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  • : Communistes Libertaires de la CGT
  • : Les communistes libertaires sont un des courants fondateurs de la Cgt, sur une base anticapitaliste et révolutionnaire. Nous entendons renouveler ce combat, en intégrant les évolutions de la société d'aujourd'hui.
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QUI SOMMES NOUS ?

Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. 

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical. 

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir. 

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt. 

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire. 

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat. 

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre. 

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable. 

C'est pourquoi nous n'entendons pas oeuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social. 

Pour tout contact avec les communistes libertaires de la CGT : 

          communisteslibertairescgt@gmail.com

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 12:16

UNION DE LUTTES DES SYNDICATS CGT DU BASSIN MINIER OUEST DU PAS-DE- CALAIS

 

Chers(es) camarades du bureau confédéral, cher Thierry LEPAON,

 

Nous venons vers vous concernant la stratégie confédérale adoptée contre une réforme des retraites certes injuste mais déjà votée en 1ère lecture le 15 octobre à l’Assemblée Nationale.

 

Ce gouvernement sourd à nos revendications, aveugle sur notre situation, insensible sur nos réelles conditions de travail, reste inflexible dans sa marche antisociale au nom d’une dette qui n’est pas celle des travailleurs, qu’ils soient salariés, retraités ou demandeurs d’emplois.

 

Au travers de notre expérience de terrain et d’analyse d’une situation, notre impression ici en bas de la pyramide de la CGT, c’est-à-dire le socle historique composé de nos structures Unions Locales interprofessionnelles de la CGT nourries de l’expression crue et sans détour des camarades des syndicats, est que tout n’est pas mis en œuvre pour combattre une majorité présidentielle, un gouvernement et un Président qui poursuivent les bases œuvres du précédent gouvernement contre lequel nous avons lutté avec force et détermination en 2010.

 

Il est bien difficile de répondre à des camarades qui se sentent délaissés par une direction de confédération à laquelle ils ont adhéré pour être défendus et organisés sur la base des valeurs et des pratiques de luttes de notre CGT. Aussi, nous craignons une hémorragie liée au sentiment d’impuissance, même si dans notre territoire, nous proposons des luttes, nous proposons des débats et donnons des informations quasi quotidiennement.

 

Chers(es) camarades, nous ne pouvons pas être complaisants avec ce gouvernement et des députés qui « assassinent nos droits et acquis » et qui mettent en danger les travailleurs avec cette réforme qu’ils ont voté sans se soucier de nos revendications déposées lors des conférences sociales.

 

En 2010, nous avions déjà perdu une bataille que nous devions gagner, la mobilisation était là et les salariés étaient déterminés, mais la lutte s’est arrêtée d’un coup, et pour toute réponse, ce fût : « nous avons gagné la bataille des idées ». Aujourd’hui nous comprenons que cette victoire des idées a fait le bonheur des sociaux-démocrates (le mot socialiste étant usurpé) qui aujourd’hui se comportent économiquement, socialement et « sociétalement », comme les pires ultralibéraux.

 

Cette année 2013, nous avons déjà perdu avec l’ANI avec la complicité de syndicats jaunes et félons créés de toute pièce par le patronat pour juguler la CGT de 1917 à nos jours.

 

Cette loi est une des pires lois votées depuis 70 ans, elle se met en place dans les entreprises de notre territoire fortement impacté par la crise

(sidérurgie-plasturgie-sous-traitance automobile-BTP…), et les salariés vont bientôt « goûter » aux effets de la « sécurisation » de leur emploi qui va les transformer en travailleurs précaires et corvéables, le temps que les délocalisations s’organisent selon la stratégie bien huilée d’un capitalisme décomplexé qui semble incontrôlable.

 

Et pour finir cette 13ème année du 21ème siècle, les mêmes s’apprêtent à voter la 5ème réforme de notre système de retraite issu de la résistance ouvrière et de la détermination du CNR.

 

Le sentiment partagé par beaucoup de militants dévoués et engagés, bénévoles avertis du syndicalisme, est que depuis quelques années, la confédération a délaissé les valeurs essentielles et les principes fondateurs et historiques de notre CGT… Beaucoup observent désormais que nous ne vivons plus dans la même maison, et considèrent que certains vivent dans le salon avec une vue panoramique et la tête dans les étoiles, quand d’autres sont dans les caves à remuer le charbon pour alimenter la chaudière.

 

La Direction Confédérale de la CGT n’a pas pu en si peu de temps, avoir oublié les réalités de la lutte de classes et de l’antagonisme capital/travail, n’a ou oublier l’impulsion de la grève générale quand cela s’impose, et le besoin de l’unité des travailleurs pour satisfaire les revendications et lutter contre des réformes antisociales…Nous demandons que la Direction de notre Confédération revienne rapidement aux fondamentaux.

 

Nos camarades de l’Union Locale CGT de Vendôme étaient présents à nos côtés le 7 octobre devant l’Assemblée Nationale, avec d’autres Unions Locales CGT de Normandie et de la région parisienne.

 

Nous sommes complétement d’accord quand ils écrivent dans la lettre qui vous a été adressée : « Les idées du front national commencent à entrer dans nos unions locales, ce qui est un frein pour l’action syndicale et source de division. Ici à

Vendôme, bien qu’il s’agisse d’un phénomène marginal, nous en avons conscience.

Nous le combattons par de l’information sur l’histoire du mouvement ouvrier, par des rappels de principe fondateur de la CGT, ainsi que par l’explication critique des positions du front national », c’est aussi notre pratique ici dans notre territoire du bassin minier du Pas-de-Calais, le laboratoire du FN depuis plusieurs années.

 

Notre territoire du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais est en déliquescence en termes d’emplois et en termes d’avenir, la misère grandit, nos permanences deviennent des lieux d’assistances sociales pour des travailleurs désœuvrés et exploités, humiliés et bafoués. Bien sûr nous répondons, nous écoutons, nous aidons, mais la solution individuelle ne doit pas passer au-dessus de l’action collective, le cas par cas n’est pas la solution quand des centaines, voire des milliers et des millions sont concernés.

 

Aussi, cette réforme honteuse et antisociale proposée par le gouvernement pour notre système de retraite doit être combattue, elle doit être retirée pour que nos revendications soient prises en compte, et ce n’est pas l’article soporifique sur la reconnaissance de la pénibilité qui fera que cette réforme ne soit pas nocive, car elle ne garantit par la survie du système par répartition intergénérationnelle ni une meilleure vie en retraite, au contraire.

 

D’autres réformes suivront, de plus en plus antisociales pour répondre aux exigences du patronat (il suffit de lire Gattaz), de l’Europe (il suffit de lire Barroso), du FMI (il suffit de lire Lagarde), du gouvernement français (il suffit de lire Sapin ou Touraine).

 

Donc, en bon relais de ces structures réactionnaires et conservatrices opposées au progrès social et au réel besoin des peuples, il suffit 1) de lire les déclarations des Ministres de ce gouvernement qui fait pire que le précédent (c’est là le sentiment de beaucoup de camarades), 2) d’analyser leurs pratiques et leur fonctionnement, pour comprendre simplement qu’il n’est pas de gauche et que le changement annoncé n’est que du vent.

 

En 1981, la CGT est restée l’arme au pied pour ne pas contrarier le 1er gouvernement de Gauche de la 5ème République, les anciens nous en parlent encore avec de l’amertume dans la voix.

 

Aujourd’hui, nous ne pouvons pas rester l’arme au pied, les militants, les syndiqués, les salariés, le peuple en proie à un sentiment d’impuissance, attendent de nous, de la CGT, un appel fort sans ambiguïté.

 

Si nous le faisons, nous sommes persuadés que l’extrême-droite reculera, mais si nous ne le faisons pas, le pire reste à venir, c’est le sentiment partagé par les camarades qui disent « on ne sait pas vers où nous allons, mais nous y allons »

 

Vous trouverez en annexe, un appel qui est une proposition, nous y avons adhéré car c’est là la seule solution qu’il nous reste pour inverser la fuite en avant proposée par ce gouvernement qui a ignoré les organisations syndicales de progrès social, lors des pseudos conférences sociales qui ne sont que des chimères, pire des chevaux de Troie.

 

Nous ne sommes pas des ânes manipulés par la carotte et le bâton, nous ne sommes pas des politiciens, nous ne sommes pas des émissaires d’une quelconque mouvance, mais nous en avons assez. La CGT du haut en bas, les Fédérations de la Confédération, le CCN, le bureau confédéral doivent fermement s’opposer à ce gouvernement et à cette politique d’austérité qui conduit la France dans le mur et dans le fascisme, et nous pesons nos mots.

 

Ainsi, empêcher fermement que cette loi qui réforme nos retraites, soit votée telle quelle en 2ème lecture, passe par une mobilisation générale des forces de progrès et des syndicats de progrès, devant le lieu de décision qu’est l’Assemblée Nationale.

 

Quand une Loi est injuste, c’est un devoir de la combattre, car derrière cette loi de réforme, des dizaines d’autres sont en préparation, vous le savez, nous le savons, mais perdre aujourd’hui, c’est aussi perdre demain, la défaite de 2010 a été difficile à digérer et encore aujourd’hui, elle pèse, même quand l’enjeu est important et transversal à l’ensemble des travailleurs.

 

Alors imaginez-vous quand ce gouvernement s’attaquera à des acquis et des droits par profession, quand il démantèlera les services publics, ou quand il s’attaquera aux droits syndicaux ou aux structures de représentation du personnel… qui lèvera le petit doigt pour l’empêcher si aujourd’hui pour des raisons politiciennes, nous ne montrons pas aux travailleurs la voie d’un grand front social, syndical, progressiste contre les régressions sociales et sociétales ?

 

Nous avons pris nos responsabilités pour vous écrire, nous espérons que vous nous écouterez et que vous aussi vous prendrez vos responsabilités. Dans l’attente de votre appel, de vous lire et de nous rejoindre.

 

Recevez chers(es) camarades du bureau confédéral, reçois cher Thierry LEPAON, l’assurance de nos fraternelles salutations et de notre détermination à combattre « tous ensemble » les réformes antisociales de ce gouvernement et les pratiques décomplexées du patronat qui entend réduire en bouillie nos droits, nos acquis et notre histoire, pour nous sacrifier sur l’autel des profits. Nous refusons le retour à Germinal, car il résonne encore dans notre bassin minier sacrifié et martyrisé mais qui luttera, vivra et vaincra.

 

Les camarades représentants l’Union de Luttes des Syndicats CGT des Unions Locales

CGT d’Auchel - de Béthune - de Bruay-la-Buissière - d’Isbergues - de Lillers.

 

Le 24 octobre 2013.

Copie aux structures fédérales, départementales et locales de la CGT à partir du

28 octobre à 12h00.

 

UNION DE LUTTES DES SYNDICATS CGT DU BASSIN MINIER OUEST DU PAS-DE- CALAIS

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:18

retraites-tout-depend-de-vous.jpgNous publions ci-dessous (et ICI) le courrier que la Cgt Carsat de Midi-Pyrénées a envoyé à notre secrétaire général Thierry Lepaon et aux membres de la Commission Exécutive Confédérale en date du 9 octobre sur la stratégie adoptée par notre confédération.

Ce courrier nous semble intéressant (comme celui de l'UL Vendôme) à plus d'un titre : il est le fruit d'un débat en CE de ce syndicat, il dresse un constat d'échec alors que ce syndicat a suivi la stratégie adoptée nationalement (elle a fait le boulot) par notre confédé, et pointe par conséquent les problèmes auxquels ils et elles (nous?!) ont été confrontés dans la préparation du 10 septembre et dans les suites à donner auprès des salariés que nous avons convaincus de se battre, il rapelle les attentes d'une autre stratégie d'action en fonction des leçons tirées de l'automne 2010.

En ce sens, les questionnements sont légitimes et prennent le contre pieds d'un discours qu'on entend depuis des années de la part de la direction confédérale en interne (AG territoriales, réunions nationales, dans notre presse) : c'est à la base de mener l'action, rien se fera sans la base ! Et nous y souscrivons pleinement. Le hic, c'est que du coup les responsabilités de coordination et d'impulsion fédérale et confédérale ne sont plus en débat !?

Il est indispensable d'en appeler à la base militante, à l'intervention directe des salariés. Mais chacun sait qu'un mouvement de lutte,  interprofessionnelle comme dans une branche, ne peut être efficace que par un va et vient entre l'activité menée sur le terrain et l'activité d'impulsion nationale. Quand la base fait le boulot, ne pas indiquer une stratégie ferme d'action pour élever le rapport de force, c'est scier la branche sur laquelle on est assis. Et en définitive, désepérer celles et ceux qui veulent encore lutter. Disons-le autrement: on peut perdre en luttant mais au moins on aura pris nos responsabilités et on n'aura pas donner cette désagréable impression (?) que le gouvernement actuel n'entendrait pas bien de l'oreille gauche.

Car c'est en partie là que le bât blesse :  notre direction confédérale n'indique pas clairement son opposition à ce gouvernement et se refuse à qualifier sa politique de libérale.

Nous ne sommes pas des fétichistes du verbe, de la virgule, mais les mots ont un sens ! Tant qu'on aura pas clairement identifié ce gouvernement comme un ennemi des travailleurs, et qu'on mènera pas une politique revendicative et d'action en conséquence, alors la désillusion ne se transformera pas en colère... et les discours d'extrême droite prendront le pas sur un discours de classe.

 

 

 

 

Cher(e)s Camarades,

Par cette lettre, nous venons vous faire part de notre colère et de notre plus grand désarroi concernant le traitement actuel du dossier relatif à la réforme des Retraites.

Durant tout l’été, la CGT s’est rangée en ordre de bataille et il nous semble, s’est plutôt bien préparée au grand mouvement de la rentrée. Un immense travail a été fait à tous les niveaux :

- des formations nous ont été proposées et des militants de notre syndicat ont pu les suivre,

- nous avons reçu beaucoup de matériel syndical confédéral, fédéral, départemental que nous avons distribué pour informer, qui nous a permis d’aller au débat et de mobiliser nos collègues pour le jour J du 10 septembre 2013.

Certes la mobilisation n’a pas été suffisante, dans notre organisme comme nationalement pour faire reculer le gouvernement au premier coup. Mais dans la tête de chacun, c’était la première journée, le retour après les congés. C’était une première étape. La mobilisation et l’action allaient continuer.

Et rapidement, en amont même du 10 septembre, nos militants à l’unisson des salariés se posaient déjà la question du « et après que fait-on ? ». Conscient qu’il fallait y aller et plus réactif qu’en 2010.

Or, il nous a fallu attendre une semaine pour apprendre qu’il allait falloir attendre 3 semaines de plus ! (pour une semaine d’actions du 7 au 11 octobre) sans qu’une journée précise de grève et manifestations soit déterminée.

Nous pouvons tout entendre, que la mobilisation ne se décrète pas, que l’unité syndicale est difficile à mettre en place, qu’il faut tenir compte des avis de chaque confédération, etc, mais vous devez aussi entendre que sur le terrain, avoir comme seule perspective une journée d’action et de grève un mois après la 1ère journée, c’est beaucoup trop long ! Entre temps, le pouvoir, les médias, font leur travail de sape et expliquent chaque jour aux français que c’est la rigueur budgétaire, que la réforme est nécessaire, qu’elle comporte même des avancées, que les comptes de la Sécu vont être redressés.

Riches de l’expérience et des luttes de 2010 sur le même sujet, les militants de notre syndicat, attendaient pour 2013, une impulsion forte de la Confédération pour anéantir cette nouvelle réforme qui ne va toujours pas dans l’intérêt des salariés, jeunes, retraités, etc.

Riches de l’expérience de 2010, nos militants, nos syndiqués et les salariés de notre organisme attendaient un calendrier d’action autre, qu’une action par mois.

Certes, c’est le travail de mobilisation qui construit les actions. Néanmoins, chacun d’entre nous est prêt à s’engager dans ce travail à condition qu’il soit ponctué de journées d’action, grève, manifestations, avec un message et des revendications CGT clairs, forts, offensifs, rassembleurs et porteurs d’espoir, autrement dit des perspectives concrètes. De quoi avons-nous peur? Qui attendons-nous ?

Alors même que nous sommes bien conscients des dangers que comporte le texte, comment voulez-vous que nous puissions mobiliser le personnel, le convaincre de l’urgence du problème et de la nécessité d’être nombreux dans la rue, si la CGT toute entière n’est pas offensive, si la direction Confédérale n’appelle pas à combattre les mesures gouvernementales avec des journées d’actions rapprochées ? Les salariés ont bien compris que seuls dans leur entreprise ils ne pourraient pas combattre cette réforme. Les salariés ont bien compris qu’il faut que ça bouge à tous les niveaux.

Il est de la responsabilité de la CGT toute entière, et donc de la responsabilité de la direction Confédérale AUSSI d’impulser le combat et la façon de combattre. Il n’est pas acceptable que cette responsabilité ne repose que sur les organisations de base. Si tel était le cas, il n’y aurait plus lieu que nous soyons une organisation confédérée. FO annonce une journée de mobilisation le 15 octobre. En 2010, alors que la colère grandissait, nous avons porté la responsabilité d’affaiblir le mouvement parce que nous attendions la CFDT. Nous ne voulons pas qu’en 2013, la situation se reproduise avec d’autres organisations syndicales.

Nous voulons une CGT à l’initiative des luttes en général et de celle-ci en particulier. Une CGT la plus unitaire possible, certes, mais pas dans l’attente de qui que ce soit. Une CGT qui garde la main sur ces propositions d’actions. Le 15 octobre ne doit pas être une fin en soi. La CEC doit d’ors et déjà décider des suites. Les militant(e)s que nous sommes, ne peuvent pas mobiliser si la position et les propositions de la direction Confédérale ne sont pas en adéquation avec l’état d’esprit de la base.

La mobilisation et l’action doivent être impulsées à tous les niveaux : de nos bases à la Confédération.

Nous voulons une CGT forte, offensive et force de propositions.

Nous avons besoin d’une CGT qui œuvre pour un syndicalisme de transformations sociales, porteur d’espoir.

Nous avons besoin d’une CGT qui redonne la parole à ses bases, qui porte cette parole au plus haut et qui renoue avec la démocratie.

Nous voulons une CGT démocratique, qui n’a pas peur d’engager le débat à tous les niveaux de son organisation pour définir, à la majorité, des positions et revendications claires qui seront portées par tous (retraite à 60 ans à taux plein, financement de la protection sociale, CSG, augmentation des salaires, etc).

Nous avons besoin d’une CGT qui retrouve ses principes de bases et ses fondamentaux.

Nous avons besoin d’une CGT qui crie haut et fort que cette réforme ne va pas dans l’intérêt des salariés, qui décide d’un calendrier d’actions et impulse réellement sa mise en place, à l’ensemble de ses organisations.

Cher(e)s Camarades, à la sortie du 50 ème Congrès de la CGT, ce n’est pas avec plaisir que nous prenons le stylo pour nous adresser à l’équipe dirigeante, mais il est de la responsabilité de notre syndicat de vous faire part de ses attentes.

Nous vous demandons de bien vouloir transmettre une copie de ce courrier aux membres de la CEC.

Reçois, Cher(e)s Camarades, nos fraternelles salutations.

Pour les 20 membres de la Commission Exécutive du Syndicat CGT

de la CARSAT Midi-Pyrénées

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 20:58

 cgtUnion locale des salariés du Vendômois

37, rue de la Grève

Bourse du Travail – BP 30058 – 41102 VENDOME CEDEX

02 54 77 02 07 – 02 54 73 20 72

 

 

Vendôme, le 11 octobre 2013

 

 

 

 

 

Cher camarade,

 

 

L’union locale CGT de Vendôme lors de sa dernière commission exécutive a discuté de la situation sociale. Nous avons fait plusieurs constats :

 

  1. Que l’actuel gouvernement n’a rien à envier des décisions que prenait le gouvernement sarkozyste. Notre CE considère qu’il fait pire :

  • L’ANI.

  • Le refus de voter la loi d’amnistie pour les syndicalistes.

  • Le blocage du SMIC.

  • Le gel des salaires des fonctionnaires.

  • La baisse des subventions aux collectivités locales, ayant un effet sur l’emploi et le maintien des services publics.

  • La hausse des énergies.

  • La TVA.

  • Crédit d’impôts aux entreprises.

  • On en oublie et des meilleurs…..

  • Le retour des privatisations.

  • L’abandon des nationalisations.

  • Les mesures sur les retraites.

 

  1. Que notre confédération ne nous parait pas assez offensive pour contrer toutes ses attaques.

 

Les camarades de l’union locale dans son ensemble, considèrent que nos dirigeants CGT sont trop complaisants envers Hollande et son gouvernement (par exemple la CGT ne s’est pas manifestée contre le pouvoir qui n’a pas revalorisé le smic au 1erjuillet).

De plus dans sa critique de l’ANI, la CGT ne se positionne pas franchement contre tous les signataires de cet accord qui va fondamentalement à l’encontre des intérêts des travailleurs et du code du travail, ce qu’aucun gouvernement depuis 1945 n’avait osé faire.

Parmi les signataires, il y a la CFDT syndicat réformiste qui s’accoquine avec Hollande et ses ministres. Dans la même veine n’oublions pas les agissements de la CFE-CGC.

Nous subissons tous les jours les idées consensuelles que tous ces sociaux-démocrates essaient de nous imposer.

Ici à Vendôme, petite ville de 18000 habitants avec un bassin d’emplois composé d’activités très diversifiées : usines métallurgiques, agro-alimentaire, santé, aide à la personne etc… et un artisanat important et varié, nous commençons à voir des salariés qui pâtissent des effets de l’ANI et de cette idéologie désespérante que nous propose le gouvernement actuel.

 

Les salariés des petites entreprises, ceux qui vivent l’exploitation capitaliste la plus sauvage, nous les voyons régulièrement à l’union locale. Souvent, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive, ils sont les oubliés de la CGT. Notre union locale en a conscience, et dès qu’elle le peut, elle essaie de les faire bouger, notamment lors de campagnes nationales comme les prud’hommes ou les élections au TPE et contre l’ANI en ce moment.

Souvent, nous obtenons les meilleurs résultats du département.

 

Depuis quelques années, nous avons délaissé nos principes essentiels.

Nous avons oublié la lutte de classe, la grève générale, l’unité des travailleurs en tant que citoyens exploités par les mêmes dirigeants. Nous appelons de toutes nos forces la confédération à revenir à ses fondamentaux.

La division des travailleurs est alimentée par des notions comme « interprofessionnelle », « unité » avec les autres syndicats, alors que chaque salarié est d’abord un individu exploité, ayant les mêmes intérêts de classe que son voisin syndiqué ou non.

Quand un smicard lutte pour son pouvoir d’achat ou sa retraite tous les smicards luttent pour la même revendication qu’il soit de la métallurgie ou de l’agro-alimentaire du public ou du privé.

 

La CE a pris acte de la journée d’action du 10 septembre prochain.

 

Nos petites villes ne se prêtent pas aux mouvements catégoriels, et nous sommes satisfaits que cette journée du 10 soit enfin avec des mots d’ordres qui « causent » à tout le monde et, avec des actions non disséminées.

 

Nous sommes une « petite union locale » mais très active. Nous apportons un soutien syndical, logistique et financier aux sections des entreprises. Nous avons aussi une section interprofessionnelle avec des militants retraités très dynamique.

Depuis plus de 30 ans nous organisons notre fête du 1ermai dans le quartier le plus populaire de Vendôme, avec le côté festif nous y incorporons une haute dose de syndicalisme par le biais d’interventions publiques, de stand d’information, d’exposition des luttes vendômoises etc….

 

Notre Union locale est toujours dans la ligne de la charte d’Amiens, dans les principes d’un syndicalisme de combat de classe.

Nous considérons que le réformisme des autres syndicats et vers lequel va depuis quelques années la CGT, est une orientation de notre confédération qui nous inquiète, a plusieurs titres :

  • Elle ne va pas dans le sens d’une vraie défense des intérêts des travailleurs.

  • Elle n’aide pas à obtenir de véritables nouvelles conquêtes sociales.

  • Elle entérine l’idée que le capitalisme est la seule issue possible.

  • Elle conforte l’idée que les patrons sont et seront toujours les plus forts.

  • Elle affaiblit le syndicalisme et démoralise les salariés.

  • Elle laisse croire que le politique ne peut pas intervenir sur l’économique

  • Elle entretient l’idée de mettre au pouvoir l’extrême droite.

Les idées du front national commencent à entrer dans nos unions locales, ce qui est un frein pour l’action syndicale et source de division. Ici à Vendôme, bien qu’il s’agisse d’un phénomène marginal, nous en avons conscience.

Nous le combattons par de l’information sur l’histoire du mouvement ouvrier, par des rappels de principe fondateur de la CGT, ainsi que par l’explication critique des positions du front national.

 

Cher camarade secrétaire général, c’était une partie des réflexions débattue au sein du bureau et de la commission exécutive, et nous voulions t’en faire part.

 

Nous aimerions lire tes impressions.

 

Reçois nos salutations fraternelles et syndicales.

 

 

Pour la commission exécutive,

le secrétaire de l’Union Locale.

Mickael Drouault

 

 

 

 

 

 

 

 

Copie à : Union Départementale CGT

Union Régionale CGT

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 06:53

Lundi 7 octobre pour l'ouverture des débats sur les retraites à l'Assemblée Nationale quelques dizaines de militants CGT se sont rassemblés aux abords de l'Assemblée. La proposition initiale était de veiller nuit et jour jusqu'au 15 octobre. Hélas la mobilisation n'aura pas été suffisante. Les drapeaux des unions locales CGT de Béthune, du Havre, de Lillebonne (76), de Vendôme étaient visibles.

Les drapeaux de plusieurs syndicats d'entreprises aussi. On pouvait également reconnaitre quelques militants de l'union locale Paris 5/6 et du syndicat général du livre. Côté politique : un drapeau du PG, un militant badgé NPA, un tract du Parti maoïste et un autre d'Alternative Libertaire. Les députés du PCF ne se sont même pas déplacés pour saluer les manifestants comme le veut la tradition... Seul Marc Dolez (ex PS et ex PG) aura reçu une délégation !

Pour l'avenir, il faudrait construire un réseau d'information des structures les plus combatives dans la CGT car avec un peu de temps et de coordination il était sûrement possible de faire mieux. Il y a dorénavant tellement de déception et de colère face aux renoncements de la direction confédérale qu'il est indispensable d'envisager un tel réseau d'échanges et de construction d'actions résolues.

Nous renvoyons par ailleurs nos lecteurs et lectrices à ce que nous avons écrit concernant la nécessité de construire une gauche syndicale Cgt.

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 17:03

index-1-copie-2.jpgNous publions ci dessous un appel parti d'UL CGT du Pas de Calais qui proposait initialement de tenir une veille permanente tout le temps du débat parlementaire sur les retraites. A défaut de mobilisations plus déterminées, nous avons décidé de soutenir cette action et nous invitons les amis du blog CL-CGT à participer nombreux au rendez-vous lundi à partir de midi et plus si affinités !

 

 

Chers-(es) camarades et chers-(es) amis-(es)

 

 

Ce Lundi 7 octobre 2013, un rassemblement est organisé à partir de 12h00 sur le Pont de La Concorde, face à l’Assemblée Nationale, à l’initiative de 12 (à ce jour) Unions Locales CGT regroupées dans une union de lutte contre cette réforme complétement injuste de notre système de retraite.

 

L’Assemblée Nationale est le lieu où se votera après les débats, le projet de réforme présenté par le gouvernement, ces sessions commenceront à partir de ce lundi 7 octobre.

 

Nous avons appelé cette montée sur la capitale « opération coton tige » car il s’agit de déboucher l’oreille gauche d’une grande partie de nos députés-(es) qui n’entendent plus que de l’oreille droite, afin qu’ils-elles écoutent les propositions constructives de la CGT et nos revendications légitimes en termes d’accès à la retraite après nos vies de labeur, et l’ensemble de nos légitimes exigences revendicatives.

 

Nous sommes conscients que l’organisation d’un tel déplacement est difficile, mais nos manifestations autant en 2010 qu’en 2013 n’y ont rien fait, nous étions trop loin dans nos régions pour qu’ils-(elles) entendent… Alors qu’on nous distrait avec une guerre des chiffres autour du nombre de manifestants, 70% des travailleurs sont hostiles à cette 5ème réforme et notre jeunesse qui est notre avenir, pense déjà que la retraite sera pour elle inaccessible.

 

Chers-(es) camarades et chers-(es) amis-(es), nous ne pouvons plus rester l’arme au pied, car au nom de l’équilibre financier, chaque réforme entreprise depuis 20 ans a été de plus en plus catastrophique pour les travailleurs, alors que les multinationales ont de moins en moins contribué en payant de moins en moins d’impôts voire en n’en payant plus du tout.

 

Depuis 20 ans, le nombre d’années de cotisations augmentent, l’âge de départ augmentent, les exonérations des cotisations sociales des employeurs augmentent, et les dividendes reversés aux actionnaires augmentent...

 

Nous ne sommes ni « les pigeons » ni » les poussins » que le gouvernement écoute et pour lesquels il apporte des aides en milliards au moindre petit caquetage, par contre nous sommes les « plumés » et la « vache à lait ».

 

[Quant aux « yes-week-end », individualistes manipulés par les multinationales de la distribution et la droite revancharde, montrés dans les média comme des « superman-(women) de la Liberté, ils étaient les premiers à râler quand le Ministère de l’Education Nationale a mis en place le retour de la semaine de 4.5 jours, et à refuser l’école le samedi matin avec le prétexte que le week-end serait trop court….savent-ils au moins qu’il aura fallu attendre 1919 années pour obtenir les 1ères conventions collectives…1936 années pour obtenir la semaine de quarante heures, les deux jours de repos hebdomadaires, et les congés payés... 1945 années pour obtenir la sécurité sociale de santé et le droit à la retraite… et 1968 années pour faire reconnaître le droit syndical dans les entreprises et l’accès pour tous aux écoles supérieures ]

 

Chers-(es) camarades et chers-(es) amis-(es), nous appelons l’ensemble des travailleurs, des militants, des structures syndicales et politiques progressistes… à nous rejoindre ce lundi 7 octobre à 12h00 sur le Pont de la Concorde à Paris, pour défendre notre droit à la retraite à 60 ans et à 55 ans pour les métiers pénibles, et à une pension pleine et entière qui ne peut être inférieure à 1500 euro… pour défendre nos légitimes revendications gelées depuis des décennies… (salaires-condition de travail-emplois…) Alors si nous le valons bien, prenons en main nos vies !

 

On nous dit « augmentation des dépenses dues à une durée de vie qui s’allonge » - « compétitivité / concurrence/réduction des coûts… » mais l’argent ne manque pas dans les coffres des riches et du patronat : 80 milliards par an d’évasion fiscale (selon les banques suisses) : 35 milliards par an en exonération des cotisations sociales sur les salaires inférieures à 1.6 x le smic : 300 milliards annuels reversés en dividendes aux actionnaires, des dizaines de milliards exonérés par les niches fiscales… mais aussi dans les caisses de l’Etat qui vient de dépenser 75 milliards pour l’Armée et la Police, en avions, en drones, en missiles, en matériels de surveillance…

 

Salut fraternel

 

le 03 octobre 2013

 

Union de luttes des syndicats des Unions Locales CGT de : Auchel(62) Béthune(62) Bruay (62) Le Havre Agglo (76) Lillebonne (76) Lillers (62) Paris 5 et Paris 6 (75) Vendôme (41)… et des syndicats (dont le nombre augmente chaque jour)

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 09:02

TSL.jpgUn appel des syndicalistes libertaires pour la défense des retraites a été publié par la « Tribune syndicaliste libertaire » (animée par des militantes et militants syndicalistes libertaires lyonnais-e-s, organisé-e-s à la CGA, ou proches de cette organisation) :  tribune-syndicaliste-libertaire.over-blog.com.  

 

Cet appel en 13 points commence par rappeler (points 1 à 7) des analyses communes à toutes celles et à tous ceux qui refusent de masquer la réalité du capitalisme et le rôle joué par tous les gouvernements dans la casse des retraites. Nous ne pouvons que souscrire à ces analyses.

 

Ensuite cet appel pose (points 8 à 10) des évidences – pour nous – dans l'organisation du combat contre la casse des retraites : mobilisation la plus large possible du prolétariat dont l'objectif est de parvenir au blocage de l'économie ; refus des logiques aussi bien de compromis visant soit-disant à limiter la casse que de discours « radicaux » déconnectés des réalités de terrain ; caractère incontournable des organisations syndicales dans l'organisation de ces mobilisations de masse nécessaires.

 

Le point 11 se concentre sur les nécessités qui pèsent sur les militantes et les militants syndicalistes confrontés aux stratégies des confédérations syndicales : d'une part la mobilisation que nous voulons construire ne pourra naître que de la prise en charge de l'organisation et de l'extension de la grève par tous les travailleurs et toutes les travailleuses et dans l'unité à la base ; et que pour cela, les militantes et les militants doivent organiser une circulation horizontale de l'information.

 

Enfin le point 13 rappelle qu'une « victoire sur le terrain social reste le meilleur moyen de faire reculer fascistes, nationalistes et réactionnaires qui se nourrissent aussi bien de nos échecs que du contexte de crise ». Tout cela, nous aurions pu le signer « des deux mains » … si le point 12 n'était pas incohérent avec le reste du texte. Certes, «  une attention toute particulière à la démocratie syndicale, aux décisions collectives des grévistes, au contrôle des mandats » est la moindre des choses.

 

Mais quand les rédacteurs écrivent « Pour cela il est nécessaire de mettre à distance toute tentative d'instrumentalisation politique par des avant-gardes autoproclamées, par quiconque souhaite faire du mouvement syndical un marche pied pour les élections ». Bien que toute forme de récupération politique doit être combattue, nous ne pouvons pas éviter de lire autre chose dans cette petite phrase. Nos camarades retombent dans les vieux démons anarchistes de suspicion envers celles et ceux qui pensent différemment, et mettre des gardes-fous pour rester dans l'entre-soi…et au passage oublient ce qu'ils/elles affirmaient plus haut : la nécessité de construire les conditions de « la mobilisation la plus large » contre la casse des retraites.

Bien que nous soyons convaincus que les syndicalistes libertaires aient un rôle à jouer en particulier dans le combat contre toutes les tentatives d'instrumentalisation politique des mouvements sociaux, à elles et à eux seuls, à nous seuls nous serons incapables de construire la mobilisation nécessaire pour faire échec au nouveau projet de casse des retraites.

Pour le dire autrement : une grande partie des militants et militantes syndicalistes de la Cgt soit votent aux élections pour des partis de gauche et d'extrême gauche, soit en font partie. Mais une grande partie d'entre eux et elles souhaitent maintenir une indépendance de leurs luttes. Sans eux et elles, nous ne pourrons pas élever le rapport de force. S'il y a débat à avoir avec eux et elles, c'est d'approfondir les contradictions qui se jouent entre leurs engagements de lutte et démocratiques sur le terrain et leur transposition caricaturale dans des partis de gestion institutionnelle d'une transformation sociale.

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 17:24

lepaon-ayrault.jpgUne intervention de Thierry Lepaon le mardi 10 septembre sur france info, relayée le Nouvel Observateur a de quoi inquiéter celles et ceux qui s'acharnent à construire une mobilisation gagnante contre la réforme des retraites d'Hollande.

 "Cette réforme constitue un progrès notamment sur la pénibilité et la prise en compte des années d'étude mais nous voulons améliorer le projet de loi qui sera présenté le 18 septembre en conseil des ministres et examiné à partir du 7 octobre au Parlement"

Car on ne combat pas de la même manière une bonne loi insuffisante et une mauvaise loi même habillée de concessions. Plusieurs structures fédérales et départementales CGT ont clairement pris position pour le retrait du projet de loi. Elles ont raison car cette réforme ne peut être "améliorée" mais doit être enterrée !

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 17:03

filpac-cgt-copie-1.jpg

Nous reproduisons ci-dessous le début (voir ici en pdf)  du tract de la Filpac-Cgt sur l'après 10 septembre.

En exigeant le retrait pur et simple du projet de loi qui détricote un peu plus le droit à la retraite, la Filpac affiche une position radicale dont nous nous réjouissons. Néanmoins pour que notre joie soit entière faudrait-il que les actes soient en accord avec l'objectif. En effet, es militants parisiens du SGLCE se souviennent qu'en 2010 contre la réforme Sarkozy, ils furent convoqués à la Fédération pour qu'ils cessent les journées de grève de 24h qui accompagnaient chaque journée de mobilisation. Et malheureusement en 2013, en absence de mouvement de grève dans la profession pour le 10 septembre, chacun peut mesurer que la combativité réelle de la direction fédérale est très en dessous de l'objectif "retrait du projet de loi". Reste à savoir ce que voudront, ou pas, faire les syndiqués lors de la prochaine échéance ?

 

 

C’était décidé par avance : médias et gouvernement avaient décrété qu’il n’y aurait personne dans la rue le 10 septembre. Et pourtant ! Ce premier rendez-vous de rentrée montre tout autre chose que la résignation escomptée ! Et maintenant ? On va aux champignons, en attendant que Hollande, entre deux guerres, continue la sale besogne de Sarkozy ? Non ! Ce projet de loi anti-retraite doit être retiré. Contre le patronat qui exige une baisse du coût du travail, revendiquons une hausse générale des salaires, des pensions et des prestations sociales ! L’argent ? Celui de l’évasion fiscale y pourvoira  (il fuit par valises entières pleines billets, selon les Douanes). Celui des surprofits des banques et des seigneurs du CAC 40 aussi. Après le 10, le combat continue.

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