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  • : Communistes Libertaires de la CGT
  • : Les communistes libertaires sont un des courants fondateurs de la Cgt, sur une base anticapitaliste et révolutionnaire. Nous entendons renouveler ce combat, en intégrant les évolutions de la société d'aujourd'hui.
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QUI SOMMES NOUS ?

Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. 

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical. 

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir. 

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt. 

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire. 

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat. 

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre. 

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable. 

C'est pourquoi nous n'entendons pas oeuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social. 

Pour tout contact avec les communistes libertaires de la CGT : 

          communisteslibertairescgt@gmail.com

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 15:39

Nous publions ci-joint une déclaration du Syndicat des Cheminots de Chartres plutôt sévère avec les fameux amendements du député Chassaigne (PCF) sur la réforme ferroviaire :

 

Monsieur le député et Président du groupe GDR à l’Assemblée nationale,
Le 19 juin dernier, se sont terminés trois jours de débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi
« portant réforme ferroviaire » auxquels vous avez participé. Le 24 juin, le projet de loi a été adopté
(après engagement de la procédure accélérée) et est actuellement débattu au Sénat.
Monsieur le député, vous n’êtes pas sans savoir que les cheminots ont fait jusqu’à 14 jours de grève
pour s’opposer à cette réforme et pour que voie le jour un autre avenir pour l’une des dernières
grandes entreprises nationales 100 % publiques amenée à disparaître : la SNCF.
Vous vous autorisez à penser pour les grévistes aussi bien dans l’Assemblée nationale que dans les
médias (par exemple dans l’émission « Bourdin Direct » du 19 juin dernier), ce qui mérite, à la vue
de vos différentes interventions qui ont choqué et qui choquent encore les cheminots qui étaient en
grève, une petite mise au point et quelques éclaircissements sur notre position et nos revendications.
Sachez, Monsieur le député, que les cheminots sont fiers de leur combat et qu’ils sont très lucides
sur ce projet de loi qui vient d’être adopté ; même amendé, il ne correspond en rien à ce que nous
portons et continuerons de porter. Monsieur le député, appeler clairement les cheminots à cesser la
grève en direct chez « Bourdin » notamment n’est pas tolérable et nous tenions à vous rappeler que
si vous aviez réellement été un représentant des travailleurs en grève, c’eût été une trahison.
Voici donc quelques explications et précisions.
~
Tout le monde s’accorde pour réunifier la roue et le rail ; il n’aurait donc pas été porteur pour le
gouvernement d’affirmer le contraire ; et pourtant, il s’agit d’un véritable mensonge d’État, car le
contenu du projet propose l’éclatement de la SNCF.
Page 1 sur 3
Comme nous le disons depuis des mois, la SNCF appartient à la Nation et de ce fait, chaque citoyen
du pays en est « copropriétaire ». Mais qu’en pensent-ils réellement ? Monsieur le député, la
majorité et le gouvernement n’ont eu aucun mandat pour faire une telle réforme qui déposséderait
la population de son bien commun et ce n’est pas la dernière élection européenne où seulement 6,5 %
du corps électoral a renouvelé sa confiance au parti gouvernemental qui leur donne plus de
légitimité. Mais qui d’autres que nous pour leur rappeler ?
Imaginez, en plus, ce que peuvent penser les camarades grévistes en apprenant que le jour du vote
de l’article 1er de ce projet de loi, il n’y avait dans l’Hémicycle que 33 votants : 27 pour, 5 contre et
une abstention – la vôtre que vous revendiquez publiquement – ! 33 votants sur 577 députés (6 %),
sans aucun mandat, pour décider de l’avenir du bien de 60 millions de citoyens et de l’avenir de
160 000 cheminots, quelle belle démocratie !
L’ironie du sort est de voir disparaître la Société Nationale des Chemins de fer Français – ce que
propose le projet de loi – acquis du Front Populaire en 1936, sous un gouvernement « socialiste ».
La promulgation d’une telle loi – même amendée – serait un acte de forfaiture et de trahison
populaire.
~
Depuis presque deux ans, notre fédération CGT des cheminots a travaillé et mis sur la place
publique une proposition alternative pour développer un véritable service public de transport
ferroviaire de marchandises et de voyageurs au sein d’une seule entreprise : la SNCF.
Sachez, Monsieur le député, qu’en plus d’avoir l’avantage de la simplicité – contrairement à l’usine
à gaz que le gouvernement vous impose d’adopter – notre proposition respecte les exigences en
vigueur de Bruxelles. Il suffit de transférer les fonctions essentielles (répartition des sillons et
validation du plan général de transport ferroviaire, détermination de la tarification d’utilisation des
infrastructures, détermination et recouvrement des redevances) actuellement réalisées par RFF à la
DGITM, service du ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie. Le reste de
RFF (conception du plan de transport, gestion des circulations, entretien et développement du
réseau) peut ensuite être réintégré dans la SNCF.
La proposition CGT « la voie du service public » répond aussi à d’autres préoccupations majeures
comme la question du financement – contrairement au projet gouvernemental – la structuration en
proximité pour une mutualisation des moyens humains et matériels, et de la question des conditions
sociales pour les cheminots. Comme tout le monde le sait, de par son monopole historique, la SNCF
a construit une réglementation garantissant ainsi la sécurité des circulations et les conditions de
travail de son personnel ; alors pourquoi les nouveaux entrants ne s’acquitteraient-ils pas des
réglementations déjà en vigueur à la SNCF ?
Toutes ces propositions ont participé à l’élaboration de la plateforme unitaire CGT-UNSA-SUD,
socle revendicatif des cheminots qui étaient en grève. Le syndicat CGT des cheminots de Chartres
avec l’ensemble des grévistes exigeait – et continue d’exiger – la réécriture totale du projet de loi.
~
Voilà, Monsieur le député, pourquoi nous étions en grève ! Croyez-vous vraiment que les quelques
amendements qui ont été adoptés – certains durcissent même le projet – peuvent nous satisfaire ? Et
Page 2 sur 3
comme vous le déclariez devant les caméras : « si vous aviez été gréviste », vous vous seriez
exprimé et auriez voté en votre âme et conscience, comme tout un chacun, dans les assemblées
générales pour lesquelles, à Chartres, nous étions plus nombreux que les députés sans mandat
pendant 3 jours de débats à l’Assemblée nationale.
Mensonge d’État, forfaiture, trahison populaire, il y a des moments historiques, Monsieur le député,
où il faut choisir clairement son camp ; les cheminots dans la grève l’ont fait, mais il semblerait
qu’ils aient été bien seuls... Monsieur le député, sachez pour finir, que le combat des cheminots – et
nous sommes entièrement déterminés à le continuer – aura au moins permis un éclaircissement
politique qui aura des répercussions incalculables sur le long terme et votre position “douteuse” – à
moins que vous portiez les amendements de l’UNSA qui n’appelait pas à la grève – y contribue
clairement.
En attendant une réponse de votre part, veuillez recevoir, Monsieur le député et Président du groupe
Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée nationale, nos salutations respectueuses.
Bertrand CLAVELIER
Secrétaire Général du
syndicat CGT des
cheminots de Chartres

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 22:33

Nous publions ci-joint une déclaration commune des fédérations cheminotes CGT et SUD contre la tentative de récupération de la grève par l'extrême droite :

 

NOS LUTTES NE SONT PAS RÉCUPÈRABLES !
La CGT, FSU et Solidaires, avec des organisations de jeunesse, ont lancé une campagne commune depuis le 29 janvier dernier, pour combattre les idées d’extrême droite.
Il est de la responsabilité du syndicalisme de mettre les salariés en garde contre l’imposture sociale du FN. Il est de la responsabilité du syndicalisme de combattre la stratégie de ceux qui cultivent le rejet de l’autre et la division des salariés, pour mieux cacher leur incapacité à tracer des perspectives d’avenir et de justice sociale.
Lors du mouvement de grève des cheminot-e-s du mois de juin pour la défense du service public et contre la casse de la SNCF, l’extrême droite a donné une nouvelle illustration de sa stratégie démagogique du double discours… selon à qui elle s’adresse.
En direction des usagers, via le journal « Présent » notamment, l’extrême droite dénonçait la « prise d’otages » que constituait cette grève.
En direction des cheminot-e-s, le FN a d’abord condamné, dans un même élan, la réforme et les syndicats… avant qu’un de ses responsables tente de dire qu’il comprenait les grévistes et leurs organisations.
D’autres groupes d’extrême-droite ont tenté, notamment sur Internet, de se réapproprier le mouvement des cheminot-e-s, utilisant des interviews ou des images de salarié-e-s en lutte.
Cette manipulation montre que l’extrême-droite recherche un alibi « social » à ses manoeuvres démagogiques et dangereuses. Nous ne l’acceptons pas.
Nous réaffirmons que le programme du FN et les idées d’extrême droite sont opposés aux intérêts des salarié-e-s ! Aux antipodes d’une société solidaire, le projet du FN aboutit à aggraver la concurrence, à plus de dumping social et fiscal, à l’exacerbation des tensions xénophobes et nationalistes.
L’extrême droite se présente comme « antisystème », en défense du peuple, des « laissés pour compte » de la crise, mais le projet politique qu’elle incarne est d’abord celui d’un nationalisme exacerbé qui ne remet en cause ni le capitalisme, ni le libéralisme, ni la course au profit, ni la concentration des richesses dans les mains d’une minorité.
Lutter contre les offensives patronales, contre la casse des acquis sociaux et pour des services publics de qualité, c’est aussi lutter contre l'extrême droite. Fédérations syndicales de cheminots CGT – SUD-Rail
L’extrême droite prospère sur le terrain de la désespérance sociale et des promesses non tenues. Sa progression n’est pourtant pas inéluctable.
Paris, le 10 juillet 2014

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 20:59

images-copie-10Nous publions ici un petit entretien avec un camarade libertaire Cgt Cheminots de Nantes autour de ses impressions quant au mouvement de grève qu'il a mené avec ses collègues et camarades.

 

1) Le dépôt de Nantes a été en grève combien de temps ? Combien de cheminots ont-ils/elles participé à la grève en moyenne sur combien de cheminots totaux ?

Comme souvent , c'est au matériel que la mobilisation a presque été la plus forte, avec notamment 67,5% de grévistes au collège exécution le 1er jour. Le dépôt a été en grève durant tout le conflit. A la fin, nous n'étions plus que 20% environ, tous collèges confondus en grève !

2) Quelle a été l’implication des diverses catégories de salariés (exécution, agents de conduite, etc…) dans les assemblées générales ?

L'exécution a été très majoritaire. Difficile d'évaluer quel type de catégorie était le plus présent

3) En dehors des interventions sur le projet de loi ferroviaire, y a-t-il eu d’autres interventions plus générales (sur le gouvernement, sa politique) ?

Oui, sur la politique d'austérité du gouvernement et la dégradation des conditions de travail et sociales...etc

4) Etaient-ce toujours les mêmes militants à s’exprimer ou la parole a-t-elle pu se démocratiser ?

Non ça tournait selon ceux qui voulaient prendre la parole.

5) Quelles actions ont été mises en œuvre ?

Création de banderole et achats de peinture. Action au siège départemental du PS avec peinture au sol et affichage. Action à la préfecture avec banderoles et peinture. Une autre action au conseil régional et pour finir, la plus sympathique, a été l'invitation des intermittents à venir sur l'éléphant « Babar » à Nantes où nous avons conjointement déployé des banderoles.

6) De quelle manière les unions interprofessionnelles CGT et Solidaires ont-elles été présentes pendant la grève ? Quelles initiatives ont-elles pris pour populariser la grève en direction des usagers ?

Des distributions de tracts ont été faites envers les usagers.

7) Comment l’unité syndicale CGT/Sud Rail a-t-elle été perçue et vécue par les cheminots ? Y-a-til eu des moments de divergences et comment cela s’est-il géré?

Très bien. L'unité a été bien perçue et ça été la force de ce conflit!!

8) Un comité de grève a-t-il été envisagé ? Une coordination régionale, nationale des comités de grève ?

Pas à ma connaissance.

9) Comment les cheminots Cgt ont-ils/elles perçu les déclarations de Thierry Lepaon ? Celles de la fédération cheminots CGT ?

Rien n'a été abordé à propos de la conf' à ma connaissance.

10) Quels ont été les débats lors du vote de la reprise du travail ? Comment les amendements déposés par les députés PCF à l’assemblée nationale ont-ils été perçu par les cheminots en grève ?

Au dernier jour de grève, 120 à peu près votait la reprises et une vingtaine votait la reconduction. Il y avait beaucoup d'amertume et personne ne s'est attardé sur ces amendements qui ne représentent pas grand chose. D'ailleurs, ces amendements étaient connus avant le conflit.

11) Quelles suites sont envisagées ? Quel est le moral des cheminots ? Quelles leçons tires-tu de cette grève ?

Le moral n'est pas très haut bien entendu mais maintenant chacun espère que ce conflit pèsera dans les mois à venir sur les négociations de la convention collective du ferroviaire.

12) As-tu autres choses à rajouter ?

La Cfdt en a pris pour son grade lors des AG à cause de ses propos durs envers les grévistes et CGT/SUD-rail.

 

Propos recueillis pour le blog des communistes libertaires de la CGT.

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 11:24

cheminot-en-guerre-des-classes.jpg

Les militants et militantes communistes libertaires de la CGT livrent ci-dessous le bilan et les enseignements qu'ils et elles tirent de la grève.

Merci à tous et toutes de le diffuser: 4 pages ICI en PDF.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bilan de la grève SNCF

par les communistes libertaires de la CGT

http://communisteslibertairescgt.over-blog.net/ 

 

La grève a été diversement suivie, en fonction des catégories de salariés, mais elle a atteint pour un mouvement reconductible professionnel un haut niveau de participation, compte-tenu qu’elle n’avait été appelée que par la CGT, SUD et FO-First, et qu’au bout de 3 jours, CFDT et UNSA brandissaient des victoires arrachées auprès du ministère des transports. Notons que si l'UNSA avait déposé un préavis et s'est joint à la grève par endroits, la CFDT a dès le début condamné le mouvement, apportant son soutien aux non-grévistes et traitant les grévistes d'extrémistes. Concrètement, avec un taux de grévistes qu'on peut estimer à 25% pendant plus de 9 jours, avec des pics chez les roulants et dans les ateliers de maintenance et une forte participation des jeunes cheminots, on peut considérer que le mouvement a été profond.

 

Une stratégie confédérale qui tourne le dos à l’action des grévistes

On a pu voir la stratégie confédérale d' « action et négociation » à l’œuvre dans ce conflit. D'abord la CGT cheminots est directement allée s’asseoir à la table des négociations alors que le gouvernement avait annoncé que le projet de loi ne bougerait pas dans les grandes lignes (nouveau découpage de la SNCF et remise à plat de la convention collective). Le soir, le secrétaire général de la CGT cheminots, G. Garrel, annonçait « ce texte est largement enrichi […] c’est un point positif» laissant la poursuite de la grève entre les mains des cheminots… mais déstabilisant au passage les bases syndicales qui ne savaient plus sur quel pied danser. Le tir a été corrigé en interne et la grève était largement reconduite le lendemain. A partir de là, c'est Lepaon lui-même qui rentre dans la bataille, cosignant une lettre ouverte à Hollande avec Garrel et estimant publiquement « on peut sortir de la crise ce week-end », alors même que le gouvernement envoyait un tir de barrage anti-grève avec l'argument du bac et où la grève connaissait son premier week-end, après lequel les reconduites peuvent se compliquer. Peine perdue, le gouvernement était déterminé à mener son projet antisocial, comme d'habitude, il serait temps que la CGT s'en rende compte et appuie plus fortement l'action des salariés. Au final, ce sera le PCF qui sifflera la fin de la grève en faisant accepter au parlement un amendement qui ne change rien au fond du problème et sera rejeté, comme les autres, par la CGT et SUD, mais sera par contre largement repris par les chiens de garde médiatique. Et malheureusement repris le jeudi  18 juin dans plusieurs dépôts par certains militants Cgt Cheminots afin d’encourager la reprise du travail, dans la pure tradition d’inféodation du syndicat à l’action parlementaire.

Pour revenir à la stratégie confédérale, il s'agissait bien pour la confédé non pas de construire un mouvement de grève jusqu'à l'aboutissement des revendications, mais plutôt de mettre un coup de pression par quelques jours de grève, afin d'obtenir des amendements, qu'elle aurait voulu significatifs, au projet de loi, démontrant ainsi qu'elle faisait mieux que l'UNSA (passé récemment 2e syndicat à la SNCF devant SUD) qui négocie à froid.

 

Isoler UNSA/CFDT des non-grévistes

Questions en suspens : les grévistes organisaient-ils de réelles tournées auprès des autres salariés non-grévistes ou une fois votée la grève s’en retournaient-ils chez eux pour la plupart ? Les piquets de grève étaient-ils présents (dans les gros dépôts ?) et les petits ?

Ces questions soulèvent le rapport des grévistes aux non-grévistes. De toute évidence, il faut se prémunir des réactions naturelles et légitimes à vouloir incriminer celles et ceux qui ne se sont pas mis en grève. Pour autant, il importe pour les syndicalistes de classe de faire la distinction entre ce que portent auprès des cheminots l’UNSA et la CFDT d’une part et les interrogations et doutes des cheminots qui n’ont pas rejoint le mouvement de grève. Et cela afin de conforter dans l’avenir un rapport de force plus important au sein de la SNCF en gagnant aux combats syndicaux celles et ceux qui vont  se rendre compte de la nocivité de la loi ferroviaire. Bref, que les grévistes ne s’isolent pas après la grève mais continuent bien de porter parmi leurs collègues tous les combats quotidiens contre les directions et les petits chefs managers.

 

Quelle démocratie dans la lutte ?

Il faut souligner l’unité syndicale Cgt/Sud Rail qui a permis aux cheminots que la lutte puisse durer et se développer, faire apparaître un  camp syndical à la Sncf clairement opposé à la fois à la direction et aux autres organisations syndicales. Les assemblées générales ont du coup étaient avant tout des instances de validations des décisions prises en AG syndicales (souvent organisées juste avant les AG de grévistes) et de motivations des grévistes, notamment avec parfois des interventions de salariés d'autres entreprises. L'enjeu principal de ces AG était du coup la participation des grévistes, qui s'est malheureusement étiolée, certes lentement, au cours de la grève.

On ne peut que constater l’absence de comités de grève qui, sans se substituer aux organisations syndicales, ont permis par le passé d’enraciner le mouvement, d’approfondir les enjeux revendicatifs posés, de se prémunir de tentatives de division émanant d’une quelconque direction syndicale nationale ou de manœuvres politiciennes comme on a pu le constater dans ce dernier cas avec les fameux/fumeux amendements du Pcf à l’assemblée.

 

Une popularisation des raisons de la grève bien timide

Une des limites principales à une possible victoire de la grève aura été, outre le déchaînement médiatique, patronal et gouvernemental ainsi que l’instrumentalisation parlementaire de la part du PCF, la non-capacité à populariser les raisons de la grève en direction des usagers, et pour chacune des fédés syndicales une réelle difficulté à avoir construit au préalable un plan de bataille sur le plan de la solidarité interprofessionnelle dans la confédération Cgt comme d’ailleurs dans l’union syndicale Solidaires. De fait, les deux fédés ne s'attendaient pas à ce que les cheminots partent sur le découpage, mais plutôt sur la négociation de la convention collective.

Quelques timides rassemblements de soutien organisés dans quelques villes et sur Paris ont été malheureusement bien trop tardifs pour enrayer la tendance à l’isolement et donner un possible nouveau souffle aux doutes et fatigues d’une partie des cheminots en reconductible, comme du reste cela se pose dans n’importe quel mouvement reconductible de cet ampleur.

Cela est à souligner car les grévistes ne se retrouvaient pas porter par un mouvement d’ensemble contre un projet gouvernemental (1995, 2003). On pourrait tenter une analogie avec 2007 mais les raisons de la grève à cette époque-là ne mêlaient que la défense du régime des retraites des cheminots. Et en 2010, la tentative de prendre le relais des raffineurs en grève n’avait pas pris.

Mais sur le fond, on ne peut que constater les reculs en termes de stratégie  à mettre en œuvre dans un contexte défavorable pour les luttes tant les classes possédantes et leurs laquais gouvernementaux font et feront tout pour casser n’importe quel mouvement social qui serait une épine dans le pied de la déréglementation généralisé des droits sociaux et biens collectifs. Ces reculs sont à rechercher aussi dans la culture très autocentrée du syndicalisme à la SNCF, culture syndicale du bastion fort avec ses aspects positifs (culture de fierté des métiers, de la lutte, etc…) et ses aspects négatifs (vision corporatiste avec l’impossibilité à concevoir à une échelle de masse une popularisation de la grève hors de l’entreprise).

 

 

 Des libertaires à la CGT ?

 Ce blog est l’outil d’expression de communistes libertaires qui militent à la CGT, où ils défendent une perspective de renouveau du syndicalisme révolutionnaire, mouvement fondateur de notre confédération, et l’unification d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale.

Nous combattons l'orientation confédérale actuelle de la CGT et agissons pour qu'une alternative à cette orientation émerge. Nous ne nous revendiquons d’aucune tendance ou fraction formalisée au sein du mouvement syndical.

Pour autant, le tournant pris par notre confédération ces dernières années vers un syndicalisme d’accompagnement, voire de cogestion, nous incite à constituer un front syndical commun avec tous et toutes celles qui se réclament et pratiquent la lutte de classe, professionnelle et interprofessionnelle, autour des revendications et la lutte pour les faire aboutir.

Attachés à la démocratie syndicale et au fédéralisme qui restent de mise au sein de la Cgt, respectueux du mandat donné par les adhérents et adhérentes des structures auxquelles ils et elles participent, les communistes libertaires relèvent d’un courant fondateur et constituant de la Cgt.

Les syndicats, forme première d’organisation d’une résistance ouvrière, ont un caractère double et contradictoire.

Organisations de masse ayant vocation à regrouper tous les exploités autour de leurs revendications immédiates, elles restent soumises à la domination politique d’un patronat qui les pousse à une plus grande intégration à l’appareil d’Etat.

Dans cette bataille qui n’est pas qu’idéologique, nous ne partageons pas l’idée qu’il y aurait de mauvaises directions corrompues face à une base adhérente dont la « pureté » n’égalerait que la volonté d’en découdre.

Bien au contraire, il existe à tous les niveaux de nos organisations une contradiction entre un syndicalisme de classe dont l’objectif est de mettre fin à l’exploitation capitaliste et un syndicalisme d’accompagnement dont la finalité réside dans l’adaptation du monde ouvrier qui produit les richesses à l’économie de marché globalisée qu’on voudrait faire paraître indépassable.

C'est pourquoi nous n'entendons pas œuvrer en simple opposition à nos directions actuelles mais en alternative à celles-ci, pour l'unité du mouvement social.

 

 

Pour rejoindre les communistes libertaires de la Cgt : communisteslibertairescgt@gmail.com

 

Ce blog est animé depuis 2011 par des militants et militantes syndicalistes Cgt,

de sensibilité communiste libertaire. Il souhaite contribuer à la reconstruction d'un syndicalisme de lutte de classe, de masse et démocratique dans la Cgt qui passe par une alternative unitaire de tous les militant-e-s anticapitalistes de la Cgt.

Résolument pour l'unification du syndicalisme de luttes de classe,

nous sommes pour l'unité d'action. 

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 22:39

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 19:06

logo-FSCNous relayons ci-dessous l'analyse des camarades du FSC sur la fin de conflit à la SNCF et en particulier ce qui se joue dans la fédé cheminots Cgt et plus largement dans notre confédération.

 

Cheminots : Dissipons l'enfumage!

Publié le 23 juin 2014 par FSC

Avant même la fin du conflit des cheminots* une campagne médiatique se développe pour accréditer l'idée que la grève aurait été fortement impopulaire et que la CGT pour avoir soutenu ce mouvement et celui des intermittents sortirait perdante.

 

Tandis que Pepy, le gouvernement et la CFDT sortiraient gagnants.

Il s'agit là d'une entreprise d'intoxication dont le sondage du Parisien est un instrument.

 

Comment par exemple la CFDT et ses dirigeants qui se sont révélés encore plus brutalement qu'auparavant comme les porte-voix du MEDEF et de l'exécutif, qui ont osé reprendre les accusations de droite de « prise en otage des usagers » pourraient sortir renforcés suite à ce comportement auprès des salariés ? Quand on sait que leurs comportements antérieurs ont provoqué la quasi disparition de leur influence à la SNCF !

 

Comment par exemple prétendre que l'exécutif sort renforcé de cette confrontation en avançant l'idée que les français seraient d'accord avec les réformes alors que par 2 fois il vient d'être sévèrement sanctionné par les classes populaires, précisément pour sa politique ?

 

En réalité il s'agit d'une campagne afin de peser sur le débat interne à la CGT pour accréditer l'idée qu'une attitude de lutte résolue contre le pouvoir socialiste, contre les entreprises de démantèlement des services publics sous la férule de l'Union européenne serait préjudiciable à la CGT.

 

Car pour ce qui concerne la Cgt il y a bien eu d'un côté des bases combatives, une fédération pleinement engagée dans le combat pour empêcher l'adoption d'une loi de liquidation du service public du rail en faveur des intérêts privés au moyen de l'ouverture à la concurrence.

 

Et de l'autre une tentative d'enfumage aux moyens d'amendements pour donner le sentiment d'une prise en compte de revendications des cheminots, MAIS cela sur la base d'une acceptation de la réforme.

 

Une tentative d'enfumage dans laquelle le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon a bel et bien été pleinement engagé.

 

L'action courageuse des cheminots constitue un premier et important moment de l'affrontement de classe avec la politique du gouvernement socialiste et les objectifs de l'Union européenne.

 

Elle constitue un exemple pour tous les travailleurs de la voie dans laquelle il convient de s'engager.

 

Et c'est la peur de cet engagement dans le TOUS ENSEMBLE dans lequel la CGT jouerait un rôle moteur qui explique ces campagnes mensongères contre les grévistes et contre la CGT.

 

Ne nous laissons donc pas impressionner par ces campagnes et comme y appelle  le congrès de l'union départementale des Hauts de Seine, tenu en plein conflit des cheminots « préparons la confrontation sociale » pour bloquer les contre-réformes du pouvoir, !

 

Et, les millions d'usagers qui au quotidien subissent les effets pénalisant des dysfonctionnements d'une entreprise qu'on prive des moyens nécessaires, auront la lucidité de ne pas se laisser prendre dans le piège visant à discréditer les cheminots qui se sont levé pour défendre le service public contre des dirigeants qui de fait sont les saboteurs de l'entreprise.

 

Le Front Syndical de Classe

23 juin 2014

___________________________

* une puissante réplique est prévue sur l'Ile de France pour le mardi 24 juin au moment où les députés s'apprêteront à voter la loi.

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 00:43

Nous reproduisons ci-dessous  et ICI en PDF la déclaration unitaire CGT/SUD Rail du jeudi 19 juin au soir.

Il va s'en dire que les grandes manoeuvres avaient déjà débuté ce week-end par la voix de notre secrétaire général Lepaon. On a pu vérifier les développements politico-syndicaux à tous les étages, du groupe parlementaire Front de gauche à une partie des échelons intermédiaires de la Cgt-cheminots au grand dam d'une autre partie... de la Cgt-Cheminots!

Unknown

Fédérations syndicales de cheminots CGT – SUD-Rail

Un combat exemplaire et des Assemblées Générales déterminées et lucides
Le Gouvernement optant pour le passage en force a lancé la patate chaude aux parlementaires. Les députés (bien peu nombreux, les autres seraient-ils en grève ?) étudient donc les amendements des différents groupes parlementaires, sous la pression des cheminots en grève. Cette procédure parlementaire à l’Assemblée Nationale doit être suspendue dans la nuit du 19 au 20 juin et se concrétiser par un vote solennel sur les amendements.
Alors que les amendements continuent d’être discutés au Parlement, force est de constater que le travail en séance n’a pas permis d’améliorer le texte initial. Le peu de propositions d’amendements qui aurait pu renforcer un tant soit peu le caractère intégré de notre entreprise est détricoté ou tout simplement retoqué.
Ce qui confirme bien l’ambition du Gouvernement, de sa majorité Gouvernementale au Parlement de mettre à mal le dernier grand service public national de notre pays.
D’ailleurs, le rapporteur de cette loi, Gilles SAVARY, ne parle plus d’EPIC mais de filiales, quand il évoque « SNCF Réseau » et « SNCF Mobilité ». Il ne parle plus de Groupe public ferroviaire, mais de Holding. Le projet Pépy de démantèlement du service public ferroviaire serait-il donc avalisé ?
Alors NON, les Fédérations CGT et SUD-Rail ne partagent pas plus ces amendements aujourd’hui qu’avant la grève !
Ne négligeons pas l’appui essentiel que représentent pour le Gouvernement et la direction de la SNCF, les accords dits de modernisation signés par l’UNSA et la CFDT.
Au moment où les députés s’apprêtent à voter une loi qui accélérerait les suppressions de lignes, de trains, de gares, de guichets, la baisse de la sécurité, engendrerait l’explosion des tarifs, les cheminots ont raison de maintenir la pression.
Aujourd’hui, les cheminots, avec les intermittents du spectacle, les salariés d’autres professions se sont mobilisés largement. Dans tout le pays, des manifestations importantes ont rassemblé les cheminots, les salariés en lutte : ils étaient près de 7000 à Paris, 1000 à Toulouse, 700 à Marseille pour l’intérêt général, le service public SNCF.
CE COMBAT EST JUSTE, UTILE ET IL EST LOIN D’ETRE TERMINE !
Le fait que la droite s’apprête à voter cette loi démontre bien que c’est l’Entreprise de service public SNCF, le statut des salariés qui sont au bout du fusil avec comme seule volonté : la concurrence sauvage sur les rails !
Cette grève est légitime. L’esprit de responsabilité des cheminots devrait engager certains sur la voie de l’humilité, voire de la discrétion, d’autant qu’aucun amendement ne répond aux exigences et revendications portées dans ce conflit ! Aujourd’hui, plusieurs Assemblées Générales ont décidé de suspendre le mouvement dans un état d’esprit offensif. Pour tous, le même message : le combat n’est pas terminé.
Depuis le 10 juin au soir, les cheminots à l’appel de la CGT et de SUD-Rail pour obtenir une autre réforme du ferroviaire.
Au 9ème jour, les suites ou non du mouvement appartiennent à ceux qui sont les moteurs de cette mobilisation exemplaire.
Les Fédérations CGT et SUD-Rail appellent à maintenir l’unité des cheminots dans les décisions qui seront prises dans les Assemblées Générales, cohésion qu’il nous faut garder face aux tenants du libéralisme et ceux qui l’accompagnent.
Paris, le 19 juin 2014 à 19h30

Montparnasse 17 juin 2014

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:51

Nous relayons ci-dessous l'analyse de la Cgt Cheminots de Saint Pierre des Corps (dépôt de Tours) à propos des soit disantes avancées obtenues par l'UNSA et la CFDT fin de semaine dernière et qui les motivent à demander aux cheminots de stopper la grève. Ca vaut le détour, à tel point qu'ici et là des syndiqués CFDT déchirent leurs cartes comme à Reims en début de semaine (il serait plus que temps non, depuis 1995, 2003, 2010...?).

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 13:37

poissons-copie-1.jpgNous relayons ci-dessous et ICI l'appel à manifester demain des unions régionales d'Ile de France de la Cgt, de FO et Solidaires en soutien à la luttes des cheminots.

Pour l'UD Cgt de paris, les camarades travaillent à une jonction des luttes avec celles des chômeurs et intermittents contre l'agrément de la nouvelle convention d'assurance chômage.

ICI en téléchargement l'appel de l'UD CGT de Paris!

D'autre part, certaines professions seront aussi en lutte ce jeudi à Paris: petite enfance, psychologues, pôle emploi...

Nous invitons toutes les équipes syndicales de ces secteurs et d'autres qui auraient programmé une action revendicative ce jour là à opérer une jonction dans la rue.

 

   

COMMUNIQUE DES UNIONS REGIONALES ILE DE France CGT – FO - SOLIDAIRES

 

Les cheminots sont massivement mobilisés dans l’unité contre un projet de réforme qui menace gravement l’avenir du service public ferroviaire.

Malgré une demande forte de véritables négociations, le gouvernement veut passer en force son projet à l’Assemblée Nationale : c’est du mépris, c’est inacceptable !

Il faut écouter les cheminots et leurs organisations syndicales qui proposent une réforme qui renforce et améliore le service public ferroviaire.

Il faut rompre avec les politiques d’austérité qui aggravent chômage et précarité.

La lutte des cheminots est une lutte d’intérêt général, de même que toutes celles qui se développent dans le pays et qui conduisent à la réaction interprofessionnelle des URIF CGT, FO et SOLIDAIRES démontrant ainsi leur engagement solidaire à la lutte des cheminots.

Tous ensemble, JEUDI 19 JUIN A 11H30

MANIFESTATION UNITAIRE  - MONTPARNASSE (place du 18 juin) vers INVALIDES

 

Montreuil, le 18 juin 2014

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 01:44

Demain débute l’examen du projet de loi à l’assemblée nationale. Comme aujourd’hui et les jours précédents, les assemblées générales ont prévu des actions diverses dans les sites ferroviaires et dans les villes.

A Paris, un rassemblement est organisé aux Invalides à 400 mètres de l’assemblée, à 10h30.

Maintenons nos assemblées générales quotidiennes et faisons en sorte que le maximum de grévistes y participent. C'est une garantie pour la démocratie de notre grève et pour déjouer les tentatives de division. 

Dans de nombreuses villes, des actions de soutien aux grévistes s’organisent. Des collectifs organisent des diffusions de tracts et des rassemblements demain ; dès aujourd’hui, il y en a eu par exemple à Rennes , Lyon ou Lannion.

 

LE TRACT DU JOUR

 

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 03:44

Requète commune des Fédérations CGT Cheminots et SUD Rail du 13 juin 2014 :

 

 

Mesdames, Messieurs,

Une réforme du système ferroviaire, ou plutôt de la SNCF est en cours. Le débat parlementaire sur le projet de loi est prévu à partir du 17 juin 2014.

Les cheminots sont fortement mobilisés, à l’appel des Fédérations CGT et SUD-Rail depuis 3 jours pour exiger une autre réforme.

Nos Fédérations ont des propositions claires pour une autre réforme du système ferroviaire présentées sur une plateforme revendicative unitaire CGT - UNSA - SUD-Rail.

La question de l’avenir de la SNCF du service public ferroviaire est posée.

Au regard de l’intérêt grandissant des français sur le sujet du ferroviaire, les fédérations CGT et SUD-Rail demandent la tenue d’un débat télévisé entre nos organisations et le Secrétaire d’Etat aux transports M. Cuvillier.

Nous jugeons utile d’éclairer les français sur ce qui se joue autour de ce projet de loi et notamment quant à l’avenir de la SNCF entreprise publique de service public et de la réponse aux besoins de transport tant de voyageurs que de marchandises sur l’ensemble du territoire.

Nous demandons à un ou plusieurs médias télévisuels de permettre la tenue de ce débat contradictoire qui doit permettre aux usagers de la SNCF, à la population de mesurer l’objectif réel d’une telle loi.
Nous renouvelons notre disponibilité pour engager des discussions sérieuses sur la réforme du ferroviaire.

Source :http://www.cheminotcgt.fr/new_site/cheminotcgt_communiques/detail_communique.php?Id_communique=2802

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 18:57

Des nouvelles du dépôt de Nîmes, fort intéressantes puisqu'elles traduisent le caractère déterminé et en élargissement des grévistes malgré le matraquage médiatique anti-gréviste et les manipulations habituelles de la direction de la SNCF :

 

Nîmes

ce matin au dépôt SNCF pas mal de monde pour un samedi matin a l'AG.

 D'ailleurs ça a été le même constat sur la région.

 La mobilisation ne faiblit pas malgré le levé de grève de l’Unsa-Cheminots et de la CFDT.

 Bien au contraire, tout le monde à été surpris quand au nombre de participants à l'AG pour un samedi, et les craintes d'affaiblissement du mouvement par la même occasion se sont estompés.

 Mieux encore pour 85 votants 85 pour la reconduction du mouvement.

 Et de surcroit la SUGE (police ferroviaire) qui est 100% UNSA, a contacté les organisations syndicales grévistes pour pouvoir rejoindre éventuellement le mouvement.

 

Prochaine AG demain 11h.

 

Les chiffres au niveau régional des votes au niveau régional sont éloquants en AG : 479 votants, 474 pour la reconduction, 2 suspension, 3 abstention.

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 16:13

Nous reproduisons ci-dessous l'un des nombreux tracts et bulletins cheminots qui dans un même élan font état d'une reconduction massive de la grève judsqu'à lundi. Et n'en déplaise à Thierry Lepaon et Gilbert Garrel, se positionnent pour le retrait du projet de loi et un autre projet, ce qui est bien le cadre même du projet actuel que les cheminots ont bien compris que c'était illusoire de vouloir changer à la marge des fondamentaux de déréglementation libérale.

Et parce que nous souscrivons à la démocratie dans les luttes et à l'unité des cheminots sur la base de leurs revendications, on ne résiste pas à souligner que ce sont bien les AG qui représentent l'unité du mouvement, que c'est aux fédérations syndicales de les soutenir en se faisant le relais auprès des pouvoirs publics, en développant et affirmant le caractère profondément unitaire des assemblées générales.

 

bulletin-num5-1.jpg

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 23:17

GREVESNCF4-copie-1.JPGRennes

Aujourd'hui environs 250 cheminots étaient présents a l'ag , ce qui est une

très forte mobilisation sachant que mercredi il y avait environs 300

cheminots.

La reconduction a été très largement votée avec seulement 8 abstentions et

l'on sent un net durcissement du mouvement. Le gouvernement ne veut pas

nous entendre mais ne peut plus nous ignorer. La mobilisation est très

forte chez les jeunes qui multiplient les piquets de grève à l'entrée des

différents services du bassin rennais. Les actions vont reprendre dès lundi

malgré une ag prévue demain matin qui devrait mobiliser beaucoup moins de

cheminots.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 09:50

images-copie-10.jpgDepuis le 10 juin au soir, les cheminots sont en grève reconductible à l'appel des fédérations syndicales Cgt Cheminots et Sud-Rail pour une autre réforme du service public ferroviaire que celle concoctée par le gouvernement et le président de la SNCF, Guillaume Pépy.

 

Malgré les intox des médias, de la direction de la SNCF et du gouvernement, le mouvement de grève s'amplifit comme les participations aux assemblées générales de grévistes dans les services, établissements et sites sur la base des revendications cheminotes et de la plate-forme revendicative unitaire nationale du 28 mai dernier CGT/SUD/UNSA (qui au passage ne se joint toujours pas à la grève).

 

Nous reproduisons ci-après les dernières expressions syndicales :

- le tract unitaire CGT/SUD Rail d'hier soir qui appelle à poursuivre et amplifier le mouvement.

- le dossier de la fédération CGT Cheminots sur la grève.

- le tract La Grève 3 de Sud Rail d'hier soir pour aujourd'hui.

 

Enfin, deux autres expressions:

- celle du Front Syndical de Classe

- celle des cheminots et cheminotes d'Alternative Libertaire qui circulent dans bon nombre de dépôts.

 

Les raisons de la grève avec notamment le courrier adressé par CGT et SUD à Guillaume Pépy le 3 juin.

 

Nous vous ferons part d'ici peu de retours de Cheminots libertaires Cgt.

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