Perpignan,
Le 2 décembre 2014
Cher(e) camarade
Notre Commission Exécutive de l'UL CGT de Perpignan Nord s'est réunie le 20 novembre, et a débattu entre autre du CCN des 4 et 5 novembre dernier.
Au vu de l'intervention de notre secrétaire général Thierry Lepaon, la délibération du CCN mais aussi les turbulences médiatiques d'une rare violence contre notre CGT au sujet de l'appartement nous obligent à écrire aux organisations de la CGT.
De nombreux camarades nous interpellent au sujet du montant exorbitant des travaux pour l'appartement de notre secrétaire général.
Mais le pire est, quand des salariés remettent en cause l'honnêteté de notre organisation.
Nous sommes en pleine période d'élections, tant dans le public que dans le privé, et comme à chaque élection nous distribuons des tracts.
Des camarades ont honte devant les entreprises, chantiers, commerces, ronds-points etc...D’entendre que nous sommes tous pourris.
Face à ces interpellations il est du devoir de notre secrétaire général Thierry Lepaon de fournir toutes les explications nécessaires.
Les déclarations devant le CCN des 4 et 5 novembre, la lettre adressée aux syndiqués ne suffisent pas et démontrent un dysfonctionnement au sein même de notre CGT.
Mais comment notre secrétaire général se permet-il de dire : honnêteté, loyauté, transparence !
Une somme démesurée pour des travaux dans un appartement qui n'appartient pas à la CGT n'est pas acceptable et de plus sans qu'une décision collective soit prise !
A l’Union Locale nous faisons attention aux moindres centimes, afin que nous puissions fonctionner et être présent sur tous les fronts.
Mais comment notre secrétaire général se permet-il de dire qu’il n'était pas au courant, c'est une faute collective puis de dire sur BFM TV, c'est l'administrateur de la confédération qui a fait une faute !
Mais comment croire que seul l'administrateur est « coupable » ?
La solution serait d'engager un directeur affaires financières et renforcer le bureau confédéral, mais de qui se moque-t-on ?
Nous n'acceptons pas les dépenses onéreuses de la direction confédérale.
Nous n'acceptons pas ce mode de fonctionnement fait d’opacité et d’abus de pouvoir.
Notre CGT a été salie.
Nous demandons un renforcement de la Commission Financière de Contrôle.
Une telle situation ne peut pas durer.
Nous demandons la tenue d'un CCN extraordinaire afin qu'il soit débattu de l'amélioration du fonctionnement de notre organisation et des décisions concrètes doivent-être prises.
232, rue Alphonse Beau de Rochas – Polygone Nord – 66000 PERPIGNAN
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