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  • : Communistes Libertaires de la CGT
  • : Les communistes libertaires sont un des courants fondateurs de la Cgt, sur une base anticapitaliste et révolutionnaire. Nous entendons renouveler ce combat, en intégrant les évolutions de la société d'aujourd'hui.
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QUI SOMMES NOUS ?

Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. 

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical. 

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir. 

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt. 

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire. 

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat. 

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre. 

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable. 

C'est pourquoi nous n'entendons pas oeuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social. 

Pour tout contact avec les communistes libertaires de la CGT : 

          communisteslibertairescgt@gmail.com

Archives

Liens De Nos Amis

9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 22:38

Nous reproduisons ici le dernier communiqué de la CGT-Goodyear avec l'agenda mis à jour. Précisons que nous soutenons la volonté des camarades de rester maitres de leurs décisions; en espérant que leurs décisions s'inscrivent dans une démarche de rassemblement le plus large possible, donnant aux Goodyear, sans sacrifier leur propre défense, une position symbolique, un phare, au coeur de la tempête anti-syndicale, anti-ouvrière et anti-démocratique déclenchée par le patronat et son gouvernement PS :

Réunions des comités locaux de soutien aux 8 condamnés de Goodyear : liste actualisée

Cher(e) ami(e),

à la suite de l’élan de solidarité qui s’est exprimé le 4 février partout en France, le mouvement en faveur de la relaxe des 8 goodyears et pour que cesse la politique de criminalisation de l’action syndicale du gouvernement ne cesse de s’amplifier.D’ores et déjà de nombreux comités locaux de soutien ont été créés partout en France. Il faut que ce mouvement s’amplifie afin de préparer une grande initiative nationale.Vous trouverez ci-dessous la liste actualisée des prochaines réunions locales des comités de soutien :

  • 16 février 2016 à 18h30 à Paris : Bourse du Travail - 3, rue du Château d'Eau 75010 Paris
  • 18 février 2016 à 18h à Marseille : salle du Sporting Club du GPMM - Porte 4 Port de Marseille
  • 19 février 2016 à 16h à Lyon : Bourse du Travail - 205 place Guichard 69003 Lyon
  • 24 février 2016 à 18h à Rouvroy : Salle des fêtes - 173 rue de Gaulle 62320 Rouvroy
  • 25 février 2016 à 18h à Lille : Espace Marx - 6bis rue Roger Salengro 59599 Lille
  • 26 février 2016 à 17h à Béthune : Union Locale CGT - 3, place de l'Europe - 62400 Béthune
  • 29 février 2016 à 17h30 à Amiens : Salle Valentin Haüy - 93, rue Valentin Haüy 80000 Amiens

Nous invitons tous ceux qui le souhaitent à la réunion du comité local de soutien la plus proche de chez eux.Au fur et à mesure que d’autres réunions seront programmées dans d’autres départements, nous vous adresserons la liste des nouvelles initiatives.Notez dès à présent qu’afin de préparer une grande mobilisation à l'échelle du pays, une réunion nationale de tous les comités locaux de France aura lieu le 12 mars 2016 à 14h30 à Paris : Bourse du travail - 3, rue du Château d’Eau 75010 ParisFraternellement,La CGT Goodyear NB : afin de nous faciliter le traitement de vos nombreuses réponses, merci d'avance de bien vouloir indiquer dans l'OBJET de votre mail UNIQUEMENT votre CODE POSTAL.

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 00:32

La CGT de Goodyear communique :

réunions des comités locaux de soutien aux 8 condamnés de Goodyear

Cher(e) ami(e),

pendant que notre pétition passait la barre des 150.000 signatures, nous avons entrepris de créer dans le pays des comités locaux de soutien aux 8 Goodyear.Notre ambition est de faire grandir encore davantage l’immense élan de solidarité qui s’est exprimé pour obtenir le retrait des poursuites contre nos 8 camarades et plus largement pour exiger que cesse la criminalisation de l’action syndicale.Tous les jours se créent de nouveaux comités de soutien avec des réunions ouvertes à toutes celles et ceux qui souhaitent participer à la démarche.Vous trouverez ci-dessous la liste des premières réunions des comités locaux de soutien avec à chaque fois la date, le lieu et l’heure :

  • 16 février 2016 à 18h30 à Paris : Bourse du Travail - 3, rue du Château d'Eau 75010 Paris
  • 18 février 2016 à 18h à Marseille : salle du Sporting Club du GPMM - Porte 4 Port de Marseille
  • 19 février 2016 à 16h à Lyon : Bourse du Travail - 205 place Guichard 69003 Lyon
  • 25 février 2015 à 18h à Lille : Espace Marx - 6bis rue Roger Salengro 59500 Lille

Nous invitons tous ceux qui le souhaitent à la réunion du comité local de soutien la plus proche de chez eux.Au fur et à mesure que d’autres réunions seront programmées dans d’autres départements, nous vous adresserons la liste des nouvelles initiatives.Fraternellement,La CGT Goodyear

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 18:33

La nomination de Jean-Jacques URVOAS en remplacement de Christiane TAUBIRA comme ministre de la Justice est un signe d'alerte supplémentaire. C'est lui, encore député PS, qui a porté la loi "renseignement" voté l'été dernier. Or cette loi prévoit explicitement de mettre sous surveillance, sans contrôle judiciaire, les militants, les associations et les syndicats qui envisageraient de porter atteinte aux " intérêts majeurs économiques, scientifiques et industriels de la France".

Derrière le flou d'une telle définition, la police a les mains libres, et sans contrôle du juge.

Les juges récupèrent donc comme ministre un militant acharné du transfert de leurs pouvoirs vers la police...

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 10:45

Le 4 février sera une journée d'expression de la solidarité aux Goodyears et à tous les syndicalistes menacés. Nous disons une fois encore que cette journée ne peut omettre la résistance à l'Etat d'urgence et à la déchéance de nationalité. Ci dessous nous publions le mode d'emploi pour créer un comité de soutien aux Goodyears :

Cher(e) ami(e),

la CGT Goodyear souhaite vous remercier pour le formidable élan de solidarité que vous avez exprimé en réclamant avec nous le retrait des poursuites contre nos 8 camarades injustement condamnés par le Tribunal correctionnel d’Amiens.En exigeant, par la voix du Procureur des peines de prison ferme, Hollande, Valls et Macron espèrent intimider les salariés qui redressent la tête et agissent pour la défense de leurs droits.Mais, depuis une semaine, c’est un formidable mouvement citoyen qui leur répond qu’on ne se laissera pas impressionner et que nous déjà sommes déjà près de 150 000 et bientôt plusieurs centaines de milliers à exiger la justice pour les 8 de Goodyear.Afin d’amplifier cet élan, de permettre à ceux qui le souhaitent de s’exprimer et de préparer un rassemblement aussi massif que possible à Amiens le jour de l’audience devant la cour d’appel, nous proposons à tous celles et ceux qui le souhaitent de créer dans leur ville, leur arrondissement ou leur entreprise un comité de soutien des 8 de Goodyear.L’objectif immédiat est d’avoir partout des points de relais pour continuer à faire signer aussi largement que possible la pétition.Si vous souhaitez participer à cette démarche, prenez contact avec nous en envoyant un mail à l’adresse suivante : comitedesoutienauxgoodyears@gmail.com en indiquant vos nom, prénom, adresse postale ou entreprise et numéro de téléphone.Afin de faciliter le traitement de vos réponses et la mise en contact des participants, nous vous demandons d’indiquer dans l’objet du mail IMPÉRATIVEMENT et UNIQUEMENT votre CODE POSTAL de résidence.Fraternellement,La CGT Goodyear

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 10:09

Nous publions ci dessous un communiqué confédéral. Ce n'est pas dans nos habitudes mais quand la direction confédérale est correctement positionnée il faut aussi savoir le dire et l'urgence des résistances contre la répression est devenue en enjeu du mouvement ouvrier européen. C'est pourquoi la direction confédérale devrait s'investir plus fortement dans la journée de mobilisation du 30 janvier contre l'état d'urgence et la déchéance de nationalité...

« Ils ne nous feront pas taire »
La CGT marque sa solidarité avec les 8 camarades d’Airbus Getafe/Madrid et pour la
défense du droit de grève.
Lors d’un meeting organisé par CCOO et UGT à Madrid ce mardi 19 janvier, la CGT a marqué
par sa présence, sa solidarité avec les camarades espagnols sous le coup d’une procédure
criminelle, pour avoir participé à la grève générale du 29 septembre 2010. Cette action avait
été appelée conjointement par les deux organisations syndicales contre la réforme du
marché du travail du gouvernement Zapatero.
La prochaine audience devant le tribunal pénal est programmée pour le 9 février 2016.
Les parallèles avec la situation des 8 de Goodyear Amiens sont évidents.
Par ailleurs l’entreprise EADS soutient explicitement ses salariés face à l’acharnement du
procureur. En effet le procureur, ressort une loi franquiste, plus appliquée depuis la
transition, qui pénalise le seul fait de participer à une grève de plusieurs années de prison !
Les 8 d’Airbus ne sont en outre pas les seuls concernés. En tout, en Espagne, 300 syndicalistes
sont victimes d’acharnement judiciaire dans le même contexte. Outre les approximations
de l’enquête judiciaire, les 8 syndicalistes font état également de violences à leur égard
pendant leur garde à vue, lorsqu’ils ont été arrêtés, tandis qu’ils étaient sur le piquet de
grève devant l’usine.
La revendication première des organisations syndicales espagnoles est bien évidemment
l’abrogation de la loi, en attendant la non-application. Premièrement cette loi est contraire
à la constitution espagnole, qui garantit le droit de grève, et deuxièmement elle est
contraire aux conventions de l’OIT.
CCOO et UGT avaient appelé leurs militants à être présents, et avaient invité la CES, la CSI,
un représentant de l’OIT ainsi que des représentants de la CGIL, FGTB, CGT-P et de la CGT
qui ont donné un signe fort de la solidarité de leurs organisations.
Devant une salle comble, des acteurs de la culture espagnole (Almudena Grandes et Miguel
Rios), des professeurs de droit constitutionnel et du travail se sont exprimés en faveur de la
défense des libertés fondamentales, dont le droit de grève fait partie intégrante, et bien sûr
en solidarité avec les 8 camarades d’Airbus qui représentent la lutte des 300 victimes qu’une
loi franquiste rattrape après quarante ans de démocratie.
Montreuil, le 21 janvier 2016.

Infos et rendez-vous :

http://www.stopetatdurgence.org/

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 19:21

Nous publions ici le communiqué du syndicat de l'usine Ford de Blanquefort. Les manifestations du 30 janvier contre l'état d'urgence doivent être l'occasion de fusionner les combats pour les droits démocratiques et contre la criminalisation de ceux et celles qui résistent :

4 syndicalistes « ford » convoqués par la police

Nous venons d’être informés par les services de police que 4 syndicalistes de l’usine Ford-Blanquefort allaient recevoir dans les jours qui viennent une convocation pour être auditionnés le lundi 1er février au commissariat de Paris 15.

Visiblement le parquet de Paris donne suite à deux anciennes plaintes de Ford : une de 2012 pour dégradation d’un véhicule lors de notre manifestation au salon de l’auto, une autre de 2014 pour dégradation du stand Ford lors d’une autre manifestation au salon de l’auto. Deux plaintes longtemps laissées au fond d’une pile qui se retrouvent aujourd’hui au-dessus.

Nous ne savons pas ce que cela signifie réellement, s’il s’agit d’une formalité administrative avant de classer des vieux dossiers ou du début d’une procédure judiciaire. Mais dans le contexte actuel de répression du mouvement social il y a de quoi s’inquiéter.

Quelques jours à peine après la grave condamnation de nos camarades de Goodyear, quelques semaines après la campagne d’attaques contre les militants d’Air France qui avait laissé exploser leur colère contre un nouveau plan de suppressions d’emplois, sans oublier les gardes à vues ou les assignations à résidences de plusieurs militants écologistes ou syndicalistes, ces convocations semblent faire partie d’un acharnement contre les militant(e)s et toutes celles et ceux qui résistent aujourd’hui.

Nous communiquerons rapidement sur la suite et sur comment nous allons répondre à ces convocations. Ce qui est sûr, d’ores et déjà, c’est notre volonté d’une manière ou d’une autre, de mener la bataille contre la politique répressive du gouvernement actuel, contre l’Etat d’urgence, contre la restriction des libertés publiques et aussi bien sûr contre les attaques patronales.

Nous comptons discuter et riposter avec celles et ceux qui subissent les attaques contre nos droits, nos libertés d’expression et de contestation.

Dans la période qui vient, la solidarité entre nous est fondamentale. C’est d’un « tous ensemble » dont on a besoin pour changer la donne.

Blanquefort, le 18 janvier 2016

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 10:25

Comment ne pas établir le lien entre la répression anti-syndicale et la restriction des libertés visées par les lois "sécuritaires" successives. La CGT s'est tenue trop éloignée des batailles contre ces lois. Elle doit s'engager fortement dans la bataille contre la déchéance de nationalité, contre l'Etat d'urgence et la nouvelle loi "sécurité".

Il faut bien mesurer que mises bout à bout, ces lois permettront légalement de placer sur écoute, de perquisitionner de nuit, de fouiller des militants qui auraient l'intention d'organiser une grève qui porterait atteinte aux intérêts de la nation, et ce sur décision du procureur ou du préfet et sans contrôle d'un juge d'instruction dont l'indépendance théorique restait une modeste garantie.

Avant de transmettre le pouvoir au FN en 2017, le PS lui aura même préparer les outils juridiques à la répression anti-ouvrière.

Pour suivre la suite de la lutte des camarades d'Amiens : http://blog.cgt-goodyear-nord.com/

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 17:10

Nous transférons ici l'adresse de la pétition lancée pour soutenir les camarades de Goodyear menacés de prison ferme ! La manifestation prévue le 12 janvier semble annulée. Nous ferons connaitre la date du prochain rassemblement, en fonction du calendrier judiciaire :

https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear?recruiter=315281115&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=autopublish&utm_term=mob-md-share_petition-reason_msg

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 15:00

Plusieurs organisations CGT se positionnent suite aux arrestations massives de militant-e-s politiques et syndicaux lors de la manifestation interdite de ce dimanche place de la République. Seul regret, seule la CGT Insee-Genes exige la levée de l'état d'urgence. Cette question va pourtant devenir de plus en plus brûlante : Valls a annoncé aujourd'hui envisager sa prolongation au-delà de février. On attend toujours une expression de la confédération sur le sujet alors que le bulletin du jour spécial COP 21 n'évoque ni les 5 000 manifestants de la Place de la République ni les centaines de gardes à vues...

FERC-CGT

NON A L’INTERDICTION DE MANIFESTER !

Des militant-e-s syndicaux, dont de nombreux enseignant-e-s et étudiant-e-s, ont été arrêtés place de La République dimanche après-midi alors qu'ils participaient aux rassemblements pour le climat.

Nous sommes certains que le seul tort de ces militant-e-s est d'avoir manifesté pour défendre leurs idées.

Nous protestons contre leur arrestation et demandons qu’aucune poursuite judiciaire ne soit engagée. Nous protestons aussi contre la manière dont est en train de se mettre en place l'état d'urgence. En effet, il est possible d'aller au stade, au concert, à l'église, dans les grands magasins, de se rassembler pour des hommages aux victimes... Les seules manifestations collectives et regroupements qui soient interdits sont ceux à caractère social.

Nos militant-e-s, notre organisation syndicale sont déterminés à continuer à faire entendre leur voix dans la rue, mercredi 2 décembre à Bobigny avec les salarié-e-s d'Air France, le samedi 5 décembre à Paris avec les Privé-e-s d'emploi et partout où nous estimons qu'il sera juste de le faire.

Montreuil, le 1er décembre 2015

CGT Educ’Action

Libération immédiate des militant-e-s interpellé-e-s le dimanche 29 novembre

Dimanche 29 novembre 2015, à Paris, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont constitué une chaîne humaine pour proclamer l'état d'urgence climatique. Cette initiative remplaçait la manifestation prévue à l'occasion de la COP 21, manifestation interdite par le gouvernement.

A la suite de cela, plusieurs milliers de personnes ont rejoint la Place de la République pour dénoncer l'interdiction de manifester.

La police a alors encerclé les manifestant-e-s, en usant de gaz lacrymogènes et en procédant à plusieurs charges.

Plusieurs militant-e-s politiques et syndicaux ont alors été brutalement arrêté-e-s.

La CGT Educ'action demande la libération immédiate de l'ensemble des militant-e-s arrêté-e-s et sera très attentive aux suites administratives qui pourraient être données.

La CGT Educ'action réaffirme son opposition à toute mesure qui viserait à la restriction des libertés publiques. Le gouvernement fait le choix d'interdire les mouvements revendicatifs et d'opinion. C'est totalement inacceptable !

La CGT Educ'action participera à toutes les initiatives visant à défendre les libertés publiques et notre droit à manifester. En ce sens, le 2 décembre 2015, elle appelle à participer à toutes les initiatives (en particulier à Bobigny) contre la criminalisation du mouvement social.

Montreuil, le 30 novembre 2015

CGT Insee et Genes

Nous avons appris que deux agents de l’Insee et du Genes avaient été arrêtés hier place de la République pour le simple fait d’avoir manifesté. Ils sont en garde à vue.

Alors que le droit à se rassembler n’est pas remis en cause à l’occasion des matchs de football ou des marchés de Noël, ces arrestations démontrent les dangers que l’état d’urgence fait courir pour nos droits élémentaires.

Alors qu’ils manifestaient sans violence, la police les a encerclés. Le but était clairement de déclencher une réaction pour justifier une action policière. Les forces de l’ordre ont chargé la manifestation et ont lancé des lacrymogènes sur la foule. Ils ont ensuite procédé à près de 300 arrestations arbitraires.

Nous protestons contre l'utilisation de l'état d'urgence par le gouvernement à des fins de criminalisation des mobilisations sociales. Après le 13 novembre notre pays a besoin de justice sociale, pas de la restriction des libertés individuelles et collectives : l'état d'urgence doit être levé.

Nous demandons la libération immédiate et l’arrêt des poursuites à l’encontre de nos deux collègues et de l’ensemble des manifestants.

La CGT Insee Genes

Syndicat Général des Personnels de Plaine Commune

Des militants syndiqué-e-s et politiques ont été arrêtés place de La République en fin de journée, le dimanche 29 novembre, alors qu'ils participaient aux rassemblements pour le climat. Pour certains en garde à vue, nous ignorons où ils se trouvent à l’heure qu’il est.

Nous connaissons très bien certain-e-s de ces militant-e-s et nous sommes persuadés que leur seul tort est d'avoir manifesté pour défendre leurs idées. Nous nous élevons contre leur arrestation et serons très attentifs aux suites éventuelles qui pourraient être données à ces faits.

Nous protestons contre la manière dont est en train de se mettre en place l'état d'urgence. En effet, il est possible d'aller au stade, au concert, dans les grands magasins, de se rassembler pour des hommages aux victimes... En fait, les seules manifestations collectives et regroupements qui soient interdits ceux à caractère social, l'enjeu n'est pas de protéger les citoyen-ne-s de ce pays mais de les empêcher de s'exprimer.

Nos militant-e-s, notre organisation syndicale sont déterminés à continuer à faire entendre leur voix dans la rue, mercredi 2 décembre à Bobigny avec les salarié-e-s d'Air France et partout où nous estimons qu'il sera juste de le faire.

Nous vous tiendrons au courant de toute action de mobilisation car il est impensable que ces arrestations entraînent des suites judiciaires et des sanctions administratives.

Nous vous remercions de passer ces informations autour de vous et rester prêts à se mobiliser pour la liberté d’expression et de manifestation.

CGT PLAINE COMMUNE

CGT Ministère du Travail/Inspecteurs du travail :

La manifestation qui s’est déroulée hier place de la République s’est soldée par près de trois cent interpellations et deux cents gardes à vue. Contrairement à ce qui est répété en boucle par Messieurs Hollande et Cazeneuve sur les chaînes de télévision, ce ne sont pas des « casseurs » mais des militants associatifs, des membres des partis politiques de gauche et des syndicalistes, venus manifester pacifiquement pour que change le système et pas le climat, qui ont été interpellés. Les affrontements évoqués par le gouvernement pour justifier cette répression ont justement été provoquées par une présence policière hors norme visant à interdire toute possibilité de manifester. Comment comprendre sinon que des manifestations se soient déroulées sans aucun incident dans plusieurs autres villes de France ?
Les manifestations et les rassemblements sont interdits, mais les évènements sportifs, les marchés de Noël ou encore les ouvertures dominicales des centres commerciaux, qui regroupent pourtant des milliers de personne, se poursuivent. Il est clair aujourd’hui que les mesures d’interdiction prises sous le couvert de l’état d’urgence n’ont pas pour but d’assurer la sécurité de la population, mais d’empêcher que s’exprime toute contestation de la politique du gouvernement. Elles poursuivent et confortent une politique de criminalisation de l’action revendicative et syndicale qui a débuté bien avant les attentats du 13 novembre. Et pendant que le droit de manifester est mis entre parenthèses, la remise en cause des droits des salariés et les plans de licenciements se poursuivent.
Le SNTEFP-CGT réaffirme son attachement aux libertés démocratiques et syndicales, au droit de manifester. Il demande la libération immédiate et l’arrêt des poursuites éventuelles contre les manifestants interpellés le 29 novembre place de la République. Il sera présent avec l’ensemble de la CGT le 2 décembre à 12h devant le palais de justice de Bobigny pour exiger la relaxe des 5 salariés d’Air France poursuivis pour avoir défendu leur emploi.
Paris, le 30/11/2015

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 10:43

Les attentats ont bon dos ! Perquisitions chez des maraichers bio, assignations à résidence de militants écologistes, répression féroce dimanche 29 des manifestants réunis place de la République avec des centaines de gardes à vues... Jusqu'où ira Hollande ?

Nous regrettons le peu d'implication de la CGT dans la bataille pour dénoncer l'hypocrisie et l'échec annoncé de cette COP 21. Et nous appelons la direction confédérale à participer aux initiatives de soutien aux victimes qui s'organisent unitairement, d'autant que quelques militants CGT, présents à titre personnel, sont adhérents CGT.

La journée du 2 décembre, maintenue par notre confédération, doit être l'occasion au delà du cas d'Air France d'intégrer l'ensemble des victimes de l'acharnement policier et judiciaire : ceux du 22 nov -manif parisienne pour les réfugiés, ceux de Goodyear, ceux du 29 et ceux qui suivront !

Voici trois communiqués sur le 29 pour vous donner un autre éclairage que celui des médias :

http://www.alternativelibertaire.org/?Manifestation-contre-la-COP21

https://www.ensemble-fdg.org/content/communique-de-ensemble-liberation-immediate-des-personnes-interpelees

http://www.npa2009.org/communique/liberation-immediate-des-manifestants-halte-la-repression

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 17:09
Bien que Goodyear et les deux cadres concernés aient retiré leurs plaintes dans le cadre d'un accord global de fin de conflit, le procureur d'Amiens demande deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme, contre huit anciens salariés de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord dont 5 délégués CGT pour la séquestration durant trente heures du 6 au 7 janvier 2014 de deux cadres du site.
La direction confédérale était restée très silencieuse et absente du conflit à l'époque. Espérons qu'elle va faire mieux dans la phase actuelle !

Le 2 décembre, tous dans la rue. Et n'oublions pas les camarades de Goodyear !

Le jugement a été mis en délibéré au 12 janvier 2016.

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 22:56

Nous publions ci-dessous un extrait de "La Tribune.fr" qui démontre que le sondages ne démontrent rien... :

Interrogés sur le comportement de certains salariés en colère qui s'en sont pris à deux dirigeants de la compagnie aérienne, 54% des Français disent qu'ils comprennent, mais n'approuvent pas. 38% condamnent, 8% approuvent.

Les sondages se suivent et ne ressemblent pas

Dans un autre enquête Odoxa pour iTELE sur Air France publiée vendredi soir, 67% des personnes sondées jugeaient au contraire que ces violences constituaient un "acte inexcusable", quand seulement 32% affichaient leur "compréhension" face à la colère des salariés dans un contexte de plan social.

Le sondage Ifop montre des disparités d'opinion en fonction des catégories socioprofessionnelles: les employés sont 66% à comprendre sans approuver, les professions intermédiaires 60% et les ouvriers 54% - contre 49% chez les cadres supérieurs et professions libérales.

La condamnation atteint 44% chez les cadres, 35% dans les professions intermédiaires, 34% chez les ouvriers, 24% chez les employés.

A titre de comparaison, Ifop rappelle qu'en juillet 2009, 62% des Français avaient dit comprendre - toujours sans approuver - la séquestration des patrons de Caterpillar et Molex.

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 09:26
23 septembre et après ?

Nous publions ci dessous une déclaration du syndicat CGT-Schindler qui revient sur le contexte de la répression anti-syndicale et ouvre des pistes pour faire du 23 un début de campagne prolongée et unitaire :

Combattre les représailles antisyndicales :
Réussir le 23 septembre et construire une campagne de long terme
 Depuis quelques années, nous assistons à une recrudescence des attaques contre les militantEs, les éluEs, et plus largement contre le syndicat CGT. Les directions utilisent un large répertoire de moyens :
o sanctions diverses (rappel à l’ordre, avertissement, mise à pied…), à partir des prétextes les plus futiles. A minima, même si la procédure ne va pas au bout, la simple convocation à un entretien préalable, assortie d’une menace de licenciement, suffit souvent à mettre un gros coup de pression au camarade convoqué !
o contournement du syndicat lors de la préparation d’élection, en évitant d’avertir le DS ou les élus pourtant connus par le patron ou le DRH (par l'envoi du courrier d'invitation à négocier le protocole à la conf par exemple, qui ne fait pas suivre...).
o retrait de moyens par réorganisation de la structure de l’entreprise ou du groupe, permettant de réduire le nombre d’instances, de mandats et le volume d’heures de délégation.
o discriminations
o blocages de carrières et des évolutions salariales,
 Ces méthodes antisyndicales sont une réalité généralisée, dans toutes les entreprises, privées comme publiques. Il y a une véritable cohérence politique des attaques contre la CGT, et plus globalement contre le syndicalisme de lutte :
o refus par le nouveau président Hollande, à peine élu, d’une loi d’amnistie syndicale
o les lois Macron et Rebsamen attaquent frontalement les bases matérielles du syndicalisme (IRP, prud’hommes…)
o la commission Combrexelle (fonctionnaire qui a assuré la direction nationale du travail) vise à renforcer la place de la négociation au niveau de l’entreprise, dans la lignée des théorisations de Badinter et Lyon-Caen
o médias et éditorialistes passent leur temps à attaquer l’archaïsme de la CGT, les prétendus « privilèges » des salariés en CDI, et à mettre en avant le syndicalisme allemand comme nouveau modèle
Une conclusion s’impose : nous avons aujourd’hui en face de nous un bloc politique, réunissant Etat, gouvernement de "gauche", Medef et franges syndicales “réformistes” pour briser un syndicalisme de conquête sociale. Ces politiques poursuivent et approfondissent les attaques engagées sous la présidence Sarkozy, comme la restriction du droit de grève ou la fermeture de conseils de prud’hommes par exemple.
 Cette orientation patronale et gouvernementale doit être replacée également dans un long processus débuté à la fin des années 1970. Sous l’impulsion de Reagan et Thatcher, les politiques néo-libérales ont eu pour objectif de réduire les différents acquis des luttes menées par les salariés, et dans cette perspective, d’affaiblir les organisations syndicales. Une étude publiée récemment par deux économistes du FMI a documenté cette dynamique : « Le pouvoir de négociation des salariés et part des revenus les plus
élevés : la réduction de la densité syndicale peut accroître les parts des revenus les plus élevés en réduisant le pouvoir de négociation des salariés. À l’évidence, ces parts dépendent de l’évolution de la partie inférieure de la distribution des revenus. Si, par suite de l’affaiblissement des syndicats, les rémunérations des travailleurs ayant des salaires moyens ou faibles se tassent, la part des revenus constitués par les rémunérations de la haute direction et des actionnaires augmentera nécessairement. »
Les dispositifs de représailles antisyndicales représentent donc un élément essentiel visant à atteindre un objectif plus large : renforcer l’exploitation de la main d’oeuvre pour en tirer le profit maximum.
 L’Union Européenne est aujourd’hui le chef d’orchestre des politiques antisyndicales. La façon dont les salariés grecs ont été traités le démontre clairement, mais pas seulement. Partout à travers le continent se mettent en place des politiques antisyndicales, visant à empêcher les travailleurs de s’organiser pour défendre leurs acquis et gagner de nouveaux droits :
o encadrement et limitation du droit de grève en France, Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne…
o réforme du marché du travail en Italie, en Grèce… annoncée en France
o politiques d’austérité généralisée
Il n’est pas possible de continuer à envisager « la réorientation » des politiques européennes. C’est l’ensemble du système européen, favorable aux multinationales et au grand patronat, qui doit être mis à bas.
 Dans cette situation, la confédération doit développer un discours clair et cesser de chercher les aiguilles « positives » dans les meules de foin antisyndicales, qu’il s’agisse de la France comme de l’Union Européenne. Par exemple, concernant la loi Rebsamen, sous prétexte d'avancées dans les TPE par la mise en place de « commissions régionales », nous avons laissé passer de très graves reculs. Ne pas expliquer clairement cette cohérence antisyndicale, c'est désarmer les équipes militantes.
 Nous devons trouver les moyens de discréditer et délégitimer le patronat. C'est une nécessité, pour casser le bloc face à nous. Mettre sur la place publique les méthodes, les pressions, en montrer le caractère systématique et moyen-âgeux, etc... Le système économique dans lequel nous vivons ne peut fonctionner que par la menace et la violence, et le fait que les inégalités se creusent, que les riches deviennent toujours plus riches, repose sur cette violence quotidienne.
 La campagne sur la question des libertés syndicales est un processus de longue durée, si nous voulons construire un vrai rapport de force. Cette campagne, la CGT doit se donner comme objectif de la faire partager par le plus grand nombre, les salariés bien entendu, mais aussi d’autres organisations syndicales qui subissent également ce type de traitement. Faire cavalier seul sur cette question, c’est s’isoler et ne pas se donner les moyens de casser le bloc politique qui nous fait face.
Nous devons donc travailler à regrouper les collectifs et structures qui se battent contre les méthodes patronales et gouvernementales, et participer activement à développer ces activités :
o Observatoire de la discrimination et de la répression syndicale
o Collectif unitaire de soutien contre la répression…
Le bureau du syndicat CGT Schindler
Le 10 septembre 2015

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 11:52

Nous publions ci dessous un communiqué de l'UD 93 en soutien aux salariés de la filiale de Kéolis :

Le 8 juillet à 12H30 Barbecue de soutien et de lutte !! Dépot CIF Tremblay - 46, rue Marcel Paul

Les salariés des Courriers d’Ile de France (CIF), filiale du groupe KEOLIS se sont
fortement mobilisés, 80% de grévistes, lors du dernier conflit du mois de mai 2015 qui a
duré 3 semaines, sur leurs légitimes revendications au terme des négociations annuelles
obligatoires.
Plutôt que de répondre aux revendications des salariés au regard de la très bonne santé
financière de la filiale CIF KEOLIS, la direction refuse toujours de signer un protocole de fin
de conflit, ouvrant la voie à la répression syndicale envers nos élus et mandatés CGT .
Ce conflit d’une intensité et d’une ampleur peu commune, a mis en évidence le moinsdisant
social, la souffrance insupportable et la précarité qu’endurent depuis trop
longtemps les salariés des CIF- KEOLIS.
Ce conflit est le fruit d’un manque flagrant de respect et de dialogue envers les représentants
du personnel, particulièrement CGT, qui massivement sont aujourd’hui la cible d’un type
de management féroce et revanchard de la part de la direction des CIF-KEOLIS.
La direction a engagé un processus de répression en convoquant ce début juillet,
seulement, les élus CGT des Institutions Représentatives du Personnel en vue de leur
infliger d’éventuelles sanctions liées au conflit de mai.
Cette direction n’en est pas à son coup d’essai, elle a déjà sanctionné par des mises à pied
les élus CGT du CHSCT qui ont agi dans le cadre de leurs prérogatives.
La CGT dénonce cette attitude insupportable de la direction des Courriers d’Ile de France,
aux ordres de la direction régionale Ile de France et du groupe KEOLIS.
Ces pratiques des temps féodaux ne doivent plus être d’actualité mais sanctionnées par
les services administratifs.
La CGT exige l’ouverture immédiate d’une négociation réelle et sérieuse pour mettre fin à
toutes procédures et sanctions engagées par la direction envers les élus CGT.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 17:50

Un collectif anti-répression tente de fédérer la défense de militants du mouvement syndical et social victimes de la répression. Le gouvernement Hollande tape fort sur les militants dans l'espoir d'empêcher l'explosion sociale que sa politique finira par provoquer. On retrouve dans ce collectif la défense de militants CGT, Solidaires, Confédération Paysanne, mais aussi des militants punis pour avoir soutenus les Sans-Papiers, les ZAD, les Roms... Un meeting plus traditionnel est prévu pour l'automne.

Pour en savoir plus :

https://www.facebook.com/events/1150384191655026/

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