés contre 77,8 % pour les Français.

 

3) « Les immigrés sont la cause principale de la délinquance »

 

Mensonge. A condition sociale identique, la délinquance n’est pas plus élevée chez les immigrés que chez les Français. La petite délinquance est généralement plus importante dans les milieux défavorisés où se retrouvent les immigrés venant des pays pauvres. Sur les condamnations prononcées, 18,7 % concernent des étrangers, mais 1/4 de ces délits se rapporte à des infractions liées aux lois sur l’immigration. Infractions qui ne cessent d’augmenter du fait d’une législation de plus en plus dure et sévère pour les « illégaux ». Le harcèlement incessant de la police explique aussi le fait que les immigrés soient plus souvent mis en cause. D’ailleurs, pour une même infraction, 35 % des personnes seront envoyées au parquet si elles sont françaises contre 63 % si elles sont maghrébines ou français issus de l’immigration notamment nord-africaine.

 

4) « La France aux français » ?

 

Imbécile. Être français de souche est totalement dénué de sens dans un pays où 32% des français ont des grands-parents d’origine étrangère. La population française actuelle est le fruit de siècles d’immigrations et de métissages incessants, qui en font sa richesse et sa diversité.

 

Non, nos ancêtres ne sont pas tous d’irréductibles Gaulois !

Non, il n’y a pas 65 millions de français et 6 milliards d’étrangers !

 

5) « Les immigrés ne s’assimileront jamais » ?

 

Assimilation (déf. Scientifique) : « processus par lequel un être vivant en transforme un autre en sa propre substance » Les immigrés n’ont pas à « s’assimiler » car personne n’est en droit de forcer un individu à abandonner ou à détruire son identité et sa culture. En revanche, il faut favoriser le processus de participation active et collective à la société, de membres variés et différents, tout en acceptant leurs spécificités culturelles, sociales et morales qui, elles, enrichissent la société.

 

CONTRE L’ASSIMILATION : Il faut se battre pour une vraie citoyenneté : Droit de vote pour les immigrés. Régularisation de TOUS les sans-papiers. Interdiction des partis xénophobes et racistes.

 

6) « 4 millions de chômeurs, 4 millions d’immigrés » ?

 

Mensonge. Il n’y a aucune corrélation entre le chômage et l’immigration : 17% d’immigrés en Suisse et « seulement » 5% de chômeurs. En France, la proportion d’étrangers n’a pas évoluée depuis 1974, alors que le nombre de chômeurs a plus que triplé. Les immigrés sont les premières victimes du chômage et de la précarité (25% des immigrés sont au chômage, 40 % dans la précarité) ; ils sont utilisés comme « amortisseurs de la crise » et « bouc émissaires » de tous les maux de cette société qui met les êtres humains au service des économies. De plus, les immigrés subissent la discrimination à l’embauche ainsi que leurs enfants et leurs petits enfants (par exemple il faut être français pour être fonctionnaire). Non, les immigrés ne prennent pas le travail des français mais Oui les multinationales françaises s’accaparent des richesses dans les pays du Sud !

 

Rappelons que les pays d’Afrique notamment, sont pillés depuis des siècles par les colonisateurs, auxquels ont succédé les multinationales et les groupes occidentaux, cette bourgeoisie a toujours été protégée par des milices et des armées dirigées par les grandes puissances.

 

Rappelons que dans les années 30, les nazis menaient campagne en Allemagne avec comme slogan « 400 000 chômeurs, 300 000 juifs ; la solution est simple ! ». Ce slogan a abouti à l’extermination de 6 millions de juifs et de 500 000 tziganes... et à 100 millions de morts !

 

La Maison de l’Artois installée à Auchel est la copie conforme de la Maison Flamande installée à Lambersart. Les « identitaires » sont une ramification occulte du Front National et des extrémistes fascistes européens, ils agissent comme une secte (gourou et adeptes sous emprise).

 

Il suffit de se rendre sur internet pour découvrir réellement qui ils sont et comment ils agissent. Les « identitaires » ont des liens étroits avec les catholiques intégristes et les milieux financiers bourgeois.

 

Dans les années 1920/1930, les « identitaires » d’aujourd’hui étaient les « Croix de Feu », mouvance factieuse, ultra catholique et royaliste qui demandait la reconnaissance des identités régionales et leur souveraineté, d’où aujourd’hui les Maisons identitaires qui s’installent un peu partout, et bien sûr en toute légalité…

 

Mais en Allemagne en 1933, le parti nazi était aussi légalement constitué…et « ne faisait » que 30% aux élections… Tout le monde connaît la suite de cette « légalité » et de cette banalisation des idées racistes, xénophobes et identitaires…et les conséquences mondiales des alliances politiques entre la droite dites Républicaine et la droite extrémiste, arme de guerre ultime du capitalisme en crise, contre les intérêts des travailleurs et des Peuples : 100 millions de morts dont 75 000 camarades de la CGT !

 

A Propos du Capitalisme, Karl MARX écrivait : « A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime ».

 

 

 

 

Communiqué de la CGT suite à la diffusion de tracts sur le marché d’Auchel du 26 juillet 2011.

Ce matin 26 juillet 2011, plus de soixante-dix camarades de la CGT des UL de Auchel-Isbergues-Béthune-Lillers-Bruay-Liévin, de la CSD et de l’UD 62, et de la CNT… se sont déployés sur le marché d’Auchel pour y diffuser un millier de tracts antifascistes destinés à dénoncer les mensonges du Front National et des identitaires de la Maison de l’Artois d’Auchel, alter-ego de la Maison flamande de Lambersart.

 

Rapidement, nous avons été confrontés aux identitaires qui sont venus délibérément sur ce marché pour provoquer et lancer des slogans racistes et fascistes, mais aussi pour défier les militants de la CGT au milieu de cette population fortement composée de femmes, d’enfants et de retraités.

 

Les militants antifascistes de la CGT et autres sont restés dignes et ne sont pas entrés dans l’affrontement voulu par les fascistes identitaires de la Maison de l’Artois d’Auchel renforcés pour l’occasion par les fascistes de Lambersart.

 

L’ultime provocation des fascistes s’est déroulée en fin de marché quand les identitaires ont tenté de charger les militants CGT allant même jusqu’à bousculer les forces de l’ordre rappelées en urgence.

 

La Maison de l’Artois est une « association légalement déclarée » a précisé dans la presse l’adjoint du Maire Richard Jarrett, Philibert Berrier. Mais ce jour, la Maison de l’Artois a dévoilé sa véritable identité devant la population auchelloise, c’est-à-dire qu’elle est un nid de fascistes racistes et violents, implantés au cœur même de la ville d’Auchel et qui sont prêts à l’affrontement.

 

La CGT est venue sur ce marché d’Auchel pour dénoncer avec un tract et de manière pacifique la divulgation organisée des idées fascistes.

 

La Mairie d’Auchel, son Maire, ses adjoints doivent désormais prendre leurs responsabilités politiques car elle ne peut plus nier les visées politiques de l’extrême-droite qui selon eux, s’est implantée légalement dans cette commune, et cette terrible réalité des radicaux d’extrême-droite de la Maison de l’Artois.

 

Aujourd’hui beaucoup de camarades de la CGT ont été dégoûtés et ébahis par cette présence fasciste sur ce marché populaire d’Auchel, et certains ont été choqués par l’attitude dangereuse et violente des membres de cette mouvance identitaire.

 

Les identitaires ont cru déjouer la CGT et faire peur aux militants antifascistes présents, en employant la provocation et la terreur.

 

Mais ils se trompent lourdement, car dans les prochaines semaines la CGT reviendra sur ce marché avec encore plus de forces et de militants de plus en plus convaincus de ce danger, pour chasser les fascistes de cette ville.

 

Les identitaires et le FN doivent comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenues chez les chti auchellois, et que jamais la CGT ne reculera devant cette racaille d’extrême-droite, raciste, xénophobe et ultranationaliste.

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 08:47

placal.jpgUne révolte ouvrière à la campagne

 

Pendant un an les 23 salariés d'une PME, PLACAL Industries à Mézin (village de 1500 habitants au sud du Lot et Garonne), soutenus depuis le début de leur conflit par l'Union Locale CGT, mais aussi par des militants du SNUIPP-FSU et de la CNT, ont résisté face au projet de liquidation de leur usine. Contrairement à beaucoup de luttes contre les licenciements, la résistance des ouvriers et des ouvrières de PLACAL ne

s'est pas limitée à une revendication de meilleure indemnisation.

 

Dès le début du conflit, une grève dure et quasi unanime, en juillet et août 2010, a permis d'obtenir un gel du plan de liquidation du site. Les salariés, avec l'aide technique de la SECAFI, ont élaboré et défendu publiquement leur plan de continuation de la production sur le site de Mézin.

 

Puis face à l'inflexibilité de l'employeur qui voulait seulement récupérer la clientèle, les brevets, le savoir-faire pour son propre site à Cholet, les salariés ont commencé à monter un projet de reprise

du site au travers de la création d'une SCOP (Société Ouvrière Coopérative de Production).

Là encore, la COMEC, qui a racheté PLACAL en 2004, a tout fait pour saboter ce projet. En particulier, la COMEC a décidé de rapatrier sur son site la quasi-totalité des machines, y compris certaines machines cruciales pour le projet de SCOP des salariés de Placal et dont elle n'avait pas l'utilité.

 

En mai, l'Assemblée Générale des salariés a décidé :

- d'une part que les conditions n'étaient pas réunies pour tenter

l'aventure de la SCOP ;

- et d'autre part de mener un dernier combat pour une meilleure

indemnisation.

 

Pendant trois semaines en juillet, alors que leur contrat de travail venait d'être rompu, ils et elles ont occupé jour et nuit l'usine, bloquant le déménagement des machines. Cette occupation s'est terminée le 21 juillet au soir, avec une demi-victoire des salariés lors de ce dernier combat pour une meilleure indemnisation.

Le combat pour l'emploi a toutefois clairement été perdu. Les ouvriers et les ouvrières vont se retrouver, pour la majorité âgé-e-s entre 40 et 50 ans, au chômage, dans une région où la situation de l'emploi est catastrophique.

 

Les raisons de cet échec sont multiples. Citons en premier le fait que la majorité des salariés est devenue défaitiste sur la possibilité de gagner le combat pour l'emploi.

En second lieu, leur lutte est restée isolée, malgré le soutien matériel important de syndicalistes et d'habitants de Mézin, en particulier par leur présence active lors d'échéances importantes de la lutte. Mais ce soutien matériel ne pouvait être à la hauteur d'une mobilisation "générale" et d'ampleur pour la défense de l'emploi. D'autres luttes pour l'emploi se déroulaient au même moment dans le département de Lot-et-Garonne, mais sur une toute autre logique. En particulier dans l'entreprise des "Parquets MARTY" près de Fumel. Mais, au sein de MARTY, où la CFDT est majoritaire, les débats ont tourné autour du choix entre les repreneurs potentiels et les conditions des licenciements.

 

Ce qui a manqué à la lutte des PLACAL n'est pas lié à son déroulement "interne". Les salariés ont participé massivement à toutes les Assemblées Générales qui décidaient des actions et des objectifs. Les

salariés et l'UL ont su mobiliser la population, gérer les liens avec la presse, obtenir un soutien de la Municipalité, de Conseil Général et même de la Préfecture, affirmant publiquement la légitimité de leur combat, y compris quand il se menait en toute illégalité, comme lors de l'occupation de l'usine trois semaines en juillet 2011 - ce qui s'est traduit par le refus par la préfecture de mettre en oeuvre l'expulsion des salariés qui occupaient l'usine.

 

Ce qui a manqué, c'est l'existence d'un "combat d'ensemble" au sein de la société française, organisé, coordonné, popularisé au niveau confédéral par notre organisation syndicale.

 

Au final, au sein de cette entreprise de 23 salariés, où le combat pour le maintien de l'emploi était dès le départ extrêmement difficile, le découragement a finalement gagné ... Les salariés auraient-ils pu gagner en fin de compte. Bien entendu nous n'avons aucune certitude. L'Union Locale, tout en respectant le choix des salariés, regrettera de ne pas avoir pu aller au bout de ce combat.

 

Et cette lutte aura été exemplaire dans le Lot-et-Garonne, en montrant qu'il est possible de résister aux décisions patronales.

 

Jean-Luc Dupriez, Secrétaire Général de l'Union Locale CGT de l'Albret

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'UNION LOCALE CGT DE L'ALBRET - Nérac le 22 juillet 2011.

 

 

Depuis le 13 juillet 2010, les salariés de Placal à Mézin se battent contre la

décision de la COMEC, propriétaire de leur entreprise, de délocaliser leurs emplois.

 

Après une grève historique au sein de Placal qui s'est soldée le 25 août par une

victoire importante (13ème mois de salaire, gel du plan de délocalisation) ; après

l'élaboration d'un plan alternatif de maintien de la production sur le site de Mézin

-- qui sera rejeté sans véritables arguments par la COMEC - ; après s'être battus

pour faire reconnaître

une reprise par les salariés de l'établissement en créant une SCOP (Société

Coopérative Ouvrière de Production) -- qui sera saboté par la COMEC au motif qu'elle

ne veut pas voir naître une SCOP susceptible de la concurrencer - ; les salariés de

Placal ont été confrontés à la reprise du plan de délocalisation de leurs emplois à

partir du mois de

mars 2011.

 

A l'issue de la réunion des délégués du personnel du mois de mai 2011, les salariés

ont compris que leurs emplois allaient être définitivement supprimés. Ils se sont

organisés pour mener un dernier combat ensemble : obtenir une meilleure

indemnisation de leur licenciement.

 

Leurs contrats de travail ayant été rompus - pour la plupart -- les 5 et 6 juillet,

les salariés de Placal ont entamé une occupation de l'usine visant à bloquer le

démantèlement de leur outil de travail, tant que l'employeur ne négocierait pas sur

la base de leur revendication. Cette occupation s'est poursuivie jusqu'au soir du

jeudi 21 juillet, date à laquelle la COMEC a enfin été contrainte de s'assoir à la

table des négociations et à faire des propositions d'indemnisation.

 

Un protocole de fin de conflit a été rédigé, puis proposé à l'Assemblée Générale des

salariés qui s'est tenue dans la foulée au sein de l'usine de Placal à Mézin. Le

protocole a été validé par 80 % des salariés en lutte. Le résultat obtenu est

décevant pour les salariés. L'indemnité supra-légale de licenciement n'est que de 7

500 EUR ... Mais les salariés étaient confrontés depuis le 15 juillet à une décision

de justice ordonnant leur expulsion, telle une épée de Damoclès au dessus de leur

tête. Surtout ils tenaient à se lancer dans cette action, pour ne pas se comporter

comme des moutons qu'on mène à l'abattoir et pour quitter l'entreprise la tête

haute.

 

Ils ont assumé collectivement et publiquement le caractère illégal de l'occupation

de leur usine. C'était aussi une façon d'affirmer leur rejet de la suprématie du

droit de ceux qui possèdent l'argent sur le droit des travailleurs à disposer d'un

revenu décent issu de leur travail.

 

Leur lutte a ainsi été un grand pas dans la longue lutte pour une véritable

démocratie sociale. A l'issue de l'AG de jeudi soir, les salariés ont exprimé leur

volonté future de soutenir d'autres travailleurs en lutte comme ils ont pu eux-même

être soutenus. C'est, solidaires et dans la dignité qu'ils ont rendu, hier soir à

l'issue de l'assemblée générale, les clés de l'entreprise, qu'ils occupaient depuis

maintenant près de trois semaines.

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 21:20

sbfm.jpg 

Quelle belle annonce que celle - enfin ! - de l'investissement de Renault dans la modernisation de l'ex-SBFM, rebaptisée Fonderie de Bretagne lors de la reprise par Renault de cette usine, passée  à la sous-traitance en 1996. Que de luttes depuis pour retrouver le chemin de la maison mère et celui de la préservation de l'outil de production et de ses salariés (550 aujourd'hui, près de 1000 en 2000). Pour autant, les camarades Cgt ne sont pas dupes et savent ce qui les attend, à savoir le nivellement par le bas de tous leurs acquis obtenus dans la boîte depuis des lustres. Ici comme à PSA, comme dans toutes les entreprises, la loi du marché continuera de s'imposer tant que nous ne remettrons pas en avant une orientation de lutte pour la gestion directe de l'économie par les travailleurs, la socialisation des moyens de production et d'échange, une planification autogestionnaire de l'économie. Ce qui suppose de ranger au placard des accessoires de replâtrage les orientations de notre confédération Cgt, à savoir les concepts fumeux d'un développement humain durable et d'une autre politique industrielle sans remettre en cause le capitalisme.

 

 

Déclaration du syndicat Cgt Fonderie de Bretagne (ex-SBFM):

 

Renault investit 85 millions d’euros dans la Fonderie de Bretagne

 

Renault va investir 85 millions d’euros d’ici 2016 pour la modernisation de la Fonderie de Bretagne (ex-SBFM), rachetée par le constructeur français en 2009, a annoncé vendredi le constructeur dans un communiqué.

 

La pérennisation de notre fonderie et de ses emplois est acquise !

 

Même si nous avons été traités de « doux rêveurs », « d’utopistes », « de fous » voire pire encore, jamais nous n’avons dévié des revendications indispensables à la pérennisation de notre outil de travail et de ses emplois. Revendications travaillées, argumentées et chiffrées avec l’aide de notre camarade et ami Jean David (Expert comptable chez SECAFI/ALPHA et ancien contrôleur de gestion de la SBFM)

 

En effet, vos élus CGT au Comité d’Entreprise l’ont dit, écrit, répété partout à tous les niveaux, chez Renault, auprès des élus locaux, régionaux, nationaux, auprès du tribunal de commerce, du liquidateur judiciaire, des pouvoirs publics, de l’état…etc :

 

« la pérennisation de la Fonderie De Bretagne, une des rares fonderies françaises de pièces en fonte à graphite sphéroïdale encore en survie, nécessite :

 

1. Des volumes et ils existent : il faut se rappeler que Renault achète pour plus de 200 millions d’euros de pièces fonte (hors sites intégrés). Si on rajoute les besoins de Peugeot, et des autres constructeurs, il y a là de quoi remplir largement FDB et lui assurer chiffre d’affaire, investissements et emplois.

 

2. Des investissements : dans l’outil avec notamment le remplacement à court terme de la ligne SPO avec de concert, l’optimisation des deux autres lignes en ce qui concerne notamment l’activité grenaillage, la gestion des flux internes et le développement de l’usinage.

 

3. De nouveaux emplois (au-delà des 55 embauches annoncées). Conjuguer à un plan de formation ambitieux, il faut en effet assurer le remplacement de tous les départs et réaliser de nouvelles embauches pour anticiper les futurs départs (connus très en amont) et faciliter la nécessaire transmission du savoir faire (la fonderie s’apprend sur le tas !) Pourquoi ne pas recréer une école de fonderie sur le site ?

 

4. Un service commercial, un service recherche et développement : pour être à l’offensive sur le marché de l’auto mais aussi du ferroviaire, du poids lourds, du machinisme agricole….être là où sont les besoins en pièces fonte ! Proposer des alternatives à l’aluminium, au plastique…

 

5. Rendre la fonderie attirante : au travers d’une politique sociale et salariale de haut niveau à la hauteur du métier hautement technologique qu’est la fonderie.

 

6. Investir dans la revalorisation des déchets métalliques (vieilles autos et autres déchets métalliques) : par la construction sur le site d’un cubilot qui alimenterait la fusion en flux continu de métal liquide voire même en revendre sur le marché. »

 

Ce vendredi 15 juillet 2011 (14h30), à la Préfecture Du Morbihan, se tenait une rencontre organisée par le Préfet, M. SAVY et ceci à la demande des dirigeants de Renault avec à l’ordre du jour : « La présentation du projet industriel de Renault et du programme d’investissements à réaliser à la Fonderie De Bretagne ».

 

Etaient invités et présents, les représentants de Renault, l’ensemble des élus intéressés par ce dossier (Maires, Conseillers généraux, Président de Région…etc), les services de l’état, les représentants syndicaux des salariés, les élus au CE.

 

Enfin, des investissements d’avenir pour notre fonderie !

 

Renault  a affirmé vouloir maintenir et développer sa fonderie et a annoncé avoir décidé les investissements suivants pour un montant de 85 millions € :

- Construction et installation d’une nouvelle ligne de moulage, en remplacement de la ligne SPO (Pour un coût 34 millions €.)

- Modernisation de la ligne GIMAT, gros travaux au parachèvement (Finition), maintient et optimisation de l’usinage sur le site (Pour un coût 11 millions€)

- Conditions de travail et sécurité (Pour un coût 4 millions€)

- Remise en état des bâtiments (Pour un coût de 36 millions€=

 

Le bail précaire serait prolongé et transféré.

 

La contrepartie obtenue par Renault auprès des pouvoirs publics (qui sera validé rapidement) consisterait, au travers d’un accord signé par les diverses parties, à transférer le portage des bâtiments et des terrains à l’Etablissement Publique Financier Régional (EPFR) charge à ce dernier de réaliser les travaux et investissements nécessaires à la mise aux normes des bâtiments et terrains.

 

Contre ce bail, d’une durée de 7 ans, Renault verserait un loyer et s’engagerait à reprendre à la valeur de rachat le site à l’issue de cette période. (Les loyers et le rachat final compenseraient l’investissement de l’EPFR).

 

Ces avancées très importantes, même si elles ne règlent pas tous nos problèmes permettent de crier haut et fort, 

Ensemble, nous avons gagné :

 

 

la reprise de la fonderie par Renault, et maintenant, la pérennisation de nos emplois et de notre fonderie. Quelle belle victoire des salariés et de la CGT !

 

A chaque victoire nous sommes tentés, et c’est légitime, de vouloir souffler un peu, de relâcher la pression, mais attention, la direction de FDB va quant à elle vouloir (et c’est déjà commencé) obtenir, au-delà de la productivité des installations, plus de productivité des salariés.

 

Comment ? Et bien en réduisant ou en supprimant tous les temps qu’elle appelle « Temps morts » (Les temps de pause, le temps de repas, les débuts et fins de poste, les TSP liés au travail…etc).

 

Par ailleurs la volonté de réduire les coûts fixes (salaires, primes, acquis et avantages divers) va aussi être énorme.

 

Le meilleur moyen de contrer ces mauvais coups à venir est de renforcer encore votre outil syndical CGT en y adhérant et en construisant collectivement (partout dans l’entreprise y compris dans les bureaux et services) la lutte quotidienne, seul rempart des salariés (ées) face aux directions toujours plus avides de profits.

 

Pour les élus CGT au Comité d’Entreprise,

Le secrétaire René LE BOURVELLEC

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 12:54

logo cgt chomeurs rebelles

Le Comité National des Privés d'Emploi et des Précaires (CNPEP) lance une campagne en direction des chômeurs et précaires au moyen d'un tract questionnaire (voir ici), afin d'aller à leur rencontre dans les pôles emploi et les quartiers populaires.

Cette campagne, décidée nationalement, prendra appui sur l'initiative interprofessionnelle unitaire qui se dessine pour la rentrée de septembre (vraisemblablement début octobre) pour une autre répartition des richesses (voir ici communiqué confédéral).

Elle devrait aboutir lors de la traditionnelle manifestation des chômeurs et précaires le 3 décembre prochain à Paris, où cette année, le CNPEP envisage de mobiliser plus fortement que par le passé.

6 mois donc pour construire une véritable mobilisation partant des besoins des chômeurs et précaires, tout en mettant en avant les revendications du CNPEP tant sur le montant de l'indemnisation des privés d'emploi que sur la revendication d'un véritable droit au travail (émancipée de la logique d'exploitation) socialement, culturellement et écologiquement utiles.

Plusieurs comités Chômeurs rebelles Cgt sont déjà en campagne. Elle se couplera à l'initiative de la caravane des saisonniers qui traversera la France dans l'Ouest et le Sud cet été afin de faire connaître les droits des salariés saisonniers et de les défendre le cas échéant.

 

Cette campagne syndicale arrive à point nommé alors que le contexte politique et économique est marqué par la stigmatisation des "assistés", l'austérité budgétaire, la baisse des salaires... afin de retrouver les taux de profit et les marges "de compétitivité" (entendez : les marges qui ont comme conséquence que les salariés se fassent la guerre au  niveau international pour les beaux yeux des capitalistes) de l'Union Européenne et du patronat européen.

 

Elle doit permettre de construire de nouveaux comités chômeurs rebelles Cgt dans les Unions locales et les Unions départementales où ils n'existent pas; et d'enraciner et de consolider les comités actifs.

Elle devrait permettre de poser les revendications d'un revenu "garanti optimal" et du droit au travail comme des revendications qui concernent l'ensemble des travailleurs et travailleuses et donc l'ensemble de notre confédération, à tous ses échelons et d'abord au niveau territorial (unions locale et départemental). En ce sens une quinzaine de départements où la Cgt chômeurs n'existe pas ou très peu ont été visés en collaboration entre le CNPEP et les Unions Départementales Cgt. C'est un premier pas.

 

C'est bien l'unité des travailleurs et travailleuses, avec ou sans emploi, qu'il s'agit de viser. Une unité qui soit synonyme de conscience d'agir en commun et d'avoir les mêmes intérêts à défendre. Une unité qui prenne conscience des ennemis des exploités : le système capitaliste et ses institutions (Etat, Union Européenne...).

Les communistes libertaires de la Cgt prendront toutes leurs responsabilités dans la réussite de cette campagne et s'y emploient déjà. .

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 10:52

Voici le tract de la dernière victoire des agents territoriaux du Blanc-Mesnil (93) : alors que le gel du point d'indice a été annoncé pour 2011 et 2012, que l'indice des prix court plus vite que celui des salaires, et que commencent à se faire sentir les effets de la contre reforme de notre régime de retraite, nous avons, après un débrayage d'une heure ayant rassemblé plus de 300 agents dans le hall de l'hôtel-de-ville et deux rounds de négociation, gagné une revalorisation de 18.07 % de notre régime indemnitaire qui se traduira dès septembre prochain par l'augmentation nette de 2% sur les salaires, pour les titulaires comme pour les non-titulaires !

 

 

Tract CGT des territoriaux du Blanc-Mesnil : victoire sur le régime indemnitaire !

 

Une CGT à l’offensive sur vos revendications en termes de salaire et de pouvoir d’achat, c’est une CGT qui marque des points !

 

 

Alors que l’augmentation du coût des produits à la consommation n’a pas été compensée par l’augmentation progressive des salaires depuis 10 ans ;

 

Alors qu’en valeur relative, nos salaires ont perdu l’équivalent de 10 % ces dernières années ;

 

Alors que l’augmentation du taux de nos cotisations-retraite a débuté et va continuer jusqu’en 2020, afin d’abaisser nos pensions en les alignant sur celles du privé ;

 

Le gouvernement n’a rien d’autre à faire que de nous annoncer le gel scandaleux du point d’indice et le blocage des salaires des agents de la fonction publique pour 2011 et 2012.

 

C’est pourquoi nous avons été des dizaines de milliers à nous mettre en grève et à défiler le 31 mai dernier, pour manifester notre mécontentement et crier l’injustice qui nous est faite. Ce n’est pas aux agents, titulaires et non-titulaires, des trois fonctions publiques de payer avec les salariés du privé, la crise des banques déjà renflouées par nos impôts ! Ce n’est pas aux salariés de se saigner aux quatre veines, quand les entreprises du CAC 40 et leurs actionnaires ont touché cette année, plusieurs dizaines de milliards d’€uros de bénéfice, en plus de bénéficier du bouclier fiscal qui coûte à la collectivité quelques autres milliards !

 

A ce que l'Etat fait subir aux agents de la fonction publique, ainsi qu’aux collectivités territoriales puisqu’il assure de moins en moins son rôle de garant de l’autonomie financière des collectivités, la CGT tente d’y parer. Et elle y réussit localement, comme ici au Blanc-Mesnil !

 

Alors que nous avons été nombreux à nous mobiliser pendant des semaines, durant le mouvement social de l’automne dernier, contre la casse de notre système de retraite, la CGT des territoriaux a obtenu aux termes des négociations de fin de mouvement, le non-retrait sur salaire de 75 % des journées d’actions nationales et locales, ainsi que l’étalement mensuel des 25 % restants.

 

Alors que le gouvernement annonce le gel du point d’indice pour cette année et la suivante, la CGT des territoriaux a obtenu l’augmentation de 18.07 % du régime indemnitaire (primes et indemnités), seule marge de manœuvre disponible, quand le traitement indiciaire se voit bloqué au plus haut niveau de l’Etat. Cette augmentation signifie pour tous les agents qui travaillent pour la collectivité blanc-mesniloise, titulaires comme non-titulaires, l’augmentation nette de 2 % sur les fiches de salaire de tous !

 

Autre point très positif, cette augmentation bénéficiera de la même façon au CASC, ainsi la subvention allouée à notre comité d’entreprise, sera réévaluée de 2 %, ce qui représente près de 10.000 €uros supplémentaires de dotation…

 

D’autres dossiers revendicatifs sont en cours d’examen : la prise en charge partielle d’une mutuelle pour tous les agents, le combat pour la préservation du statut et la titularisation des précaires…

 

Ces résultats obtenus lors de plusieurs sessions d’un dialogue social respectueux des besoins du personnel et des revendications de la CGT, mais aussi grâce à la mobilisation des agents lors du mouvement social de l’automne dernier ou pendant le débrayage d’une heure et le rassemblement dans l’Hôtel-de-ville le 5 avril dernier, prouvent au final une chose importante :

 

Parce qu’elle porte un projet social fort, la CGT des territoriaux est le seul syndicat du Blanc-Mesnil à gagner localement des points contre le recul national du pouvoir d’achat.

 

Parce que les agents se mobilisent en masse et dans l’unité, les conquêtes sont encore possibles.

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