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  • : Communistes Libertaires de la CGT
  • : Les communistes libertaires sont un des courants fondateurs de la Cgt, sur une base anticapitaliste et révolutionnaire. Nous entendons renouveler ce combat, en intégrant les évolutions de la société d'aujourd'hui.
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QUI SOMMES NOUS ?

Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. 

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical. 

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir. 

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt. 

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire. 

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat. 

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre. 

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable. 

C'est pourquoi nous n'entendons pas oeuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social. 

Pour tout contact avec les communistes libertaires de la CGT : 

          communisteslibertairescgt@gmail.com

Archives

Liens De Nos Amis

12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 23:53

MOTION adoptée au Comité général
de l’UD 74 du 11 décembre 2014
à La Roche sur Foron (74)
par 39 voix POUR, 5 Abstention et 7 Contre.
__________________________________________________________________________________
Les dysfonctionnements répétés et les orientations actuelles de notre confédération heurtent profondément les camarades syndiqué,es et militant,es CGT, ils trompent leur confiance sans parler de l’image désastreuse de notre organisation syndicale offerte ainsi à l’ensemble de la classe ouvrière.
Dans ces conditions, et pour résoudre rapidement ces problèmes et ces dysfonctionnements, les camarades réunis ce 11 décembre 2014 au Comité général de l’Union départementale CGT de Haute-Savoie demandent :
 Le renouvellement du bureau confédéral et la mise en place d’une direction collégiale dans l’attente d’un Congrès anticipé à même de redéfinir :
1. Les bases du fonctionnement interne de notre confédération,
2. Son positionnement revendicatif,
3. Le travail nécessaire à la reconstruction d’un rapport de forces à la hauteur de l’ampleur des attaques, tant gouvernementale que patronales, menées contre les travailleuses et les travailleurs.
La Roche sur Foron, le 11 décembre 2014.
_________________________________________________________________

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 23:43

Nous publions ici une déclaration qui est symptômatique de ce qui se discute dans les syndicats aujourd'hui. Attente d'une ligne syndicale plus combative, de méthodes de fonctionnement plus démocratiques et aussi la transparence sur les permanents, leur salaire, leurs avantages. Nous ne pouvons pas les publier toutes mais elles sont porteuses de l'espoir d'une rénovation profonde de la confédération car ces problèmes touchent non seulement le Bureau confédéral mais aussi bien des fédérations, hélas :

 

Syndicat National des Travailleurs de la Recherche Scientifique
CNRS – INSERM – INRIA – IRD – INED – IRSTEA

 

 

Motion de la Commission Exécutive du SNTRS-CGT
Adoptée le 10 décembre 2014 par 27 pour et 3 contre
La CE du SNTRS-CGT, réunie le 10 décembre 2014, constate que les faits rapportés par la presse au
sujet du secrétaire général de la Confédération ternissent l’image de la CGT et portent atteinte à son
éthique, ce qui nuit à ses organisations, ses adhérents et en conséquence à la défense des salariés. Ces
faits, notamment celui concernant la « prime de départ » du comité régional de Normandie, dénotent
un comportement contraire aux valeurs portées de tout temps par la CGT.
La confiance des salariés dans la Confédération s’est affaiblie. Non seulement en raison des faits
révélés par la presse concernant son secrétaire général, mais aussi en raison d’une stratégie peu claire,
qui ne fait pas de la CGT un moteur pour développer les luttes des salariés contre la politique du
patronat et du gouvernement faite de chômage, de précarité, de la baisse continue du pouvoir d’achat,
d’atteintes au droit du travail, de répression,… Ainsi, aucune démarche n’a été proposée par la
Confédération pour impulser et faire converger les mobilisations qui, dans le contexte actuel, ne
peuvent qu’être faibles si elles restent isolées. Si l’unité d’action est nécessaire pour faire gagner les
revendications, nous sommes en désaccord avec les discours de la Confédération qui ont régulièrement
conforté l’idée qu’il fallait attendre que la CFDT et les autres confédérations et fédérations
« réformistes » se décident à la lutte. En effet, ces organisations ne cessent d’accompagner la politique
du gouvernement et du patronat. De plus, on apprend par la presse l’existence de négociations sur le
dialogue social dans lesquelles la position exprimée par des membres de la Confédération est plus que
surprenante.
Si la Confédération ne clarifie pas son orientation, c’est le sentiment de fatalité, d’impuissance du
syndicalisme, d’inefficacité de la lutte qui continuera de prédominer. Le patronat et le gouvernement
pourront tranquillement faire passer leur politique au détriment des salariés.
La CE du SNTRS-CGT considère qu’il est indispensable que la CGT prenne des mesures fortes pour
restaurer son image et un fonctionnement respectueux de ses valeurs. Des décisions doivent être prises
en ce sens, dans les meilleurs délais par le Comité Confédéral National (CCN). En conséquence,
Thierry Lepaon ne doit pas conserver son poste de secrétaire général. De façon transitoire, la direction
de la CGT doit être assurée de façon collégiale.
Au-delà du comportement du secrétaire général, cette affaire met en évidence l’opacité du
fonctionnement de l’appareil confédéral. Il est nécessaire d’établir en toute transparence pour
l’ensemble de la CGT des règles de vie communes relatives à la rémunération des permanents.
L’articulation entre Bureau Confédéral, Commission Exécutive et CCN doit être clarifiée.
C’est pourquoi nous demandons que le CCN extraordinaire de janvier 2015 débatte :
- de la prise de mesures afin de sortir par le haut de la situation actuelle et rétablir les
conditions d’un fonctionnement normal de notre organisation au service des travailleurs.
- de la construction du rapport de force nécessaire à la satisfaction des revendications
Ivry, le 10 décembre 2014.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 23:36

Chères et chers camarades,
La CE de I'UD du Tarn réunie ce lundi 8 décembre, après avoir débattu des
dysfonctionnements internes révélés au plus haut niveau de l'organisation, s'adresse à la
commissionexécutive confédérale.
Compte tenu des diverses informations qui circulent dans les médias,confirmées ou non par
la direction confédérale, notre CEdemande la tenue d'un CCNextraordinaire dans les plus
brefs délais. En effet, quelles que soient les décisionsqui pourraient être prises lors d'une
réunion non statutaire des secrétairesdes organisations,elles ne pourraient être considérées
comme une expressiondémocratiquede la CGT.
L'ordre du jour de ce CCNpourrait porter sur les deux points suivants :
Renouveler le bureau confédéral, ceci nous semble indispensable pour donner un
signe fort, aux militants, aux syndiquéset aux salariés, sur les capacitésde la CGTà
se remettre en causeet à gérer collectivementcette crise interne.
)
Réaffirmer et redonner leurs places et leurs rôles, tout d'abord au CCN en tant
qu'organe dirigeant de notre organisation, maisaussi à la CECet au BC.
La mise en oeuvre de cette démarche démontrerait la volonté de la CGT de traiter ses
problèmesen toute transparenceet en adéquation avec ses valeurs.
Croyez, chères et chers camarades,que nous avons le souci de l'unité syndicale,en premier
lieu, au sein mêmede la CGT.
Albi le 8 décembre2014.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:50

index-copie-3Sortir la CGT de la crise,

c’est rendre les clés aux adhérents et aux syndicats !

 

Vivement le comité confédéral national (CCN) du 13 janvier 2015.Instance statutaire composée de toutes les fédérations et toutes les unions départementales, c’est à elle d’adopter face à la déferlante antisociale une orientation de résistance qui fait défaut aujourd’hui. Les salariés, eux, ne resteront pas les bras ballants. Les destructions en cours provoqueront une onde de choc en retour. Préparons-la. Le CCN devra aborder des tâches qui relèvent d’un congrès des syndicats, qui devra sortir la CGT de sa paralysie sans tarder. Lesquelles ?

Pourquoi la loi Macron se donne l’apparence de fourre-tout ?

Concoctée dans le secret des relations gouvernement patronat, elle a une seule cohérence : donner au gouvernement la possibilité de gouverner par ordonnances, contre les Prud’hommes, les délégués du personnel et l’inspection du travail, mais également contre toutes les résistances au règne du marché intégral. Le travail en soirée ou le dimanche ouvre le front libéral contre les congés payés. A partir du 22 janvier cette loi est débattue au Parlement. La CGT doit s’opposer au putsch libéral.

Pourquoi la loi Macron maintenant ?

Cette loi est un programme. L’Union européenne, qui n’est que la coordination des gouvernements nationaux, est dirigée par la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international et un quarteron de commissaires à leur dévotion. Hollande a soumis son quinquennat à ce mode de domination de la Finance, dès les premières heures de son mandat. La loi Macron s’y conforme et poursuit l’œuvre au noir. La CGT doit combattre la politique de ce gouvernement, étranger aux préoccupations des salariés.

Pourquoi le chômage est-il l’allié du patronat et du gouvernement ?

Pas une mesure prise ne vient affronter le chômage, les licenciements qui continuent chaque jour. Au contraire, toutes les dispositions par voie de pseudo négociations et de décrets-lois viennent libéraliser le droit patronal à licencier, à précariser le contrat de travail, à soumettre le chômeur à la suspicion. C’est que pour Hollande et Gattaz, l’ennemi est le salarié. Dans la concurrence mondialisée, le salarié doit admettre qu’il est en trop, trop payé, trop protégé par le Code du travail, trop tout. L’arme dissuasive, c’est la menace du chômage pour que le salarié se résigne, convaincu ou non. La CGT combat la politique du chômage de masse et avance se solutions alternatives au libéralisme.

Pourquoi mondialisation libérale et national-racisme du FN sont-ils compatibles ?

Le libéralisme, comme une religion totalitaire, établit ses seules vérités : le compte d’exploitation, le versement des dividendes à l’actionnaire, le surprofit du banquier. En tout pays. Que les salariés et les populations se soumettent. Par la force du chômage et la violence de la concurrence. Tant d’injustice, d’inégalité et de brutalité appellent à la rescousse un masque, un leurre : le nationalisme racial. Flancs-gardes du système liébral, le FN se vend comme supplétif et, avec l’or de Moscou, utilise le drapeau national comme un voile pour cacher les malversations du système. Une partie de la droite, donc du patronat, est tentée... La CGT lance le combat contre le national-racisme du FN et ses alliés comme un aspect du libéralisme.

 

Les tâches de la CGT ? Assistance aux salariés, espérance d’une autre société !

 

Nulle combinaison de couloir, nulle formule algébrique savante, nul contournement des statuts et des instances statutaires ne pourront résoudre la crise. La CGT appartient à ses syndiqués et ses syndicats, et ça, ça change tout. Si ce droit propriété collective et démocratique est respecté...  Le discrédit sur l’honnêteté de la CGT vient d’en haut. Elle peut en mourir. L’urgente sortie de crise ? Assurer le fonctionnement statutaire de la démocratie syndicale, c’est-à-dire convoquer un congrès des syndicats d’où sortira une orientation de combat, et une direction mandatée pour l’appliquer, pour résister, construire et unifier. Au service des salariés.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 19:00

Nous publions ici un appel qui comporte nombres d'analyses et de propositions que nous partageons. Néanmoins il comporte une faiblesse structurelle en datant la dérive confédérale aux années 90. Comme si une partie des problèmes ne remontaient pas plus loin dans le temps, par exemple quand le soutien CGT au programme commun s'est transformé en soutien à la politique d'austérité du gouvernement PS/PC de 1981 à 1984. Par exemple en pourchassant "les gauchistes", multipliant les exclusions ou refusant des adhésions qui font bien défaut aujourd'hui dans la CGT face aux opportunistes de tous poils...  

 

POUR SIGNER L'APPEL:

defendons.la.cgt@orange.fr

 

La CGT appartient à ses syndicats il est temps de la rassembler !  

 

Les événements qui touchent la CGT depuis quelques semaines sont d'une rare gravité dans notre histoire. Des dirigeants et militants sont mis en cause publiquement dans leur intégrité. Apres avoir provoqué l'étonnement, les faits rapportés ont fait place  à l'inquiétude, puis à la colère et c’est elle qui domine parmi  les syndiqués et les militants. Ces faits nous discréditent parmi les travailleurs. Il ne s'agit pas seulement de problèmes de dysfonctionnements comme certains ont voulu l'expliquer, il s'agit d'une grossière violation des règles de vie et de l’étique de la CGT.

 

Les principes et les valeurs qui ont fait l'identité et la grandeur de la CGT sont aujourd’hui entachées par des pratiques irresponsables, étrangères à la conception d'un syndicalisme de classe forgé pendant plus d'un siècle par des dévouements, des engagements et de l’abnégation. Ceux qui en sont à l'origine comme ceux qui les entourent et ont laissé faire, doivent collectivement et sans délai quitter les responsabilités qui leur ont été confiées par les syndicats et le Comité Confédéral National (CCN). Ils ont perdu toute crédibilité et représentativité pour parler au nom de la CGT. C'est là une question d’étique, de politique syndicale et de sens des responsabilités à laquelle aucun d'entre eux ne saurait être dispensé de répondre!

 

Ils ont commis un tort sans précédent et doivent rendre des comptes à toutes celles et tous ceux qui assument et représentent la CGT au quotidien dans les entreprises, comme aux côtés des privés d'emploi, des retraités, ceux qui ont la tache de parler chaque jour au nom de celle-ci et qui vont devoir expliquer comment et pourquoi tout cela a été possible.

 

Au risque qu'elles se renouvellent demain de telles "affaires" ne sauraient se régler à travers la rivalité de clan, ou par les luttes stériles d'appareil, de dirigeants qui ont failli aux responsabilités qui leur avaient été confiées et qui de plus ont fait le choix de vivre totalement en dehors des réalités qui sont celles des travailleurs. Il n'y a pas les droits pour certains et les devoirs pour les autres. Ceux qui ont été élus dirigeants doivent être des exemples dans leur engagement. Cette crise que nombreux pressentaient ne se résoudra pas en cédant aux pressions d'où qu'elles viennent et pas davantage en procédant simplement à quelques remplacements de personnes !

 

Ne pas prendre les décisions qui s'imposent ne ferait que retarder les échéances et reviendrait à s'accommoder des graves manquements et du discrédit créé. Tout cela ne pourrait qu'affaiblir durablement la CGT,  mettre en cause sa place au sein du syndicalisme en France comme sur le plan international, et à terme son existence même. Les salariés en activité, privés de  travail ou retraités qui ont tant besoin de s'organiser et de lutter pour leurs droits en paieraient le prix. Le patronat et le gouvernement trouvent là une nouvelle occasion de s'en prendre au monde du travail, de se déchainer contre les syndicalistes dans les entreprises. C'est ce qu'ils font  en intervenant directement dans la vie de la CGT et en spéculant (déjà !) sur les noms de celles ou ceux qu’ils voient être califes à la place du calife.

 

Ce qui est sans doute "la pointe émergée de l'iceberg" n'est-il pas au fond le résultat d'une rupture avec ce qui était la CGT ? N'est-ce pas le résultat d'une capitulation qui a contribué à démobiliser, à désarmer et démoraliser les militants et les travailleurs eux-mêmes ? Une conception du syndicalisme rassemblé mise en œuvre au début des années 9O totalement dépassée mais qui en fait est utilisée pour privilégier les rapprochements avec la CFDT - dans le but de recomposer le  mouvement syndical français et remettre en cause l'indépendance de la CGT. La négociation au détriment de l'action, les gages donnés au patronat et au gouvernement, l'institutionnalisation, la bureaucratisation de l'appareil confédéral et de sa direction ont contribué de par leurs orientations au désengagement de la CGT dans les luttes comme aux nécessaires solidarités avec ceux qui résistent. C’est cette démarche qui a abouti à faire de la CGT une organisation dirigée aujourd’hui par un secrétaire général avec ses  conseillers  non élus au détriment et à la place des instances élues CE et CCN, dont les débats et avis ne sont souvent pas pris en compte comme en témoigne, entre autres, le dernier CCN.

 

Les compromissions, les équivoques et les refus de débats sur les positions prises sur la Libye, la Syrie et Gaza, l'absence de soutien aux combattant-e-s de Kobane, la rencontre avec le CRIF, le mépris affiché ou l’ignorance des expériences qui se mènent en Amérique Latine ont affecté l'image internationale de la CGT. 

 

L’alignement sur les conceptions réformistes du syndicalisme européen procède de la même démarche d’institutionnalisation et d’abandon d'un syndicalisme de lutte de classes. Le refus de s’affranchir du concept fumeux d’Europe sociale en est une illustration  qui conduit la CGT à ne plus demander par exemple l’abrogation de la circulaire sur les salariés détachés dont les salariés de la SNCM, entre autres, paient lourdement le prix.

 

Au plan national l’épisode de la volonté d’imposer la signature de l’accord sur la formation professionnelle. Les récentes déclarations à la presse du secrétaire général affirmant « qu’il n’y a pas d’opposition de principe entre patronat et salariés » ou celle selon laquelle il y aurait « effectivement un problème de coût du travail dans certaines professions ». Le refus que l’assurance chômage redevienne ce qu’elle était dans son projet initial à savoir une branche de la sécurité sociale. Les  récentes propositions sur les seuils sociaux qui tendent à sortir le syndicat de l’entreprise au profit d’un syndicalisme institutionnel. Les tergiversations confédérales sur les lois dites de décentralisation ou sur l’appropriation collective des moyens de production et d’échange, c’est tout cela qui va à l’encontre d’un syndicalisme de lutte ancré là où se joue l’affrontement capital/travail.

 

La vie de l'organisation a été délibérément négligée et ce dans tous les domaines. La démocratie interne s'est atrophiée. L'expression de la CGT notamment à travers ses publications a été sabordée. La lutte des places, les ambitions personnelles dans une complète opacité sont devenues une façon d'être et de diriger. Ces comportements qui bafouent nos règles de vie conduisent à remettre en cause le fédéralisme qui nous caractérise comme un autre exemple le prouve avec  la volonté d’en finir avec une expérience unique en France et presque unique au monde d’un comité national des chômeurs « organisation confédérée particulière » pour en faire, en violation des statuts (art 20), un « dispositif » (sic !) sous la coupe de la direction confédérale.

 

Ainsi depuis des années le fossé n'a cessé de croître entre la confédération et l'ensemble des organisations de la CGT en premier lieu avec les syndicats d'entreprises.  Ce qui se produit aujourd’hui est le résultat d’une dérive qui ne cesse de s’accentuer depuis presque 20 ans et ne pouvait que provoquer cette crise dont toute la CGT va devoir payer le prix, d'autant qu'aucune justification ne pourrait réparer les graves erreurs qui ont été commises en son nom.

 

 

Il faut défendre la CGT.

 

Celle-ci a un rôle et une mission : être l'outil syndical des travailleurs pour leurs luttes. La CGT n’existe pas pour elle-même, elle n’existe que par rapport aux intérêts du monde du travail. Toute la CGT se doit d'assumer les responsabilités qui sont les siennes et trouver une issue à cette situation sans précédent ! Nous devons le faire sans attendre avec lucidité sur notre état d’organisation, notre vivier de cadres, courage et esprit de responsabilité.

 

Nombres de membres du bureau confédéral invoquant un complot, refusent tout débat et les propositions qu’ont pu faire la CE et le CCN pour trouver des solutions afin de sortir de cette spirale qui peut conduire à l’implosion. Devant cet autoritarisme des rencontres de fédérations se multiplient, nombre de fédérations, d’UD et de militants s’expriment collectivement ou personnellement pour réclamer ce débat qu’un petit nombre de dirigeants confédéraux refuse. La CGT n'appartient pas à quelques-uns mais à ses adhérents. Il y a urgence à rétablir les prérogatives qui sont les leurs et placer les changements nécessaires sous leur contrôle. Nous devons en finir avec le suivisme et le conformisme qui entravent l'action de la CGT. Il faut que les syndiqués demandent partout la parole et décident dans leurs syndicats de quelle CGT ils ont besoin.

 

Pour cela les élections de représentativité passées il est plus que temps d’exiger que cessent ces pratiques qui conduisent le bureau confédéral après la sentence électorale à annoncer la tenue d’une réunion des UD, des fédé et des comités Régionaux avant la période des fêtes de fin d’année pour éviter les décisions que pourrait prendre le CCN !

De nombreuses UD et fédérations de la CGT ont réclamé la tenue d’un CCN extraordinaire dans les meilleurs délais afin que nous puissions répondre en toute clarté aux syndiqués et aux salarié-e-s qui nous interrogent, ce que n’ont pas pu faire les militants en campagne pour le vote CGT du 4 décembre questionnés sur les lieus du travail.

Les adhérents de la CGT écœurés par ces pratiques condamnables, celles et ceux qui luttent depuis des années contre les dérives, les abandons et le barrage au débat en interne doivent se sentir confortés pour prendre toute leur place dans la vie syndicale de la CGT et pour qu’ils se réapproprient leur CGT.

 

Le CCN doit maintenant jouer son rôle dans la situation exceptionnelle que rencontre la CGT et durant la période qui précédera la tenue d’un congrès extraordinaire.

Il doit définir des règles claires de fonctionnement de la confédération, de gestion de ses moyens financiers et humains, préciser les conditions des mandatements et de représentation de la confédération dans la plus totale  transparence, et en conformité avec les règles de vie  de toute la CGT.

 

Le CCN doit aussi clairement s’engager dans la construction d’un processus de luttes contre l’austérité imposée par le gouvernement en accord avec le patronat et l’Union Européenne.

Il doit le faire à partir d’une démarche d’ouverture pour rassembler le salariat avec toutes les forces syndicales, politiques, associatives qui se battent contre la régression sociale, démocratique et le changement de société en conformité avec les principes établis par la Charte d’Amiens.

 

Il doit créer les conditions d’un travail conséquent de formation des militants et syndiqués de la CGT à partir d’une révision des contenus des programmes et d’une réappropriation de la lecture par les militants et syndiqués comme de la culture du débat en ouvrant une tribune permanente de discussions sur des thèmes qui suscitent interrogations depuis plusieurs années (financement de la protection sociale, fiscalité, Nationalisations, travail salarié, salaire socialisé, qualifications, absence de conquêtes depuis plus de vingt cinq ans malgré des actions interprofessionnelles d’ampleur,…) dans « le Peuple » et la « NVO ».

 

La préparation du Cinquante et unième congrès confédéral doit être mise à profit pour renouer des liens avec tous les syndiqués et sans exclusive afin de faire le bilan de ces années de renoncement, dégager une orientation conforme à ce que sont les principes de la CGT et élire une nouvelle direction composée de militants issus des diverses professions et UD, d’expériences militantes et d’opinions différentes qui devra diriger à partir de ce qu’expriment les syndiqués.

 

Voilà ce dont la  CGT et les travailleurs ont besoin et en quoi nous croyons pour sortir la CGT par le haut de cette impasse.

Dans cette passe difficile sachons prendre nos responsabilités et aller sur le terrain dans les syndicats pour échanger avec celles et ceux qui font la CGT dans les syndicats

 

 

Alain BORG secrétaire général de l’UD du loir et Cher, Philippe Cordat secrétaire général du comité Régional de la CGT Centre, Sébastien Martineau secrétaire général de l’UD du Cher, Michel Pinault secrétaire général de l’UL de la CGT de St Florent/Cher, Charles Hoareau membre du bureau de l’UD des Bouches du Rhône ancien responsable  du Comité National des Chomeurs de la CGT, Jean-Pierre Page ancien membre de la Commission Exécutive Confédérale (1991-2000)et responsable du département international de la CGT, Fabien Burdino secrétaire général de l’UL CGT de Port St Louis (13), Olivier Mateu secrétaire UD 13, ……..

 

Pour signer l’appel : defendons.la.cgt@orange.fr

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 18:46

La commission exécutive de I'UD 94, réunie le 9 décembre 2014 a débattu sur la situation
économique sociale que vivent les salariés de notre département et sur les résultats des
élections récentes, toutes ou presque toutes enregistrant un recul de la CGT.
Si, nous pouvons nous féliciter de rester la première OS, c'est uniquement grâce au travail de
terrain des militants, qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes alors qu'ils étaient confrontés
aux attaques consécutives aux multiples «révélations» de la presse. Les militants ont tour à
tour été surpris, choqués et scandalisés. Si tous ont fait front avec courage, défendant leur
organisation en réservant leur colère pour l'exprimer dans les structures CGT, il 11'empêche
que ce climat d'offensive contre la CGT ne peut masquer une situation anormale, créant un
doute sur le fonctionnement interne.
Ces doutes viennent s'ajouter à ceux déjà exprimés durant notre récent congrès départemental
sur la stratégie de la CGT face aux attaques de plus en plus graves portées aux salariés, aux
citoyens.
La question qui se pose est: De quelle CGT avons-nous besoin?
Certainement pas d'une CGT divisée, affaiblie par des pratiques douteuses et des décisions
non démocratiques.
Quel syndicalisme CGT pour affronter les défis posés?
Nos camarades dans les entreprises, mais aussi la population, n'en peuvent plus et sont en
attente d'une réaction forte à tous les coups qui leur sont portés et qui rendent leur vie de plus
en plus difficile.
II est de la responsabilité de la Direction confédérale d'impulser, d'aider ses militants, ses
syndicats à organiser, à renforcer le rapport de forces avec une feuille de route claire, visible,
avec des mobilisations massives et coordonnées qui donnent confiance dans les luttes et dans
la volonté de les élargir et de les renforcer.
Or dans ce contexte, nous voyons émerger de la Direction Confédérale des décisions
équivoques.
Ainsi la décision du Bureau Confédéral du 3 novembre demier, concernant l'avenir des
Prud'hommes (laissant entendre que la CGT abandonnerait les élections), n'est pas de nature
à favoriser les actions, déjà bien difficile à impulser.
Les positions CGT portées dans les négociations sont, souvent, le fait d'un cercle d'initiés et
non le fruit d'un débat démocratique, comme le confirment, malheureusement, celles liées au
« dialogue social» qui met en cause les conventions collectives, le syndicat à l'entreprise de
moins de 50 salariés et les conseillers du salarié.
Avancer des propositions qui impactent les seuils sociaux actuels, dans un contexte d'absence
de rapport de forces CGT, sachant que le MEDEF est vent debout pour supprimer les seuils
des IRP, est-il seulement une faute?
Cette question des seuils sociaux et des proposrtions CGT portées dans le cadre de la
négociation sur le dialogue social questionne sur deux points:
- Les propositions portées ne s' opposent-elles pas aux décisions des congrès précédents qui
portent la nécessité d'organiser les salariés à l'entreprise (ou à défaut au plus près), avec les
moyens d'intervention que représentent les institutions représentatives du personnel?
- Qui a validé la feuille de route et le contenu revendicatif de cette négociation?
Le CCN n'en avait-il pas la compétence?
La situation actuelle met en évidence une perte de valeurs CGT, de savoir-faire et de respect
des règles de vie. Nous refusons toute dérive vers un syndicalisme de renoncement.
La seule aItern ati ve possible se situe dans le respect intégral de nos statuts en particulier son
préambule.
Pour toute réponse aux réactions des militants, une réunion des secrétaires generaux des
fédérations et des unions départementales va avoir lieu dans les jours qui viennent. Or, cette
réunion ne pourrait prendre aucune décision n'étant pas statutaire. Pire nous apprenons qu'une
réunion a été organisée en catimini avec 5 fédérations (sur les 31 existantes). Aucun
représentant du champ interprofessionnel... Qui a choisi les organisations à convier?
Pourquoi celles-ci et pas les autres?
Nous sommes indignés par de telles pratiques qui ne peuvent qu'aggraver les clivages dans la
CGT.
Aussi, la Commission exécutive de l'Union départementale CGT 94 demande
conformément à l'article 28 des statuts confédéraux, que soit organisé un CCN
extraordinalre, avant celui de février 2015.
L'ordre dujour pourrait porter sur:
Identifier les dysfonctionnements actuels;
Repréciser les rôles du BC, de la CEC et du CCN ... ;
Analyser nos capacités de mobilisation, l'impulsion confédérale et débattre de la
stratégie CGT. ;
L' organisation d'un congrès anticipé.
En effet, seule la tenue d'un "CCN convoqué à le demande du tiers de ses membres sur un
ordre jour précis", conformément à nos statuts, garantirait l'exercice démocratique dont le
débat constitue la richesse de notre organisation seule capable de construire le rapport de
force, tant nécessaire dans la période.
Notre demande s'appuie sur l'incapacité du Bureau Confédéral, de la CEC, ainsi que de la
Commission Financière de Contrôle à répondre efficacement à l'aggravation de la situation.
Elle va au-delà du logement du secrétaire général, de la transparence de l'utilisation des
moyens de la CGT.
Ces affaires ne sont que la résultante de ces dysfonctionnements et non la cause.
L'avenir de la Cgt passe par la capacité de ses organisations à se réapproprier le Comité
Confédéral National, tels que défini statutairement.
Nous en appelons à la responsabilité et à la lucidité de la Commission Exécutive Confédérale,
afin que soient prises en compte nos propositions.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 18:40

cgt ugffUnion Générale des Fédérations de Fonctionnaires CGT
Montreuil, le 10 décembre 2014
Aux membres du Bureau Confédéral
Aux membres de la Commission Exécutive Confédérale
Objet : Propositions de l’UGFF-CGT suite à la note de la Commission Exécutive Confédérale, réunie le 9 décembre 2014, aux organisations.
Chères camarades,
Chers camarades,
Réuni ce jour, le bureau de l’UGFF a pris acte de l’organisation d’une assemblée générale des secrétaires généraux des unions départementales, des fédérations, des comités régionaux et des organisations spécifiques ainsi que de la Direction confédérale, le 15 décembre prochain.
Nous en prenons acte.
En amont de cette réunion et dans le prolongement de l’adresse unanime de la commission exécutive de l’UGFF du 8 décembre dernier, le bureau a jugé nécessaire de rappeler aux membres du bureau confédéral et de la commission exécutive confédérale ses réflexions et propositions pour créer les conditions d’un processus de sortie de la crise à laquelle notre CGT est confrontée.
Pour l’UGFF, un tel processus exigeait l’organisation d’un Comité Confédéral National extraordinaire.
La commission exécutive confédérale a décidé de l’organiser le 13 janvier prochain.
Nous nous en félicitons.
Vous comprendrez qu’il nous semble important de concrétiser nos propositions quant à son ordre du jour à savoir l’organisation d’un débat, sous la forme de plusieurs séquences, sur les sujets suivants, qui constituent à nos yeux autant de difficultés pour notre organisation :
- Projet syndical, unité et stratégie des luttes dans le champ syndical et au-delà, outil syndical, rôle et place des syndiqués, démocratie.
- Point d’étape sur la mise en oeuvre des orientations issues du 50 ème congrès confédéral de notre CGT.
- Transparence totale s’agissant des dépenses confédérales engagées dans la dernière période.
- Par ailleurs et à l’évidence, toutes les difficultés évoquées ci-dessus soulignent que la direction confédérale de notre CGT est aussi confrontée à une crise de ses modalités collectives de fonctionnement et de son efficacité.
Refusant et rejetant toute polémique stérile sur les personnes, le bureau de l’UGFF propose que ce Comité Confédéral National examine les conditions de la mise en oeuvre d’une direction collégiale de la CGT.
Dans ce cadre, le bureau de l’UGFF a pris acte de la nécessaire démission de l’administrateur de la CGT.
Le bureau de l’UGFF réitère la nécessité de la cessation urgente des fonctions du Secrétaire Général de la CGT.
Fraternellement,
Jean-Marc Canon,
Secrétaire Général de l’UGFF-CGT

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 18:08

logo cgt 75Vous trouverez ci-dessous la résolution du comité général de l'UD de Paris :

 

Le monde du travail en France et en Europe est sous le feu nourri des politiques libérales les plus acharnées qui entendent ne plus respecter aucune des règles sociales conquises par les générations précédentes.

Le monde du travail, notre peuple, sa jeunesse, payent un prix terrible ; la volonté des financiers et des grands patrons est de faire reposer la gestion de la crise de leur système sur nos sacrifices.

Face à ce saccage social et humain, à ce recul de civilisation, nous ne pouvons compter que sur notre force collective et nos luttes pour empêcher la remise en cause totale de nos droits.

Dans le passé, les travailleurs et l’ensemble du mouvement social ont déjà dû affronter leurs adversaires de classe dans des luttes importantes. Depuis 1895, date de sa création, ils ont pu se rassembler dans la Cgt pour être plus forts. Ainsi, ils ont obtenu des avancées sociales historiques, des droits pour certains inimaginables. Le monde du travail, grâce à la Cgt, a construit, avec d’autres, un ensemble de règles sociales qui ont permis une vie meilleure aux générations qui se sont succédées dans ce pays.

La Cgt est, aujourd’hui, l’organisation qui peut le mieux rassembler les salariés, les privés d’emplois, les retraités, les jeunes. La Cgt est à même de proposer à toutes celles et ceux qui souffrent et veulent se battre de s’unir.

La CGT devient le dernier recours face au bulldozer patronal et à ses soutiens politiques de tous bords ; à l’image du pacte de responsabilité et de la loi Macron, nous en demandons le retrait.

La CGT doit être plus forte, plus visible, présente partout, pour se situer au niveau de la souffrance et de la colère qui existent dans les entreprises, dans le pays.

L’orientation de notre organisation syndicale est de porter réellement avec combativité nos repères revendicatifs avec la ferme intention de les faire aboutir.

La dimension de la crise sociale donne aux militantes et militants de la Cgt la responsabilité de ne pas en rabaisser dans nos ambitions et nos principes.

Force est de constater que, depuis quelques temps, le « brouillage » du message Cgt désoriente de plus en plus.

La gravité de la situation impose des débats de fond, sur l’essentiel de notre démarche, de notre orientation, de notre combat syndical, la vie de notre organisation ; ces derniers mois ont été marqués, en réalité,  par des débats superficiels.

Sans débats, de nombreuses initiatives et positions ont été prises qui ne correspondent pas à ce que pensent, ce que veulent les adhérentes, les adhérents de la Cgt.

Elles et ils ressentent une dérive de leur organisation, une dilution des principes, des valeurs de la Cgt.

Le Comité général de l’union départementale des syndicats Cgt de Paris partage cette opinion. 

La Commission Exécutive de l’UD CGT de Paris a alerté à plusieurs reprises la Direction confédérale.

La presse se fait  l’écho de fautes répétées et avérées qui sont révélatrices de cette dérive et de cette perte de repères.

Toute tentative de « rafistolage » pour éviter d’endosser ses responsabilités décrédibiliserait encore notre syndicat.

Dénoncer une campagne contre notre organisation syndicale pour tenter de justifier ce qui ne peut pas l’être n’est pas plus sérieux.

La Cgt ne peut plus continuer ainsi. Nous ne pouvons plus faire l’économie d’une mise à plat des sujets en débat dans l’organisation et qui doivent être tranchés dans la clarté et par la démocratie syndicale.

Les syndicats parisiens de la Cgt réunis ce jour en comité général demandent que se tienne un Comité Confédéral National extraordinaire au plus tôt, avec à son ordre du jour la convocation d’un congrès confédéral en 2015.

Le CCN devrait prendre les dispositions provisoires qui s’imposent sur :

- l’élaboration d’un rapport précis et détaillé de la commission financière de contrôle concernant les  fautes commises dans la gestion des dépenses confédérales dans le respect des statuts confédéraux ; le C.C.N. devra se prononcer pour accorder ou non la confiance au Secrétaire Général de la Cgt ;

- un bilan de la mise en œuvre des orientations décidées au 50ème congrès confédéral ;

- la stratégie que doit adopter la confédération dans les luttes à venir ;

- le rôle et la place des syndiqué-e-s et de leur organisation pour un fonctionnement démocratique de la CGT.

Fait à Montreuil, le Mardi 9 décembre 2014

 

 

Résolution du Comité Général
du 9 décembre 2014

De l’UD CGT de Paris

A l’attention des Organisations du C.C.N. et de la CE Confédérale

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 17:36

jacques tourtauxNous ne partageons pas la nostalgie du passé stalinien. Le stade actuelle de la crise confédérale est d'ailleurs le reflet de la crise et de la dégénérescence ultime du stalinisme dans l'opportunisme le plus vil. Mais nous savons que parmi ces militants staliniens du passé (qui ont combattu avec tant d'acharnement "les gauchistes") nombre d'entre eux furent honnêtes et loyaux à leurs idées et à leurs organisations. Se tromper même gravement n'empêche en rien d'ête respectable. Nous publions ici un texte symptômatique de la souffrance qu'éprouvent, comme nous, ces vieux camarades quand ils voient l'affligeant spectacle à la direction de la CGT, notre CGT :

 

 

http://www.jacques-toutaux.pro/article-jacques-tourtaux-la-cgt-au-sein-de-laquelle-je-milite-depuis-plus-de-50-ans-a-la-federation-des-ch-125175694.html

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 15:28

A l'entrée de la CEC du 9 décembre, le rapport du Bureau confédéral ne faisait qu'évoquer l'existence d'une demande émanant de la base pour la tenue d'un CCN extraordinaire. Mais il n'en reprenait pas la nécessité.

C'est le débat, de 9h à 22h et après l'expression du plus grand nombre qui débouche donc sur le maintien de la réunion de concertation des secrétaires généraux des UD et des Fédés le 15 décembre qui était elle déjà annoncée sans pouvoir décisionnel mais en y rajoutant un CCN en bonne et due forme, décisionnel donc, pour le 13 janvier.

Les débats ont donc permis de faire entendre le mécontentement de la base syndicale. Non seulement sur "les affaires" mais également sur l'orientation générale de la confédération. C'est là l'attente majoritaire parmi nos syndiqués.

Dans la situation de crise, autour des comportements manifestement malsains de certains, devant la paralysie qui en résulte, de nombreuses voix durant cette CEC ont porté la nécessité d'une démission collective de tout le Bureau Confédéral.

La reconstitution d'une direction donnant confiance et relançant la machine sur des bases combatives passe manifestement par un renouvellement complet des membres du Bureau en même temps qu'un boulversement des méthodes de travail pour retrouver le sens du collectif.

Dans cette perspective, il nous semble évident que les dirigeants de grandes structures syndicales porteuses de critiques de longue date sur l'affadissement de la ligne confédérale doivent trouver enfin une place dans l'instance dirigeante de la confédération.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 11:38

Nous ne pouvons pas publier toutes les positions qui sortent tellement elles sont nombreuses. Il faut tout de même espérer qu'elles seront entendues par le CCN et pas seulement pour changer le secrétaire général. Il est indispensable qu'au moment de débattre ensemble, les secrétaires d'UD et de Fédés fassent un minimum d'introspection sur leurs propres insuffisances...

 

Position de la CGT Education du Rhône sur les dysfonctionnements confédéraux


Réunie en Commission exécutive le 08 décembre 2014, la CGT Education du Rhône,
profondément choquée par des pratiques en contradictions avec les valeurs de la CGT, demande
à l'Union départementale du Rhône, à L'Union nationale des Syndicats de l'éducation
Nationale, et à la Fédération de l'Education de la Recherche et de la Culture, de se prononcer
pour la révocation de Thierry Le Paon au poste de secrétaire général de notre organisation, ainsi
que d'Eric Lafont au poste d’administrateur/trésorier confédéral, lors des instances où sera
évoquée cette question.
Alors que les équipes syndicales mènent au quotidien leur activité de défense individuelle et
collective des intérêts des salariéEs, dans un contexte particulièrement difficile, nous considérons
scandaleux l'usage fait par ceux-ci de l'argent des syndiquéEs, au mépris de nos valeurs.
Nous avons toujours su faire face aux violentes attaques antisyndicales et anticégétistes, et si à
l'évidence ces faits (travaux inconsidérés, indemnités de rupture conventionnelle) qui nous
révoltent sont utilisés pour tenter d'affaiblir la CGT dans son ensemble, nous considérons qu'ils
sont en eux-même une attaque contre nos fonctionnements et nos valeurs, bien plus grave, parce
qu'elle provient de ceux-là même que nous avons mandaté et qui devraient être les garants de
nos valeurs et nos fonctionnements.
L'argent des syndiquéEs ne doit pas servir à entretenir un train de vie bien éloigné de la réalité de
l'immense majorité des salariéEs, mais à assurer le fonctionnement de l'activité syndicale pour la
défense déterminée des intérêts des travailleuses et des travailleurs.

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 21:57

Info'com a pris la suite de l'ancestrale Chambre Syndicale Typographique Parisienne à la mort du plomb. Les rares survivants des plans sociaux à répétition en presse parisienne  se sont retrouvés avec le statut de journalistes. C'était sans doute la seule issue face à la machine implacable de la modernisation. Et l'occasion de renforcer la CGT chez les journalistes. En devenant journalistes les camarades de la CSTP auraient pu trouver un acccord avec le SNJ-CGT. Ainsi les photograveurs du Syndicat du Livre parisien (SGLCE) qui sont devenus eux aussi journalistes ont négocié une double appartenance qui perdure sans soucis majeur.

 

Mais les dirigeants de l'ex CSTP devenue Info'com avaient de grandes ambitions ! Ils allaient prendre sous leurs ailes tous les personnels des sièges éditoriaux (en piétinant les structures employées, photograveurs, maintenanceurs...et journalistes) qui s'y trouvaient déjà ! En province comme dans la presse périodique Info'com s'est mise à constituer des listes contre les syndicats locaux de plusieurs journaux !

 

Dernière bêtise en date ? Une liste Info'com contre le syndicat historique de Ouest-France. Le résultat électoral est une nouvelle fois dérisoire pour Info'com. En revanche le mal est considérable dans la Fédération ! D'autant que le secrétaire de la Fédération est l'ancien dirigeant d'Info'com...

 

Loin des grands débats d'orientations qui secouent la confédération, c'est aussi avec ce genre d'affrontements pitoyables qu'il est urgent d'arrêter...

 

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 18:00

Motion de la Commission Exécutive

du syndicat CGT des cheminots de Versailles

 

- A l’attention de la CEC de la CGT,

- A l’attention de la CEF de la fédération CGT des cheminots,

- A l’attention du secteur fédéral CGT de Paris Rive-Gauche,

- A l’attention de la CE de l’UL CGT de Versailles,

- A l’attention de la CE de l’UD CGT des Yvelines.

 

Versailles, le 09 décembre 2014

 

Chers camarades,

 

La CE du syndicat CGT des cheminots de Versailles fait part de sa consternation devant les faits scandaleux révélés ces dernières semaines sur l’utilisation de l’argent issu des cotisations des syndiqués par les plus hautes instances confédérales.

 

- Si nous trouvons normale la mise à disposition d’un logement de fonction pour notre secrétaire général, le devis des travaux rendu public, signé par le trésorier confédéral, a choqué les syndiqués, notamment les dépenses ahurissantes d’électroménager, jusqu’à la moindre cafetière Nespresso, qui donnent l’image de dirigeants se payant « sur la bête » !

 

- Mais nous sommes stupéfaits et scandalisés du versement d’ « indemnités de départ » à notre secrétaire général pour sa mutation de la direction CGT de la région Basse-Normandie à la Confédération. Il s’agit là d’un enrichissement personnel parfaitement contraire à nos valeurs syndicales!

 

Les arguments utilisés par les uns ou les autres dans la communication confédérale pour justifier l’injustifiable, tel que « nous n’allions pas le loger à Ivry » ou pire encore, que le « changement d’employeur explique les indemnités de départ », sont lamentables. Ils  mettent en lumière une véritable dérive éthique au plus haut niveau de notre organisation.

Les syndiqués de terrain, qui se battent tous les jours contre l’exploitation capitaliste et pour renforcer l’outil CGT ne peuvent tolérer cette image dépravée de notre syndicat.

 

De plus, le fait qu’un ou plusieurs « corbeau(x) » alimente(nt) la presse dans le but évident de « prendre la place » de l’équipe dirigeante - sans hésiter à nuire gravement à l’ensemble de l’outil CGT, en pleine période d’élections professionnelles dans la fonction publique -  nous écœure au plus haut point.

 

Nous ne pouvons dissocier ces dérives personnelles, des dérives de la ligne quant au respect des fondements de la CGT. Nous les dénonçons depuis plusieurs mois au travers de diverses motions pour lesquelles nous n’avons eu aucune réponse :

- le scandaleux rapport du CESE sur l’organisation de l’ouverture à la concurrence dans le transport ferroviaire de voyageurs, dont Thierry Lepaon était rapporteur, rédigé en contradiction avec les orientations du 41° Congrès de la fédération CGT des cheminots,

- les déclarations de Thierry Lepaon au Nouvel économiste, niant l’opposition fondamentale de classe entre les salariés et les patrons, en violation des statuts et des principes fondateurs de la CGT,

- les scandaleuses prises de position de Thierry Lepaon en pleine grève contre la « réforme ferroviaire » au mois de juin dernier, prenant à contrepied les AG de syndiqués CGT, les AG de grévistes dans tout le pays, même les positions de notre secrétaire fédéral…

- l’initiative désastreuse de la délégation CGT à la négociation nationale interprofessionnelle, prête à troquer la suppression des DP dans les entreprises de 11 à 49 salariés, contre une pseudo-représentation des salariés des entreprises de moins de 50 salariés dans des commissions paritaires locales, hors de l’entreprise, en violation des repères revendicatifs confédéraux !

 

Face à cette situation grave, nous nous  refusons à nous résigner à une révolution de palais, pour continuer sur ces mêmes logiques.

 

Nous demandons que des mesures exceptionnelles soient prises, pour faire face à cette situation exceptionnelle :

 

- Nous appelons à la démission immédiate de Thierry Lepaon, dans l’intérêt de la CGT,

 

- Puisque tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’une « faute collective » et que la confiance est durablement entamée, nous appelons en toute logique à une démission collective des membres du bureau confédéral,

 

- Nous appelons le Conseil Confédéral National, direction statutaire et légitime de la CGT, issue des Fédérations professionnelles et des Unions Départementales, à prendre également ses responsabilités et à convoquer un congrès confédéral extraordinaire au plus tôt, afin de renouveler en profondeur la direction confédérale et d’opérer une remise à plat générale du fonctionnement de notre organisation, suivant les exigences de démocratie et de transparence assignées à l’élu et au mandaté CGT.

 

- Nous appelons enfin à la réaffirmation du caractère de « classe et de masse » de la CGT, contre toute tendance à la conciliation et à la compromission de classe.

 

Dans l’attente de telles décisions, à la hauteur de la gravité de la situation, par respect pour les syndiqués et leur engagement syndical, la CE du syndicat CGT des cheminots de Versailles déclare que si toute la lumière n'est pas faite sur ces "affaires" et que les responsables n'en tiraient pas toutes les conséquences, nous suspendrons le versement des cotisations aux structures confédérales.

 

En clair, le syndicat CGT des cheminots de Versailles, plus gros syndicat de son UL et l’un des syndicats les plus dynamiques en termes de renforcement de toute la fédération, continuerait à agir, à faire des nouvelles adhésions, à collecter les cotisations, à les reverser aux structures professionnelles et territoriales, mais n’enverrait plus de chèques à la confédération via CoGéTise, si la situation nationale ne devait pas être complètement éclaircie, notamment l’utilisation au plus haut niveau de l’argent des syndiqués, prélèvement conséquent consenti par les syndiqués pour faire fonctionner l’outil CGT et non pour être dilapidé.

 

Dans l’attente que cette mauvaise farce trouve un terme honorable dans l’intérêt de toute la CGT, veuillez recevoir nos salutations fraternelles.

 

La Commission Exécutive du syndicat 

CGT des cheminots de Versailles

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 17:50

Les réactions de camarades du PCF à notre post sur le site Bella Ciao. L'espoir d'une vraie gauche pour "redresser" la CGT :

 

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article143914

 

Le débat doit continuer !

 

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 17:46

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/12/09/20002-20141209ARTFIG00226-crise-a-la-cgt-les-trotskos-a-la-manoeuvre.php

 

C'est donc la faute aux "trotskystes" ! Mais c'est bien sûr !

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